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 Akai Tsukio

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MessageSujet: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 14:26



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Akai Tsukio
« Tout le malheur des hommes vient de l’espérance » A. Camus


Le commencement...


◈ Âge physique : environ trente ans (il prétendait en avoir 28 en 2011)
◈ Âge réel : 122 ans
◈ Date de naissance : 24 décembre 1889 (au titre du calendrier grégorien)
◈ Ville natale : Sapporo (Hokkaïdo)
◈ Nationalité : Japonaise (il possède des origines américaines)
◈ Sexe : F {_} | M {√}
◈ Métier : Performer dans des clubs de nuit
◈ Arme : Aucune
◈ Groupe : Vampires


Qui êtes-vous ?


◈ Caractère :
En pénétrant dans un club, il ne vous sera pas difficile de trouver Tsukio. Quelques gens vous auront certainement déjà parlé de lui, car même s’il n’est pas si connu dans le monde de la nuit, son nom commence à apparaître sur presque toutes les lèvres des clubbers. De loin, vous le remarquez en train de s’adresser à un petit groupe de personnes avec une grande aise, et vous vous imaginez alors qu’il doit être un homme sûr de lui. Ceci n’est pas faux, néanmoins n’allez pas vous imaginer qu’il soit réellement bien dans sa peau. Il y a une centaine d’années, Tsukio a été un être humain comme vous, cependant, à son époque peu de monde l’appréciait et ce rejet a provoqué en lui une haine envers les gens qui ne l’a jamais abandonné. Même s’il vous sourit et qu’il se montre chaleureux avec vous, cela ne signifie pas pour autant qu’il vous apprécie. En réalité, il est hypocrite et manipulateur, comme le furent auparavant les autres avec lui. Très intelligent, il n’hésitera pas à se servir de vous si cela lui est utile, ou s’il souhaite tout simplement se sentir aimé. Sans pour autant être égocentrique, et encore moins narcissique, Tsukio a sans cesse besoin d’attirer l’attention d’autrui sur sa petite personne, car il a tout simplement peur d’être à nouveau oublié et détesté. Cette crainte le ronge chaque jour, et il arrive qu’elle l’angoisse aussi.
En vous approchant du jeune homme, vous remarquerez certainement son visage un peu creux et assez lisse à la fois, dû à son métissage. Tsukio a des origines américaines qu’il n’aime pas évoquer, tout comme le reste de son passé. Ses expressions faciales sont presque toujours dures, dévoilant le côté agressif de sa personnalité. Beaucoup de gens vous avoueraient volontiers que ce garçon fait souvent preuve d’un sarcasme plutôt désagréable, et qu’il semble même prendre du plaisir à se moquer ou à humilier quiconque tenterait de s’opposer à lui. En fait, Tsukio ne se montre pas cruel uniquement avec les gens qui ne veulent pas de lui, mais aussi avec ceux qu’il estime trop « stupides », ou autrement dit ceux qui manquent de savoir vivre et de culture. Les connaissances du garçon ne sont pas illimitées, mais avec les longues années qu’il a vécu, il a eu le temps d’apprendre beaucoup de choses. Il admire les personnes cultivées et, au contraire, sous-estime les autres qui ne font aucun effort pour élargir leurs connaissances. Tous ces incultes lui rappellent sa vie humaine, et c’est pour cette raison qu’il les déteste.
Il suffit que Tsukio vous adresse la parole pour que vous vous sentiez aussitôt séduit. Il possède beaucoup de charisme malgré son manque de beauté. De plus, son côté mystérieux qui empêche qui que ce soit de véritablement le connaître a tendance à le rendre encore plus plaisant – on éprouve facilement une attirance pour ce qui nous est inconnu. Serviable, bavard, chaleureux et généreux (sur le plan matériel), il semble à première vue très agréable, mais méfiez-vous de l’eau qui dort. Tsukio est un peu susceptible et quand on le vexe, il devient mauvais. Rancunier à souhait, il n’oubliera pas le moindre faux pas de votre part, et dans ce cas-là, mieux vaut ne plus jamais le revoir. Si toutefois vous êtes un être humain et que vous avez donc un peu de chance, vous devriez au moins échapper à sa violence. Si vous êtes un vampire ou un chasseur, dans ce cas-là, vous avez à craindre. Puisque Tsukio tient énormément à son image, il est certain qu’il ne ferait jamais de mal à un humain sur le plan physique, car contrairement à des blessures psychologiques, il est facile d’en désigner le coupable. Néanmoins, ses relations avec les autres vampires et avec les chasseurs étant déjà épouvantables, il ne se privera pas de frapper fort s’il le faut. Sa violence est aussi puissante que sa haine, et il serait capable de continuer jusqu’à n’en plus pouvoir, même si on le suppliait sans cesse d’arrêter.
Un conseil : préférez tenir une certaine distance avec cet homme, il n’est jamais bon de trop le connaître.

◈ Physique :
Une silhouette filiforme se dessine à la lueur des affiches publicitaires de Tokyo. De loin, il est difficile de déterminer le sexe de l’individu, mais en se rapprochant un peu, vous remarquez des épaules trop carrées pour être celles d’une femme. C’est Tsukio. C’est ce garçon connu par certains adeptes des soirées nocturnes, qui chante et qui réalise d’étranges performances dans des clubs. Cet homme est si maigre que de nombreuses personnes le soupçonnent d’être anorexique. C’est faux. Tsukio n’a que faire de son apparence, il n’a jamais cherché à être beau, la laideur ne le dérange pas, autant chez lui que chez les autres. La laideur et la beauté ne signifient rien pour lui. Il a toujours été maigre, depuis qu’il est enfant. Il paraît qu’il tient ça de son père, tout comme sa grande taille. Tsukio mesure un mètre quatre vingt. Une chose est sure, tout ça ne lui vient pas de sa mère qui était toute petite et qui possédait de jolies rondeurs. En passant près de lui, vous remarquez que vous ne lui arrivez justement qu’au niveau de l’épaule, vous et votre taille moyenne de japonais. Alors que vous manquez de le frôler, il pose ses yeux marron foncé sur vous. Vous avez envie de vous stopper là, à côté de lui, mais son regard sombre vous incite à continuer votre chemin, la queue entre les pattes comme un chien errant. Toutefois, vous prenez le temps de l’observer, fixant son visage durant les quelques secondes où vous l’avez croisé.
Ses joues sont creuses, on dirait qu’il n’a pas mangé depuis des mois. S’il n’avait pas cet air renfrogné, vous auriez eut pitié de lui. Sa figure, peu commune, est tout à fait particulière. On ne peut pas dire qu’il soit d’une grande beauté, pourtant il émane une aura séduisante. Tsukio est extrêmement charismatique, et pour cette raison, il assume parfaitement sa personne (ou presque). Cet homme dégage quelque chose de magnétique, on aurait presque envie de l’aborder dès lors qu’on l’aperçoit. Son regard généralement froid accompagné de son habituel sourire en coin donne l’impression qu’il se moque de vous. En fait, il a l’air carrément hautain. Il n’est pas prétentieux, et à peine commence-t-il à vous adresser la parole que vous le comprenez. Au final, vous supposez simplement qu’il doit être d’une nature agressive ou froide, mais que cela ne signifie pas pour autant qu’il soit désagréable. Ses lèvres, assez fines, attirent votre attention tandis qu’il parle de sa voix aïgue à la sonorité étrange. Il a un petit nez, mais il n’est pas très joli, il a l’air de vouloir plonger vers le bas. Votre regard croise le sien, ses yeux bridés sont cernés de maquillage noir. C’est un excentrique, il n’y aucun doute là-dessus à en juger ses cheveux couleur de jais redressés dans tous les sens. Soudain, un détail attire votre attention : ses canines sont légèrement plus pointues que la normale. Remarquant que vous les fixez, Tsukio vous raconte aussitôt en riant que ce sont des dents de vampire qu’il s’est fait poser lors d’une soirée et qu’il possède définitivement. Amusé par cette anecdote, vous riez de bon cœur avec lui. Après cela, vous le saluez à la japonaise en lui expliquant qu’on vous attend à plusieurs pas d’ici et que vous êtes pressés. Il acquiesce avec un sourire puis vous vous en allez. Une impression déplaisante vous saisi, vous savez qu’il vous suit du regard alors que vous disparaissez déjà dans l’ombre. Même quand vous n’êtes plus à porter de sa vue, vous avez toujours l’impression qu’il vous voit. Vous vous retournez alors, mais il n’y a personne. Tout d’un coup, un chat pousse un miaulement affreux et vous sursautez avant de soupirer, rassuré à l’idée que ce n’est qu’un cri d’animal. Ce que vous ne savez pas, c’est qu’à la minute où vous ne pouviez plus le voir, Tsukio a dévoré cette bête à votre place.

◈ Signe Distinctif :
L’apparence toute entière de Tsukio pourrait être un « signe distinctif ». Dès lors que vous l’avez rencontré, vous savez que même sans en avoir fait la connaissance, vous pourriez le reconnaître entre mille. Ce n’est pas son look excentrique qui le différencie des autres, surtout pas à Tokyo, mais plutôt sa taille et son extrême maigreur. En fait, il ressemble à moitié à un phasme.

D'où venez-vous ?


◈ Les vampires ? :
Comment ne pas connaître les vampires quand on en est un soi-même? Avant de faire partie de ces créatures, Tsukio n’en avait certes jamais entendu parler. Il a même fréquenté celui qui l’a engendré pendant quelques mois avant de se faire mordre, sans rien soupçonner. Au départ, il s’était trouvé admiratif face à la vie que devaient mener ces êtres, et il expiait sa haine en suçant le sang de ses victimes, mais lorsqu’il fut lassé de cette colère et que son instinct sauvage de jeune vampire l’abandonna progressivement, son opinion bascula. Pour lui, devenir un vampire n’est maintenant plus qu’une malédiction, et il refuse d’ailleurs l’idée d’engendrer qui que ce soit, tout comme il refuse de sacrifier la moindre personne. À vrai dire, Tsukio est un vampire végétarien qui se nourrit exclusivement d’animaux errant dans les rues, ce qui lui doit d’être la risée des autres. Pour cette raison, il est indépendant du reste de ses semblables.

◈ Histoire :
CHAPITRE I : MISÈRE HUMAINE
24 décembre 1889. Hana, une jeune japonaise de vingt et un ans accouchait d’un petit garçon qu’elle avait eu avec un américain dont elle était la maîtresse. Cet homme qui avait une quarantaine d’années travaillait au bureau de colonisation d’Hokkaïdo, à Sapporo. Elle qui provenait d’une famille modeste et qui ne se sentait pas à sa place dans son pays natal avait espéré avoir la chance d’épouser un américain pour qu’il l’emmène avec elle aux Etats-Unis. Ce rêve, ça n’avait été qu’une illusion.

« Tsukio », c’était un prénom qu’elle trouvait poétique. L’enfant était venu au monde en pleine nuit, comme s’il avait été prédestiné à passer ses cent prochaines années à devoir vivre après le coucher du soleil. Personne ne savait qui en était le père, elle en avait gardé le nom secret, et jusque dans sa tombe. Ce père en question, il avait rapidement ignoré l’existence de ce fils conçu hors mariage. Il avait déjà une femme aux Etats-Unis, et il ne comptait pas rallonger son contrat au bureau de colonisation pour une « idiote totalement immature qui ne possédait rien d’autre que sa beauté » comme il l’avait dit à Hana quand elle lui avait annoncé la nouvelle. Autant dire que toute cette histoire avait été un choc pour elle.

* * * * * * *
Été 1898. Tsukio n’avait que huit ans et demi, et il avait vu sa mère quitter leur domicile familial pour se rendre dans un sanatorium. Il savait qu’elle était malade, mais il ne comprenait pas la gravité de la situation. Il s’était imaginé que c’était comme si elle était partie à l’hôpital pour une maladie assez bénigne. Il était persuadé, dans son âme d’enfant encore innocent, qu’elle reviendrait un jour. Il n’avait plus le droit de la voir. Il était hors de question qu’il attrape lui aussi la tuberculose. Aiko, une amie de Hana, avait recueilli le petit garçon en sachant qu’elle ne le ramènerait jamais auprès de sa mère. Les jours et les semaines passèrent, puis vint un mois entier, jusqu’à ce que la mauvaise nouvelle tombe...

Un soir, alors que Tsukio dévorait le délicieux repas que Aiko lui avait préparé, il y eut un coup de téléphone. Le visage de la jeune femme se crispa d’un seul coup et, après une brève hésitation, elle se leva et se jeta sur l’appareil. Tsukio l’observait avec curiosité. Aiko se mit à pâlir et à bégayer dans le combiné. Sa main droite, fine et frêle, se plaça devant sa bouche et elle pleura. Au bout de quelques minutes, elle raccrocha. Tsukio se leva brusquement de sa chaise, et se rapprochant d’Aiko, il leva ses bras pour saisir celui de la jeune femme qu’il secoua.
« Qu’est-ce qu’il y a? »
Il avait l’air inquiet. Elle dévoila timidement son visage de paysanne qu’elle avait caché derrière ses mains. Ses joues étaient humides, elle avait écrasé ses larmes en se cachant. Doucement, elle annonça à Tsukio :
« Ta mère vient de... elle vient de mourir. »
Le petit garçon écarquilla en grand ses yeux et ses sourcils se froncèrent d’un seul coup. Il relâcha Aiko et se mit à hurler :
« Non c’est pas vrai! Mensonge! »
Les larmes se mirent à couler sur le visage maigre de Tsukio et il renifla avant de pousser un cri de colère. Aussitôt, il partit en courant à l’autre bout de la pièce en lançant des « uso » à profusion. Aiko qui n’avait pas le courage de le disputer resta muette et paralysée à côté du téléphone, ne cessant de pleurer. Quand elle n’était pas aveuglée par ses larmes, elle posait ses yeux sur l’enfant qui s’était recroquevillé dans un angle du mur. Il basculait d’avant en arrière, la tête enfouie entre ses deux genoux tandis qu’il gémissait.

* * * * * * *
Fin 1898. Aiko était une femme discrète. Elle avait sept ans de plus que Hana, et elle était devenue veuve à cause de la guerre sino-japonaise. La seule enfant qu’elle avait eue avec son mari était décédée des suites d’une maladie. Autant dire que cette femme avait eu une existence difficile et cruelle, mais d’un courage sans limite, elle réussissait pourtant à s’accrocher à la vie. Après la mort de Hana, elle prit en charge Tsukio et ce fut alors pour elle un nouvel espoir. Tout lui avait été arraché, et aujourd’hui on lui apportait un nouvel avenir, une nouvelle petite famille. Le bonheur revenait.

Le jeune garçon reçut grâce à Aiko une éducation des plus exemplaires. C’était un enfant poli et serviable, mais aussi intelligent. Seulement, son enfance fut étouffée par sa mère adoptive. Aiko le protégeait de tout. En réalité, elle le surprotégeait. Elle ne le laissait sortir que pour aller à l’école, en dehors de cela, il restait généralement enfermé à la maison et ne côtoyait que trop rarement les autres enfants. Tsukio n’avait pas de véritables amis, juste des « camarades » de classe. Sur le plan social, il n’était pas très doué, et Aiko l’avait rendu encore plus timide et renfermé qu’il ne l’était naturellement. Elle avait fait à Hana la promesse de protéger son fils jusqu’à ce qu’il devienne un adulte, et cette promesse était devenue au fil du temps une véritable obsession. Surprotégé du monde extérieur, Tsukio ne fut jamais préparé à faire face à celui-ci, et c’est ainsi que sa vie avait d’ores et déjà commencé à devenir un véritable désastre...

1906. Le monde se heurta telle une immense vague contre la digue vulnérable qui représentait son être. Très vite, cette digue commença à se décomposer, soumise à la colère et à la cruauté de la terrible mer. Tout cet univers dont Aiko avait toujours protégé Tsukio commençait à le dévorer alors qu’il s’y était à peine présenté. En dépit de sa bonne éducation, peu de gens voulaient de ce garçon au physique si peu avantageux, trop maigre, mais aussi trop effacé. Les femmes riaient plus qu’elles n’étaient séduites, et les hommes se moquaient de son rachitisme. On lui avait même refusé des emplois qui réclamaient de nombreux efforts physiques sous prétexte qu’il était trop chétif. Aujourd’hui où, enfin, Tsukio décidait de s’ouvrir au monde, celui-ci le rejetait.

Malgré ses difficultés, le jeune homme réussit finalement à trouver un emploi. Certes, envers ses supérieurs et ses collègues, il faisait preuve d’une véritable soumission. Il était parfois humilié, mais il s’imaginait que c’était là le prix qu’il avait à payer s’il souhaitait s’intégrer aux autres. Il était totalement naïf. Comme un animal qu’on domestique en captivité et qu’on balance du jour au lendemain dans une faune sauvage, il ne savait de quelle manière il devait agir face au nouveau monde qui se présentait à lui. De fait, il avait tendance à se faire écraser en silence. Sa vie professionnelle était pathétique, quant à sa vie sociale, elle était tout aussi triste. Son existence était devenue une routine épuisante, mais dans son esprit encore dépourvu du moindre vice, il était à peine capable de le réaliser.

* * * * * * *
1913. Pour la première fois de sa vie, alors qu’il avait déjà vingt-trois ans, Tsukio vivait sa première relation amoureuse. Cette relation avait été en quelque sorte arrangée par Aiko. Elle s’était longtemps inquiétée de ne pas voir son fils adoptif lui ramener la moindre petite amie. Pendant une période, elle s’était même imaginée qu’il était peut-être homosexuel, chose qu’elle refusait pertinemment. Pour être certaine que Tsukio était bel et bien hétérosexuel et qu’il serait apte à lui donner un petit enfant, elle l’avait donc forcé à rencontrer la fille de l’une de ses amies. Cette fille en question s’appelait Megumi. Elle était à peine plus jeune que lui et elle était très jolie. Étrangement, elle avait réussit à être séduite par l’apparence frêle de Tsukio. À eux deux, ils étaient presque digne de la belle et de la bête. Au bout de quelques mois, ils décidèrent donc de se mettre en couple, bien que le garçon n’était en réalité pas amoureux d’elle.

Après un peu plus d’un an de relation, et avec la bénédiction d’Aiko et des parents de Megumi, les deux jeunes gens se marièrent et emménagèrent ensemble. Malgré que Tsukio n’éprouvait aucun sentiment, leur vie de couple semblait idéale. Lui-même se satisfaisait de ce mode de vie totalement cliché. Selon les souhaits de leurs parents respectifs, ils avaient déjà prévus de fonder une famille et de faire de leur avenir un long fleuve tranquille et totalement banal.

1917. Cela faisait déjà trois ans que Tsukio vivait avec Megumi. Son cliché de la vie idéal s’était brisé lorsque le couple avait appris qu’ils ne pourraient jamais avoir d’enfants. Lors des rares fois où la jeune femme réussissait à tomber enceinte, elle faisait une fausse couche au bout de quelques mois. Ils pouvaient bien entendu adopter s’ils souhaitaient à tout prix fonder une famille, mais Tsukio, sous l’influence d’Aiko, avait toujours espéré que cet enfant provienne de leurs propres entrailles et non de celles d’une autre femme qui leur serait inconnue.


CHAPITRE II : RÉSURRECTION

1918. Les mois passaient et la relation entre Megumi et Tsukio se dégradait. Lui qui n’avait jamais eu de véritable chance dans sa vie à cause d’une éducation presque sectaire et d’un physique peu avantageux, il avait en plus appris que sa femme était stérile. Il avait l’impression que le monde s’acharnait contre lui et il se détestait. Honteux de sa propre personne, il se détacha progressivement de sa femme et de sa mère adoptive. Tsukio n’osait plus leur faire face. Il se sentait incapable de tout, il n’avait aucune fierté à tirer de lui-même. Il n’était qu’un pauvre type, l’un de ceux qu’on trouve la nuit en train d’errer dans les rues, complètement saouls pour oublier leurs peines. L’idée de se laisser aller et de ne plus faire de lui qu’une misérable loque humaine lui traversa l’esprit, et un soir, il décida donc de se rendre dans un bar pour boire jusqu’à en perdre sa tête.

Il était environ onze heures du soir, et Tsukio, ivre, était installé au comptoir. Il avait passé toute sa soirée seul, ne s’adressant qu’au barman quand il souhaitait un autre verre. Alors qu’il avait prévu de quitter les lieux après avoir terminé le verre d’alcool qu’il faisait pivoter entre ses doigts, la tête baissée, un homme vint s’installer à côté de lui et l’observa. Cet homme était de taille moyenne et possédait un visage typiquement japonais, rond et large. Il devait avoir une trentaine d’années. Ses yeux étaient d’une grande beauté. En réalité, son apparence toute entière était séduisante, il dégageait une aura étrange. Un sourire aux lèvres, il fit remarquer à Tsukio sa mine dépitée et lui demanda ce qui n’allait pas. Le jeune eurasien, d’abord distant, finit tout de même par lui raconter sa vie parsemée d’embûches. À la fin de son histoire, l’homme se mit à rire.
« Vos projets d’avenir étaient de véritables clichés mon garçon! Vous vous apitoyez sur votre sort alors qu’il aurait suffit que vous luttiez contre tous ces gens qui vous ont écrasé pour vous rendre important. Quant à votre histoire de famille, pourquoi vous ne cherchez pas une autre femme? Et si vous ne voulez pas quitter la vôtre, alors prenez des maîtresses, elles vous changeront les idées quand vous serez d’humeur morose. »
Tsukio, surprit par ces propos qu’il trouvait immoraux, répliqua avec peine à cause de son état d’ébriété.
« Vous voulez que je trompe ma femme? Mais c’est horrible! On ne peut pas supporter ça! »
Une expression un peu malsaine se dessina sur le beau visage de l’inconnu. Il se pencha en avant vers Tsukio pour lui murmurer avec une voix à l’intonation inquiétante :
« Et alors? Moi j’ai toujours vécu comme ça et je suis heureux. Si vraiment vous voulez être heureux vous aussi, je suis d’accord pour vous montrer la voie à suivre... »
Cet homme avait l’air d’être le diable en personne tandis qu’il affichait un sourire narquois. Tsukio, les yeux écarquillés, l’examina en silence pendant quelques secondes. Le pacte pervers qu’on lui proposait l’effrayait, mais il provoquait à la fois en lui une drôle d’excitation qu’il n’avait jamais connu auparavant. Il se mit à bégayer quelques syllabes incompréhensibles et scruta le bar tout entier de son regard fatigué, puis son voisin de comptoir.
« C’est d’accord. »
Les jeux étaient faits. Dorénavant, son existence ne serait plus la même. Tsukio était épuisé de cette vie à laquelle il s’était toujours plié sans jamais en recevoir la moindre récompense. Lui qui avait déjà décidé de se lancer dans son autodestruction jugeait qu’il n’avait plus rien à craindre, ni rien à perdre.
« Parfait. Je m’appelle Akira, et vous? »

* * * * * * *
Printemps 1918. Une amitié vit le jour entre les deux hommes. Akira, qui était le vice en personne, enseigna ce mode de vie à Tsukio. Entre luxure, alcool et excès en tous genres, ils passaient plusieurs nuits par semaine dans des bars ou dans les bras de prostituées, claquant généralement des sommes extravagantes d’argent. Le jeune homme rentrait tard chez lui, embaumé d’alcool et du parfum d’autres femmes que la sienne. Tous les soirs, Megumi se morfondait toute seule, abandonnée par son mari. Tsukio n’était plus le même, il était devenu malsain et égoïste, et leur couple si idéal auparavant s’était complètement écroulé. Au final, elle décida de le quitter sans pour autant divorcer. Naïvement, Megumi gardait en elle l’espoir qu’un jour tout redevienne comme avant...

Tsukio vivait désormais seul. Il avait coupé les ponts avec Aiko, Megumi et ses beaux parents. Il ne lui restait plus qu’Akira, cet homme qui l’avait plongé dans une déchéance totale dans laquelle il se complaisait. Les deux garçons passaient tous leurs soirs ensemble. Ils étaient, à vrai dire, devenus des compagnons inséparables. Cette nouvelle vie décadente, Tsukio en avait un peu honte, mais il s’obstinait pourtant à s’y raccrocher, refusant de retourner dans son ancienne routine où personne, mis à part sa femme et sa mère, ne voulaient de lui. Il ne voulait plus être ce pauvre type qu’on écrasait tel un minuscule insecte sur le trottoir. Sa haine envers les autres voyait enfin le jour, elle qui s’était si longtemps cachée sous son apparence d’homme idéal et soumis. Seul Akira, son nouveau mentor, était à présent dans sa bonne estime.

22 avril 1918. Ce soir-là, Akira avait donné rendez-vous à Tsukio dans une ruelle sombre et à l’écart de tous les regards. Contrairement aux autres fois, ils devaient se retrouver plus tard dans la nuit, aux alentours de minuit. Comme toujours, Tsukio arriva le premier, mais curieusement, lui qui n’attendait d’ordinaire que quelques minutes dû patienter durant près d’un quart d’heure. Alors qu’il s’apprêtait à s’en aller, s’inquiétant de l’absence d’Akira, il sentit une présence étrange dans son dos. Une silhouette sombre s’empara de lui, puis une sensation indescriptible mais agréable le prit au niveau de sa gorge. Après cela, il n’y eut plus rien dans l’esprit de Tsukio...

* * * * * * *
Le soleil ne devint plus qu’un souvenir pour Tsukio. Il s’était transformé en une créature nocturne et sauvage selon le désir d’Akira qui n’était autre qu’un vampire. Ce vampire en question était de ceux qu’on nomme « indépendants ». Pendant des années il avait erré totalement seul, mais la solitude avait finit par le rattraper au moment où il avait rencontré Tsukio. Cet homme si désespéré dont il avait réussi à dévoiler la personnalité sombre, il s’y était attaché et il avait décidé qu’il ne le quitterait plus jamais. Akira ne trouva donc aucun autre moyen que d’engendrer Tsukio pour qu’il devienne à son tour immortel et qu’il puisse l’accompagner durant toutes les longues années à venir.

Devenir un vampire était normalement une malédiction, mais selon Tsukio, ce fut au contraire une bénédiction. Lors des derniers mois de sa vie il était devenu un homme misérable qui n’attendait plus rien de son avenir, et il avait tenté d’expier son mal être dans la déchéance. Son nouvel état lui donnait l’impression qu’on avait placé entre ses mains un immense pouvoir qui lui permettrait de reprendre toute sa vie à zéro. Ses années n’étaient plus comptées, il aurait maintenant tout son temps pour rendre son existence meilleure. Mais pour commencer cette nouvelle existence, il jugea qu’il lui était nécessaire de faire disparaître tout son passé. Ainsi, Tsukio entreprit de se débarrasser de Megumi et de ses parents, ainsi que d’Aiko qui comptèrent d’ailleurs parmi ses premières victimes, sous le regard fier et admiratif d’Akira.

Les deux vampires entretenaient une relation des plus ambiguës. Akira était extrêmement attaché à Tsukio qui, lui-même, n’a jamais su s’il était considéré comme un fils ou comme un objet d’amour impossible à posséder. Il n’y eut pas le moindre rapport entre eux, mais Akira suppliait souvent Tsukio pour qu’il le laisse le mordre, et ces morsures étaient couramment pratiquées. Chaque fois c’était le mentor qui mordait son élève, et jamais le contraire ; non seulement parce que le jeune vampire manquait d’expérience, mais aussi parce qu’ils le refusaient tous les deux. Complètement dévoué à son « créateur », Tsukio lui obéissait au doigt et à l’œil comme un pantin. Il n’était pas plus libre dans cette situation que dans l’ancienne, cependant son excitation face à cette vie nouvelle l’aveuglait au point qu’il le croyait.

* * * * * * *
Pendant presque cent ans, Tsukio sévit à Sapporo et dans les villes alentours aux côtés d’Akira. Il pouvait tuer sans craindre la justice, personne ne soupçonnerait qu’un vampire soit l’assassin. Il assouvissait par le biais de ces meurtres sa haine envers les autres, en les vidant de leur sang. Seulement, à force de se répéter on finit toujours par se lasser, et lorsque l’instinct sauvage de Tsukio commença à disparaître, ses sentiments les plus mauvais et les plus puissants s’évaporèrent en même temps. Bientôt, l’affreuse routine qu’il craignait tant refit surface dans son existence.

Février 2011. Cela faisait déjà quatre vingt treize ans qu’il était devenu une créature nocturne, et toutes ces années qui s’étaient écoulées si vite commençaient à lui peser sur les épaules comme un lourd fardeaux. De nouveau, Tsukio s’ennuyait. Même son amour pour Akira s’était éteint. Plus les années passaient et moins il le supportait. Ce vampire qu’il avait auparavant tant admiré ne lui donnait plus l’impression que d’être des bras étouffants. Comme Aiko, il avait finit par enfermer Tsukio dans ses désirs égoïstes d’avenir. Cet homme, possessif, refusait de laisser à son apprenti sa liberté, le forçant à toujours rester à ses côtés. Néanmoins, comme toute « progéniture », Tsukio avait besoin de prendre sa vie en main sans l’aide de personne. Un soir, alors que le soleil venait à peine de se coucher, il en profita donc pour prendre la fuite pendant qu’Akira somnolait – le vieux vampire faisait toujours des siestes quelques heures avant la tombée de la nuit afin d’occuper son temps d’attente.

Les premiers jours de son périple, Tsukio ne se nourrit aucunement et la faim et l’épuisement commencèrent à s’emparer de lui. Le temps était tiède ce soir-là, et il avait remarqué une petite maison dont une fenêtre était restée entrouverte. À l’intérieur, il trouva une jeune femme endormie. Affamé, il vint planter ses canines dans la nuque chaude et délicieuse de sa pauvre victime qu’il abandonna inerte sur son futon. Alors qu’il s’apprêtait à s’en aller, sur le seuil de la fenêtre, il entendit des pleurs derrière lui. Tsukio n’aurait pas dû s’en soucier, il aurait dû s’en aller, après tout il avait l’habitude de faire le malheur des autres chaque fois qu’il tuait quelqu’un, mais les gémissements enfantins qu’il perçut attisèrent sa curiosité. À côté de la femme, gisait un petit garçon de six ans qui se cachait sous la couverture. Tsukio ne l’avait pas vu avant, et l’enfant, apeuré, avait dû se taire pour ne pas qu’il le voit. Sans doute avait-il compris que sa mère était morte puisqu’elle ne réagissait plus. À cette vision, la propre enfance de l’eurasien frappa son esprit. Sa vie à lui, elle avait justement basculé suite à la mort de sa mère. Pour une fois, il se mit alors à regretter son meurtre, et ses yeux s’embuèrent en retenant ses larmes. Vivement mais silencieusement, Tsukio quitta la petite maison. Sa poitrine se serra tandis qu’il continuait son chemin, loin de Sapporo et de son passé. Comment avait-il pu en arriver là, transformé en cette affreuse créature qui venait de détruire l’avenir d’un autre petit garçon...

En l’absence d’Akira, il avait espéré se sentir libre et serein, mais la solitude à laquelle il faisait face durant les semaines de son voyage ne le rendait en définitive que plus mal à l’aise. L’image de l’enfant qui pleurait à côté de sa mère l’avait profondément traumatisé. Sa vie toute entière fut bouleversée. Pendant presque cent ans, il avait totalement perdu son empathie, et la voila qui revenait brusquement à la charge. L’idée de ne subsister qu’en sacrifiant des vies humaines le dégoûtait du jour au lendemain, et sa vie de vampire lui semblait alors pathétique. N’était-ce finalement pas aussi horrible d’être le pied qui écrase, que le misérable insecte qui termine comprimé? À nouveau, Tsukio se dégoûtait de lui-même, et le pire était que dorénavant il était voué à vivre sans fin dans ce dégoût. Comment pourrait-il le supporter? Fallait-il qu’il se laisse mourir de faim et qu’il se dessèche comme une vieille carcasse au soleil? Il y avait pensé, mais la souffrance physique l’effrayait. Et alors qu’il refusait soudainement de se nourrir, ce fut lorsqu’il frôla justement la mort que par instinct de survie il se jeta une nuit sur un animal sauvage. Ce fut suite à cette révélation qu’il devint ce que les autres vampires qualifient de « végétarien ».

* * * * * * *
Mars 2011. Tsukio était enfin arrivé à Tokyo. La foule dans cette ville était gigantesque, il avait l’impression d’être au milieu d’une fourmilière grouillante d’ouvrière. La vie ici était différente de celle de Sapporo. C’était fantastique. Jamais il n’avait vu pareil univers, où des publicités lumineuses jonchent les façades des immeubles le soir, et où la nuit les gens continuent de s’activer comme le jour durant. Cette ville nocturne l’extasiait et, pour la première fois dans toute son existence, il avait l’impression d’être à sa place. La mélancolie qui l’avait rongé jusque là se dissipa petit à petit, tandis qu’il se construisait une nouvelle vie à Tokyo.

Les époques ne se ressemblent pas, et celle durant laquelle Tsukio avait vu le jour n’avait jamais voulu de lui, alors qu’aujourd’hui elle l’acceptait les bras grands ouverts.



Derrière l'écran


◈ Pseudo : Black Noodle
◈ Âge : 20 ans >___>”
◈ Sexe : F {√} | M {_}
◈ Avatar : Ishii Shuuji
◈ Présence sur 7 : 3/7 jours
◈ Comment avez-vous connu le forum ? Par le biais de Kurika en fait, ou Princesse Raiponce des cheveux.
◈ Et maintenant le code ? Validé... Comme... Validé ! (Par Sen !)



Dernière édition par Akai Tsukio le Jeu 19 Jan - 22:34, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 14:27



Akai Tsukio Akaivpres
Akai Tsukio
« 6 juin 2010 »


Profil complet


◈ Surnom : Inconnu
◈ Nom/prénom pris par le passé : Inconnu
◈ Âge physique : environ trente ans
◈ Âge réel : 122 ans
◈ Date de naissance humaine : fin 1889, peut-être en décembre
◈ Date de naissance vampirique : 1918
◈ Nationalité : Japonaise (il possède des origines américaines)
◈ Sexe : F {_} | M {√}
◈ Ville de résidence : Tokyo
◈ Autres résidences connues : Aucune


Activités


◈ Métier : Performer dans des clubs de nuit
◈ Activité vampirique : Inconnu
◈ Autre : Inconnu


Relations


◈ Vampires : Inconnu
◈ Humains : Inconnu
◈ Calice : Aucun


Autres


◈ Signe distinctif : Extrêmement maigre et grand (environ 1m80), et de type eurasien
◈ Notes supplémentaires : Il entretient beaucoup de relations avec les humains, on ignore jusque là si c’est uniquement par intérêt personnel ou par affection à la race humaine, mais il ne se nourrit que d'animaux



Dernière édition par Akai Tsukio le Jeu 19 Jan - 15:15, édité 2 fois
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Kuromiya Sensui


Kuromiya Sensui

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Âge : 819. Mort à 34 ans. A l'air d'en faire 20...
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Pseudo : MyPandaa
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MessageSujet: Re: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 14:56


Coucou ^^

Je viens de lire toute ce que tu as déjà écrit ! Ta fiche est magnifique, rien à dire et ça fait plaisir de voir ce genre de personnage trop peu joué et surtout, bien souvent trop peu respectés.

Peux-tu simplement préciser dans ta nationalité son métissage s'il te plaît ? Entre parenthèses ou ce que tu veux. Juste histoire qu'on le note immédiatement en zieutant ta fiche à l'avenir. Et juste parce que c'est visible sur son visage.

Tu n'as pas mit de nom sur ta fiche vampirique je vois (au niveau de la photographie) hors puisqu'il est clubber et qu'on sait visiblement quand même pas mal de chose sur lui, j'imagine que son nom est connu^^

J'attend donc de voir la fin de ta fiche avec hâte, bon courage et bienvenue surtout !

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Anonymous


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MessageSujet: Re: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 15:13


Merci beaucoup Sensui! Ça fait plaisir de savoir que ce personnage te convient ^^

Pour le métissage, ça marche, je l'ajoute de suite dans les deux fiches, à côté de la nationalité. Quant au nom sur la fiche vampirique, et bien merci pour la remarque parce que je n'avais même pas vu qu'il s'était fait la malle! J'ai dû effacer le code et le nom en mettant l'image, ce ne serait pas étonnant... ç__ç"

Au passage, que doit-on mettre dans la partie "allégeance" sur le profil?
*ne me tapez pas les doigts s'il vous plaît! ->*

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Kuromiya Seijûrô


Kuromiya Seijûrô

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MessageSujet: Re: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 15:18


Oh, enfin là ! <3 Bienvenue !

Et en plus, déjà rien qu'à l'avatar, je crie à l'innovation et je suis à tes pieds o/ Par contre, je viens de me lever et nauséeuse en plus donc je lirai qu'un peu plus tard *pas tapay*

Pour l'allégeance, tu n'as qu'à écrire vers qui va la fidélité de ton personnage. Par exemple, Seijûrô qui est le fils vampirique de Sensui est fidèle à Sensui. Un personnage qui sera au Conseil sera généralement fidèle au Conseil vampirique. Les chasseurs indépendants le sont généralement à la cause (tuer des vampires), ceux de l'Ordre à l'Ordre de Tenkyû... Tu peux aussi n'être fidèle qu'à toi ou à personne ! =)

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Anonymous


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☩ Invité ☩

MessageSujet: Re: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 17:15


Merci! ^^

Quoi, Seijûrô à mes pieds!? Muah-ah-ah, ça commence bien alors! :demon: Bref, pas de soucis pour la lecture, tu peux la lire demain si tu veux, ça ne changera pas grand-chose à vrai dire ;D
En parlant d'avatar, en faisant des recherches d'images je suis tombée là-dessus : clique (ils ont l'air vachement heureux, ah-ah, en tout cas j'ignorais que Miya et Tatsu avaient été roadies pour cali/gari)... *arrête de flooder*

Ok pour l'allégeance! Tant mieux si on peut ne mettre personne, parce que c'était compliqué de trouver quelqu'un pour Tsukio justement...

Si le courage est de mise, la fiche sera peut-être terminée ce soir \(^o^)/°

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Murakami Fubuki


Murakami Fubuki

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Âge : Vingt-quatre ans.
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MessageSujet: Re: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 17:44


Bienvenue ! =D


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Kuromiya Seijûrô


Kuromiya Seijûrô

☩ Sensui's Soulmate ☩

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MessageSujet: Re: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 17:48


Mais MDR, on est pooooooootes ! *BAM* Purée, t'es grand l'ami é_è Moi qui avait le monopole des immenses Japonais !

(comment ça l'admin flood ? L'admin ne flood jamais !)

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Kuromiya Sensui


Kuromiya Sensui

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MessageSujet: Re: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 17:53


Kuromiya Seijûrô a écrit:
Mais MDR, on est pooooooootes ! *BAM* Purée, t'es grand l'ami é_è Moi qui avait le monopole des immenses Japonais !

(comment ça l'admin flood ? L'admin ne flood jamais !)

C'est clair, ça se saurait.

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MessageSujet: Re: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 22:45


Merci Fubuki! ^o^

Ah mais oui, en effet, on est grands tous les deux! Mais tu restes plus grand que moi quand même Cool
C'est pas possible, je lis quelques fiches sur le fofo pour voir les personnages, et je me rends compte que Mika est née le même jour que Tsukio Ô__Ô'

Bref, du coup j'ai terminé l'histoire, cette foutue fin sur laquelle je n'arrêtais pas de beuger... par contre elle est vraiment pas terrible, désolé =/
Ne vous étonnez pas si je n'ai rien détaillé sur son arrivée à Tokyo, c'est tout simplement pour me laisser plus de liberté à propos de sa vie dans la capitale quand je ferais des RP. J'espère pour autant que ça ne vous dérange pas, mais si vous le souhaitez, je peux tenter d'en décrire un peu plus. Idem pour l'évènement où il a comprit qu'il pouvait sucer le sang des animaux pour éviter d'avoir à sacrifier les humains, bien entendu.. *ça craint tout ça*

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Kuromiya Sensui


Kuromiya Sensui

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MessageSujet: Re: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 23:01



Rien à redire ! Ta fiche est parfaite, bien écrit, en accord avec le forum, plaisante, intéressante...

Un vrai bonheur pour tout admin qui se respecte !

Aussi je te valide sans plus tarder et je t'encourage à te tourner rapidement vers toute la paperasse ainsi que le RP ! Je m'occupe de ta couleur, de recenser ton avatar et ton métier puis Seijûrô t'ajoutera dans le flashlight en bas du forum ! Enjoy et encore bienvenue =)



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Hioki Shinnosuke


Hioki Shinnosuke

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MessageSujet: Re: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 23:03


Bienvenue !...après la bataille, mais c'est pas grave ! X3

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MessageSujet: Re: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1Jeu 19 Jan - 23:08


Enfin terminée cette fiche, et enfin validée! *fiou* ¤ç¤
Merci Sensui! :yeah:

Merci à toi aussi Shinnosuke! Ah-ah, mieux vaut tard que jamais! =P

*s'en va de ce pas préparer quelques paperasses*

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MessageSujet: Re: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1Dim 22 Jan - 14:12


Avais pas vu >.>... Vois pas grand chose en ce moment d'ailleurs.

Bienvenue :D \o/

Hey tu veux bosser dans mon club ? :D
Bon ok m'en vais voir ça dans les fiches de liens ^^"

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MessageSujet: Re: Akai Tsukio   Akai Tsukio Icon_minitime1




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Akai Tsukio

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