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 Takaya Yuki

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MessageSujet: Takaya Yuki   Takaya Yuki Icon_minitime1Dim 22 Jan - 20:53



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Takaya Yuki
« La vie défile comme un film qu'on aimerait pouvoir mettre sur pause, mais on finit toujours par la touche éjecte. »


Le commencement...


◈ Âge physique : 19 ans
◈ Date de naissance : 3 février 1992
◈ Ville natale : Tokyo
◈ Nationalité : Japonaise
◈ Sexe : F {/} | M {√}
◈ Métier : Aucun
◈ Groupe : Humain


Qui êtes-vous ?


◈ Caractère :
Il n'y a qu'un mot qui pourrait qualifier au mieux le jeune Yuki : chiant ! En effet, Yuki n'est pas du genre facile à vivre, c'est même totalement le contraire. Rares sont les personnes qui parviennent à s'accrocher à lui, et même à lui trouver la moindre qualité. Pourtant, comme tout homme, il en a, mais il sait si bien les cacher, cette peur de paraître faible aux yeux des autres le rongeant progressivement. Au point qu'à l'heure d'aujourd'hui, il ne semble être qu'une coquille vide, qui survit simplement de la haine et de la colère. Mais, se serait un tort que de ne pas lui laisser une chance. Derrière son visage froid et sans vie, on note un garçon timide.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, il est assez timide. Il ignore simplement comment parler aux autres. Il ne parvient pas à établir de réelles communications. Tout le monde le trouve hautain, comme s'il n'avait que faire des autres, mais cela n'est vrai que dans la moitié des cas. Dans l'autre cas, il souhaiterait faire les efforts nécessaires pour s'entendre correctement avec eux, chose qui est visiblement impossible. Après tout, il ne connait qu'une seule défense, et pour éviter de souffrir, il n'a qu'une seule solution : rembarrer ou encore insulter. Il n'est pas une racaille pour autant, il ne se bat pas, en règle générale tout du moins.

On peut émettre l'hypothèse qu'il peut se battre puisque quand il se met en colère, ou qu'on le cherche, il ne sait malheureusement pas se maîtriser, et il est plutôt le genre de personne à répondre avec impulsivité à la menace qui se présente à lui. Il n'a donc pas un véritable contrôle de lui. C'est pour ça d'ailleurs qu'il finit souvent par commettre des erreurs, dire des choses qu'il pense, certes, mais qu'on sait qu'il ne faut pas dire pour ne pas blesser.

Ne pas blesser ? Il n'a jamais croisé une seule personne avec qui il n'avait pas commis une maladresse qui l'avait blessé plus profondément car il avait appuyé, même sans le vouloir sur sa grande faiblesse. C'est en ça qu'on peut dire qu'il est assez égoïste. Il ne semble pas se soucier des autres, de leurs sentiments vis-à-vis de ce qui les entoure. C'est comme s'il n'y avait que Yuki, mais ce n'est qu'une impression. C'est une manière pour ce dernier de se protéger des autres, il les voit finalement comme des problèmes.

Depuis la mort de son frère, s'attacher est un problème en soi ! Il ne souhaite plus se lier à personne et ce n'est pas cette envie qui va lui permettre d'éviter d'être intransigeant avec les autres. Il ne tolère aucune erreur, même si elle est humaine, il ne pardonne rien ! Si dans sa tête quelqu'un est jugé coupable, il se détourne de cette dite personne pour disparaître de sa vie.


C'est ainsi qu'on voit se dessiner un personnage loin d'être appréciable. Pourtant, au fond, après avoir gratté plusieurs des couches de vernis qu'il a mis difficilement en place, on peut se rendre compte que c'est encore un petit garçon, un jeune homme qui ne demande qu'à rêver et connaître encore l'espoir. Il ne fait, dans ses attitudes qu'un dernier appel l'aide avant que la maladie l'achève.

Alors, comment décrire cette crème qui ne souhaite en aucun cas être considéré comme une guimauve ? Tout d'abord, il a, aussi incroyable que ça puisse paraître, la main sur le coeur. Il aime aider les gens, sans rien leur demander en retour. Mais quand il le fait, il fait en sorte que l'autre n'en sache rien, sinon pourquoi faire une bonne action si c'est pour attendre un remerciement, cela devient dès lors un acte intéressé. C'est pour ça que parfois, il cherche une cause à défendre. Même si, elles n'arrivent pas fréquemment.

Il a aussi d'autres qualités, quand on gratte encore plus profondément, on se rend compte qu'il est une personne dévouée. Il tient à tenir chacune de ses promesses, c'est bien pour ça qu'il continue la chasse au vampire.


Néanmoins, il a beau être dévoué à la cause des autres, il n'en reste pas moins qu'il n'est ni fleur bleue, ni même il trouve grâce à tous ces couples niais. Il préfère avoir des relations bouillantes au risque d'aller trop loin avant même de s'en rendre que de s'ennuyer avec quelqu'un. Pour lui, il ne faut pas s'enchaîner l'un à l'autre. C'est peut-être pour ça qu'il n'a pas encore connu l'amour.

Oui, il n'a pas encore connu le pathétique premier amour qui n'est pas réciproque et où on se ridicule devant la personne qu'on aime. Et dans le fond, heureusement car jamais il n'aurait accepté qu'on lui refuse son amour, il aurait été capable de devenir terriblement odieux avec celui qui oserait lui dire non. Il sait qu'il ne fut jamais comme son frère, il n'avait jamais attiré personne.

Et même s'il en avait attiré, ils ne cessaient de les ignorer, de faire comme s'ils n'existaient pas. Décidément, c'est un humain qui s'interdisait visiblement de vivre ce que tous les autres souhaitaient. Il n'avait aucune envie de paraître proche de ses semblables, et encore moins de s'intégrer à eux. Et dans le fond la seule réponse qu'on pouvait donner c'était que Yuki n'avait qu'un seul objectif dans la vie : cacher ses bons côtés pour paraître le mec le plus horrible, celui que justement personne ne veut pour ami.

◈ Physique :
Une beauté mystique, presque vampirique. Du fait de sa maladie, Yuki n'est pas un jeune homme à la peau légèrement coloré, ou même bronzé. C'est tout le contraire, il manque tellement de soleil que les apports en vitamines D on finit par ne plus suffire. Un manque qui au fil des années devinrent de plus en plus visible sur sa peau. Une peau laiteuse, si pâle qu'il semble briller comme la lune. Mais justement, comme la lune cette beauté est artificielle, elle ne resplendit qu'au travers d'un tout autre astre. Yuki n'a pas conscience de son physique, il faut dire qu'il ne prête pas réellement attention à celui-ci. Son corps est sa prison, alors pourquoi le soigner ? Il doit sans cesse le couvrir, se cacher de tout et n'importe quoi. Il doit veiller à ne rien se casser, ne pas avoir d'égratignure, mais à toujours devoir faire attention, cela ne l'aide pas à se réconcilier avec lui-même. Il ne souhaite qu'une chose : changer de corps ! La seule chose positive qu'il trouve à son corps c'est que dans le miroir il peut revoir son frère. Toutefois, c'est loin d'être suffisant, c'est même tout l'inverse car ils n'avaient pas le même regard, pas le visage, pas la même manière de s'exprimer.

Et cela se voyait réellement dans l'attitude. Yuki avait un corps tellement fin, et svelte. Il faut dire que le jeune moon child, ne dérogeait pas à la règle des jeunes japonais. C'est-à-dire qu'il tentait de lutter contre l'obésité en mangeant des plats typiques, et qui étaient assez équilibré pour lui permettre de ne jamais prendre trop de poids. Ce n'est pas tant cette question qui lui posait problème, mais il avait peur qu'en devenant obèse les vampires ne souhaitent pas le rencontrer, et encore moins sauver son frère. Après tout, il était le miroir de son frère, s'il parvenait à trouver un vampire, mais encore plus à le convaincre de l'aider, il ne fallait pas qu'un vampire soit « écoeuré » à l'idée de l'avoir à ses côtés. Il serait déjà en état de décomposition, enfin peut-être, il n'en avait pas la moindre idée vu que son frère était un tas de cendre. Mais pourquoi se poser tant de questions, on en oublierait presque la description du jeune homme.


Il faut tout d'abord savoir que Yuki n'est pas un jeune homme particulièrement grand. Il mesure un petit mètre 58, mais ce n'est pas la taille qui fait la personne après tout. Et il ne l'a d'ailleurs jamais vécut comme un handicap. Il est quand même asiatique, il y a donc un certain nombre de personne qui ont la même taille, même si en règle général ce sont les femmes qui ont cette taille moyenne. Quoi qu'il en soit, il est loin d'être complexé parce qu'il est relativement petit, après tout, il est mignon avec cette taille, on dirait presque un chibi.

Enfin, ne gardait pas cette image en tête de lui, car cette idée pourrait émerger uniquement lorsqu'il est de dos, quand il tourne la tête, on se rend compte d'une toute autre réalité. Tout d'abord son regard, il a les yeux noirs, jusque là, il n'y a rien de bien étonnant, le marron de ses yeux est tellement foncé qu'on a l'impression que ses yeux sont d'un noir profond. Mais, si vous voyez ses yeux, ce serait une chance. En effet, il est myope et de ce fait il porte tout le temps des lentilles de contact. Afin qu'elles passent bien devant la caméra, il s'amuse à régulièrement en changer la couleur. N'ayez pas peur, vous ne le verrez pas les yeux bleus, mais il prend plaisir à donner l'impression d'avoir des éclats d'or dans les yeux.

Hormis son délire au niveau des yeux, son visage ne sort pas particulièrement de l'ordinaire. C'est même tout l'inverse, il a un visage des plus banal, il n'a donc pas raison à avoir de complexe particulier, sauf peut-être les petits boutons qu'il a parfois dessus et qui le complexe. Mais sans ça, il est un adolescent japonais, les yeux bridés, et comme souvent, il n'apprécie pas plus que ça son nez qui semble trop proéminent à son goût, bien qu'en réalité, il ne sorte pas de l'ordinaire, après tout un nez reste un nez .

De toutes manières, ce que l'on remarque le plus chez lui, c'est son assez longue chevelure. Il a les cheveux d'une couleur assez basique, c'est-à-dire châtain foncé. Enfin, à l'origine ! A l'heure d'aujourd'hui, il n'y a plus que les racines qui attestent de cette couleur. En effet, depuis qu'il avait décidé de faire un film, il ne cessait de se décolorer, faire des mèches ou autre. Il faut dire que l'état final de ses cheveux n'étaient pas ce qui le préoccupait le plus vu qu'il n'espérait même plus un potentiel avenir.


Ce qui se détache dans un second temps de Yuki c'est son style vestimentaire, son allure un peu négligé dans la majeure partie des cas, mis à part lorsqu'il se déguise. Sinon, en règle général il est friand d'un simple jean, des baskets et d'une chemise. Il est de ceux qui pensent qu'on peut être chic et décontracté en même temps. S'attendre à plus d'un « gosse » serait en même temps un peu trop demander. Toutefois, il sait aussi se donner une allure un peu plus classe avec des tenues à la pointe de la mode. Il n'en porte que lorsqu'il doit sortir et faire une scène particulière.

Mais, ce qui renforce l'impression qu'il est négligé ce sont ses mains. En effet, il se ronge les ongles depuis toujours, et il ne compte pas arrêter de sitôt, un tic qui est loin d'être sexy, mais des faux ongles c'est si rapide à poser s'il a besoin de paraître plus soigner pour la caméra. Oui, il n'a aucunement honte d'en mettre, et de jouer des accessoires de filles. Même tout l'inverse, il s'en amuse parfois en ajoutant une ligne de crayon sous son oeil, ou un peu de liner. Cela ne va toutefois pas très loin. Il n'a pas envie de ressembler à un de ces chanteurs loufoques de « visu ».


◈ Signe Distinctif :
  • Il a une cicatrice assez importante dans la nuque, preuve d'une bagarre au cours de sa jeunesse, et d'une exposition au soleil qui avait conduit à une tache cancérigène.



D'où venez-vous ?


◈ Les vampires ? :
Est-ce que les vampires existent ? Le lien qui unit les vampires à Yuki repose sur cette question uniquement. Pourtant, Yuki a un avis tranché et sans appel à leurs sujets : selon lui, ils n'existent pas, et n'ont jamais existé. Ce ne sont que des rumeurs d'ivrogne qui au bout du comptoir des bars ne cessent de clamer haut et fort qu'ils se sont fait kidnapper par des ovnis, ou survécu aux griffes acérés d'un loup-garou, ou encore qu'ils sont d'anciennes goules affranchis d'un vampire. Les vampires ne sont pour lui qu'un stupide phénomène de mode qui finira par disparaître un jour ou l'autre, il suffit d'être patient maintenant. Alors, à ses yeux, il ne voit pas l'intérêt d'y prêter plus d'attention. Toutefois, cet avis n'est pas partagé par son frère jumeau qui lui ne jure que par eux et son souhait le plus cher est d'un jour en rencontrer un qui accepterait de le transformer pour lui donner la vie éternelle. Pour Yuki, ce n'est là que la simple représentation du désespoir dans lequel les deux enfants malades sont plongés. Fuyu essaye désespérément de fuir la mort certaine qui se profile devant lui. Mais les jumeaux sont loin d'avoir la même personnalité, et cela les conduisit à vivre un terrible drame, l'irréparable allant se produire au cours de leur quinzième année.

Nuit du 15 juin 2007 au 16 juin 2007

Ce soir-là, la lune était pleine. C'était donc le temps idéal selon Yuki pour aller dehors et pouvoir continuer le film qu'ils étaient en train de construire ensemble. Ils avaient en effet le projet de faire un film parlant de leur vie, de leur maladie, de qui ils étaient pour laisser une trace de leur venue au monde. Et ainsi, même si leur passage sur terre fut de courte durée, il avait l'impression de survivre à travers ce film qu'ils auraient réalisé eux-même. Un peu à l'image de son frère qui pratiquait la musique à outrance, lui, il abusait parfois au sujet de son projet de devenir acteur et réalisateur à succès.

Il alla donc évidemment voir son compère qui était derrière la fine cloison. Leur chambre ayant toujours été séparé de cette manière, il y avait aussi une ouverture qui n'était faite que d'un simple petit rideau. Il était assez fin, mais cela leur offrait l'intimité que deux jeunes gens pouvaient avoir besoin. Il ne frappa pas, et entra comme s'il était chez lui, comme si cette chambre lui appartenait. La décoration était si différente. Il soupira en voyant son frère perchait sur une chaise pour accrocher encore un poster de vampire. Décidément il n'arrêtait jamais avec ces vampires.

L'agacement de Yuki était souvent palpable à ce sujet-là d'ailleurs. Il ne voulait pas que son frère croit toujours en ces créatures imaginaires. Il regarda alors l'étagère des livres, des documents, des dossiers composés par son frère. Décidément quel gâchis ! Peut-être que Yuki condamnait trop vite, mais il fut toujours comme ça. Il ne laisse pas de place au doute, pour lui soit c'est blanc, soit c'est noir, le gris n'existe pas. Au contraire de son frère qui était un fantaisiste, moins terre à terre. Il voulait en rencontrer et il savait au fond de ses tripes que seul un vampire pourrait les sauver.

  • Yuki - « Sortons, on doit faire de nouvelles prises, c'est la pleine lune... »
  • Fuyu - « La pleine lune ? Mais tu es fou, on a pas le temps pour le film, dépêchons nous, ce soir ce sera le soir où nous verrons des vampires. »


Il ne put que serrer le poing en réponse à ça. Pourquoi l'intérêt de Fuyu passait toujours avant le sien ? Cela faisait trois pleines lunes qu'il loupait à cause de cette histoire de vampire. Et il faut être honnête, il en avait parfois assez de ça, et de temps en temps il espérait avoir un frère qui s'occupait aussi de ce qu'il voulait. Mais en vain, Fuyu était si têtu qu'il ne pensait qu'à lui, oubliant ses anciennes promesses pour pouvoir un jour croiser la route d'un être de la nuit.

Mais, malgré la colère de Yuki, celui-ci suivi son frère, cette fois-ci c'était la baie de Tokyo qui selon les calculs de son jumeau accueillerait ce soir un clan de vampire. Une fois installée, il alluma sa caméra pour pouvoir faire quelques prises de vue, il pourrait toujours s'en servir pour autre chose, peut-être pour un pseudo clip. Il chantait un peu, en amateur uniquement, juste pour se défouler en fait et s'occuper dans la journée. Il filmait donc, et s'arrêta sur son frère qui était encore en train de calculer sur sa carte avec un petit carnet de note sur le côté. Il prenait ça tellement à coeur qu'il n'avait même plus le courage de critiquer sa passion dévorante et obnubilante pour les vampires.

La nuit était tout de même froide, et c'est d'ailleurs ce que le jeune retenu le plus. Il était frigorifié, et la passion de Fuyu était finalement trop accaparante, il souhaitait y mettre fin. Il posa alors sa caméra qui fonctionnait toujours sur le sol. Il ne l'éteignait pratiquement jamais quand il était de sortie en fait. Il regarda alors son frère et lui ferma son carnet et sa carte en le regardant droit dans les yeux.


  • Yuki - « On perd notre temps, même si les vampires existaient personne ne veut venir nous voir ! Tu imagines quoi ? Que dès qu'un vampire te croisera il sera fou de toi et voudra te mordre pour te sauver ? Mais tu rêves en couleur nous sommes destinés à crever et au lieu de profiter du peu de vie qu'on a, on passe la soirée à attendre que des êtres imaginaires apparaissent. J'en ai marre, ouvre les yeux, personne ne voudra jamais venir nous sauver, et encore moins des fantômes, des vampires, ou des loups-garous ! Arrête ton délire, il serait temps pour toi de réaliser la connerie de croire en eux ! Il faudrait que tu grandisses, que tu crois en des êtres réels et vivants sur notre planète et non sur Mars ! »


Yuki était un garçon parfois cruel, même avec son frère. Il rangea ensuite sa caméra qui eut juste le temps d'immortaliser le regard emplit de larme, et il prit son sac pour rentrer car le soleil était en train de se lever. Il en avait parfois assez de cette maladie, de cette obligation de rentrer, mais ils n'avaient pas le choix. Il l'attendit malgré ce qu'il venait de lui dire, et ils se mirent en chemin pour la maison. Ensemble. Toutefois, l'atmosphère était de plus en plus pesante, ils n'entendaient que les pas de l'un et de l'autre. Personne n'ouvrit la bouche, et une fois arrivée à la maison, ils allèrent tout deux dans leur chambre sans adresser un mot à l'autre. Il leur arrivait parfois de se disputer, mais les conséquences de cette dispute n'allaient pas du tout être comme d'ordinaire.


Journée du 16 juin 2007

En effet, Yuki alla se coucher, il ne cessait de repenser à ce qu'il avait dit à son frère, et c'est finalement au bout de plusieurs heures qu'il prit un papier et un crayon pour lui écrire une chanson afin de s'excuser. Il avait l'habitude de faire des choses comme ça, c'était sa manière à lui de demander pardon à son frère vu qu'il ne savait pas comment l'exprimer autrement. Il griffonnait, arrachait la feuille, la jetait et recommencer ainsi encore et encore. Il ne parvenait pas à se mettre d'accord avec lui-même sur la manière dont il souhaitait lui demander pardon. Pour beaucoup c'était si simple de s'excuser, alors que pour lui... non ! Cela n'avait rien de naturel, car il ne revenait jamais sur ce qu'il disait.

Ne vous méprenez pas, ce n'est pas parce qu'il a une trop forte confiance en lui, c'est en vérité parce qu'il pense chaque mot, chaque parole qu'il dit. Alors, quand il blesse, il le pense dans le fond réellement et Fuyu le savait. C'est en ça que l'exercice devenait plus difficile, si jamais Fuyu pensait qu'il mentait en s'excusant, à quoi bon faire tant d'effort pour qu'il lui pardonne ? Jamais il n'accepterait. Les jumeaux avaient ce genre de relation où il fallait veiller à chaque mot, car l'autre ne pardonnait pas aussi facilement, la rancune tenace il connaissait ça vuqu'il l'était lui-même.

Il cherchait donc les mots justes, ceux qui étaient vrais, il le connaissait par coeur, mais ce n'était pas suffisant pour trouver les mots justes. Il fallait qu'il soit honnête et sincère, peut-être lui dire la raison pour laquelle il a parlé ainsi? Le froid, les nerfs à vif... mais surtout l'égoïsme. Il critiquait sans cesse son frère d'être égoïste, de ne penser qu'aux vampires, mais assis sur son lit, il se rendait compte qu'il n'était pas mieux. Il était tout autant égoïste à vouloir passer ses nuits sur son film. Il aurait dû être compréhensif, mais pour être franc... ce n'était pas son fort.

Toutefois, il s'appliquait, et on pouvait voir qu'il s'investissait dans cette chanson. Il tapotait d'ailleurs un petit rythme sur son cahier afin de se donner de l'inspiration pour les paroles. Cette chanson n'allait pas être un super truc, ce n'était pas forcément son fort la musique, il tentait parfois quelques chansons, mais comparé à son frère, ce qu'il faisait n'était rien. Il posa d'ailleurs son regard sur sa caméra qui avait tout filmé, un pincement au coeur. Le temps d'un instant il se dit qu'il valait mieux effacer ce souvenir. Mais en vain, jamais il ne supprimerait ce qu'il avait dit.


Il était tellement plongé dans son travail qu'il ne réalisa pas immédiatement la soudaine chaleur qui emplit la pièce. Il n'était pas attentif à ce genre de détail pour le moment, trop occupé à chercher une rime, et que cette chanson trahisse l'énergie qu'il avait. Il se mordit légèrement la lèvre et commença à apporter le crayon à sa bouche pour le mâchonner. Geste qui trahissait une certaine agitation dans sa réflexion. Il ne savait pas réellement comment faire, c'était bien la première fois que les choses n'étaient pas évidentes.

Il leva alors subitement la tête, il voulut un instant fixé son regard sur le mur, et c'est là qu'il se rendit compte de l'étrange luminosité qui baignait dans la chambre à côté. Il se leva donc pour savoir ce qui se passait et compris assez vite en voyant son frère devant la fenêtre alors que le soleil était déjà bien levé. Il se dépêcha donc de le rejoindre et tira d'un geste rapide les rideaux noirs en le repoussant. La violence de son geste était obligatoire, son frère avait tenté de se suicider et les répercussions sur sa santé serait terrible. Il le vit aux plaques rouges, les brûlures qui apparaissaient rien que sur son visage.

Un soupire d'agacement traversa ses lèvres, et s'il était déjà mort? Et s'il n'était pas arrivé à temps. Il ne parvenait plus à réfléchir. Il prit son portable et appela le médecin de la famille, celui qui le suivait depuis leur enfance. Le seul qui avait osé dire franchement ce qu'ils avaient. Il vint aussi vite qu'il le put et ausculta les deux frères. Il commença par Fuyu qui n'était pas au plus de sa forme, il avait été exposé plus de trois minutes, cela pouvait lui être fatale. Il resta pourtant impassible quand il passa à Yuki, refusant de répondre aux questions du jeune homme.

C'est en sortant de la chambre que Yuki sut qu'il allait tout savoir, il entrouvrit légèrement la porte, et il écouta la conversation que le médecin avait avec leur mère. Il n'aimait pas qu'on leur fasse des secrets, et il savait, au fond de lui que toute cette histoire était de sa faute. Il ne pourrait jamais se le pardonner.

  • Médecin - « L'exposition fut totale, et pendant de longues minutes, il n'est pas mort, mais cela n'est qu'une question de semaines, voir de mois. Je lui ai prescrit des antidouleurs, bientôt il ne pourra plus bouger. Il commence déjà à avoir des problèmes au niveau du bassin, laissez le coucher, et je prescris les piqûres dûes à ça pour qu'il souffre le moins possible. Bon courage, et bonne chance avec Yuki, je ne lui ai rien dit, car je ne savais pas comment lui expliquer et j'avais peur qu'il fasse une connerie. Mais, c'est trop tard pour son frère. »



Quelques insomnies plus tard

« Trop tard », ce sont les seuls mots qui résonnaient dans sa tête. Il savait qu'il aurait mieux fait d'agir plus vite, il aurait mieux fait de se taire ce jour-là, son frère est dépressif à cause de la maladie, plus que fragile, alors comment a-t-il fait pour être aussi idiot en parlant honnêtement de ce qu'il pensait ? Il lâcha un petit soupire en regardant une nouvelle fois le corps de son frère. Il ne pouvait presque plus bouger, et il n'entendait que les râles de douleur qu'il poussait. Il lui avait déjà demandé pardon, et depuis ce jour, il restait coucher près de lui pour le veiller nuit et jour. Il ne voulait pas perdre son frère.

Il regarda une nouvelle fois la main de son frère, elle était légèrement déformée, mais surtout, elle était abîmée à cause des brûlures. Il ne pouvait plus vraiment s'en servir, mais il cherchait à lutter contre la maladie en bougeant ses doigts en vain. Yuki tendit la main, et il attrapa celle-ci pour y déposer au dos un petit baiser, doux et léger. Il voyait sa fin à lui aussi, mais il voulait faire quelque chose pour son frère. Il voulait lui prouver qu'il pouvait tout faire pour surmonter la fatalité.

Il ne savait pas réellement comment faire, mais après plusieurs jours à être resté aux côtés du corps agonisant de son frère, il ne se rendit pas à ses côtés pour s'asseoir et attendre en tentant de le consoler. Au contraire, dès que le soleil se coucha, il déposa un baiser sur son front dans un geste de fraternité, mais surtout, c'était un geste de protection. Il voulait le protéger réellement, être capable de subvenir à ses besoins, lui qui était si fragile. Il ouvrit alors la bouche avant de disparaître derrière la porte.

  • Yuki - « Je les trouverais … Je te le promet »


Ils savaient tous les deux de qui ils parlaient. Les vampires, l'obsession de Fuyu. Il ne faut pas croire que Yuki s'était mis subitement à croire en eux, mais les médecins ne pouvaient rien faire. Personne ne pouvait le sauver, alors il fallait qu'il se débrouille pour trouver une solution avant qu'il ne soit trop tard et que son frère décède. Malheureusement, il n'avait que peu de temps pour les trouver, et il connaissait la difficulté de la tâche. Alors, il fallait que toutes les nuits, il disparaisse dans la nuit en chasse. Il se montrait discret, parfois faisait semblant d'être un vampire dans l'espoir qu'un « congénère » s'approche de lui rien que pour le saluer.

En vain, plus le temps passait, et moins l'espoir subsistait. Son frère était en train de s'éteindre, il le savait, le corps de celui-ci était douloureux, et progressivement il perdrait l'usage de toute motricité au point de n'être plus qu'un légume attendant le jour où ce serait le coeur. Ils le savaient tous les deux, ils ont hérité de la maladie de type A, c'est-à-dire neurologique. Progressivement, les signaux ne sont plus envoyés comme il faut, et le coeur, n'est qu'un muscle après tout. Dès l'instant que cette connexion sera rompue, Fuyu disparaîtra.


Cette réalité était inévitable. Ils en avaient tous deux consciences. Et au levé du jour, lorsqu'il entra dans la chambre, il découvrit le corps inanimé de son frère. Il était donc mort seul. C'est ce qu'il craignait le plus qui venait d'arriver. Il s'approcha du corps de Fuyu, et il vint lui fermer les yeux sans la moindre émotion, sans la moindre larme. Jamais il n'aurait pleuré devant son jumeau. Jamais, il n'aurait montré sa faiblesse, c'est plus de la colère qui était visible. Son frère... n'était plus de ce monde, il avait échoué, il n'avait pas trouvé le moyen de le sauver.

Il allait devoir l'enterrer. C'était la fin à ses yeux de leur histoire, la fin de ce qu'ils avaient créé, leur univers venait tout simplement de s'effondrer. Il avait besoin d'être seul, de s'éloigner des futurs menteurs qui seront triste sans même l'avoir connu, ils n'ont pas partagé ce qu'il avait partagé avec lui. Ils ne savaient même pas comment lui rendre hommage. Il voulait trouver un vampire qui permettrait de le faire revivre. Qui lui permettrait de revoir son jumeau en vie dans la mort. Mais une première chose l'interpella, il fallait absolument le rendre en poussière. La crémation était inévitable dans ce pays en manque de place. Il laissa faire ... Il n'avait pas le choix, mais pris l'urne qu'il installa dans sa chambre.

Son objectif était clair et net, trouver le vampire le plus puissant de cette planète capable de réveiller son frère, capable de lui rendre la vie injustement perdu. Il n'avait pas le temps de faire son deuil en fait. La seule chose qu'il pensait en se réveillant, quand il parvenait à dormir un peu c'était les vampires. Ils étaient devenus sa seule raison de rester en vie en fait. La mort l'avait tenté plus d'une fois, le suicide ... mais non, il fallait que son frère revive, il refusait simplement de le laisser partir. Il avait trop besoin de lui, trop besoin de voir son sourire. Il ne souhaitait plus l'abandonner, alors il commença à réfléchir au meilleur moyen pour trouver des vampires... Sa quête ne serait pas vaine !


◈ Histoire :
Cette histoire commence comme tant d'autres histoires. Des gens amoureux, un mariage épuré selon la coutume shintoïste, une union lors de la nuit de noce... une grossesse qui annonce un renouveau dans leur couple : le « bonheur ». On peut facilement dire que c'était un double bonheur. En effet, sans le savoir, ils attendaient la venue au monde de jumeau. Mais, le bonheur commença à avoir un goût amer. La jeune femme n'avait pas idée de la douleur d'une grossesse, encore moins d'un accouchement. C'est un soir d'hiver, elle arriva à l'hôpital dans les cris et les larmes. Ils la conduisirent en salle de travail, et c'est seulement après 13 heures de travail qu'elle put aller dans sa chambre, épuisée. Tandis que son mari, le père de ces enfants n'était pas là, retenu à cause d'une tempête de neige. Il arriva à la fin de celle-ci et la dame de l'accueil lui appris la première terrible nouvelle. Il allait devoir payer plusieurs jours d'hospitalisation, car ses fils allaient devoir subir des tests, principalement le second jumeau. Elle lui demanda ensuite les prénoms des enfants. Il ne pouvait tellement plus réfléchir, dans un soupire, le regard sur la fenêtre, il murmura : « Yuki », et « Fuyu »

Il n'avait que faire en réalité du nom de ses enfants, il voulait savoir combien cette hospitalisation aller lui coûter. Il n'était pas riche, sa femme ne travaillait pas, ils avaient économisé simplement pour une journée, voir au maximum deux jours d'hospitalisation. Il alla tout de même à la rencontre de son épouse, lui disant les prénoms qu'il leur avait donnés. Évidemment, cela ne lui plut pas réellement, mais elle accepta, trop épuisée pour lutter. Il alla ensuite voir ses enfants qui étaient tous les deux dans des couveuses. Il ne les regardait pas réellement, trop préoccupé par l'argent qu'ils allaient lui coûter s'ils étaient tout le temps malade. Le temps d'un instant, il espéra même qu'ils disparaissent, il ne voulait pas s'endetter, s'empêcher de vivre. Il espérait de tout son cœur qu'il allait bientôt se réveiller de ce cauchemar, de cet enfer qu'il n'avait pas souhaité, car lui, il ne voulait pas d'enfant.


Mais la décente en enfer ne faisait que commencer …

Hana, la mère des deux petits garçons était une femme au foyer, elle pouvait donc bien s'occuper d'eux pendant que son mari était au travail. Le travail... Elle n'entendait plus que ce mot de la bouche de son époux. Il avait tellement peur que sa famille manque de quelque chose, de devoir s'endetter, et pire encore : de devoir faire appel aux « yakusa ». Mais cela impliquer de s'investir encore plus dans son travail, au point de ne plus vivre de la même manière. Il ne rentrait plus chez lui avant passé 1 heure du matin et à 7 heure il était déjà parti à son bureau. Elle le voyait uniquement lors des jours fériés, mais il ne semblait pas vouloir les passer avec sa famille. Il ne cessait de répéter qu'il voulait vivre de nouvelles aventures avec elle, mais seulement elle, cherchant à oublier les jumeaux. Ainsi, une fois ensemble, ils ignoraient les pleures des enfants pour se consacrer uniquement l'un à l'autre.

Des larmes qui ne cessaient pas de couler le long des joues de ces enfants baignaient dans un tourment d'ignorance. Toshi avait choisi de délaisser ses enfants, et Hana ne tarda pas à suivre son exemple. Elle engagea alors une nourrice, elle put ainsi de nouveau sortir, vivre une vie libre et indépendante. Elle se remit d'ailleurs à voir ses amis, sortir avec son époux qu'elle aimait toujours. Loin des enfants, elle pouvait redevenir le couple du premier jour, bercé par la passion. Après tout, ils avaient eu des enfants avant même de fêter leur 25ième anniversaire. Ils n'étaient pas prêt pour cette vie bien rangée. Ils faisaient partie de la jeunesse « Tokyoïte » qui ne rêve que de défier les règles trop strictes. Alors, ils étaient en train de revivre leurs derniers instants de liberté.

Ils vécurent de manière aussi dissolu, ne voyant presque pas leurs enfants pendant presque 3 ans, les jumeaux ne manquaient de rien. La nourrice était extrêmement compétente et elle faisait attention aux garçons comme s'ils étaient ses enfants. Elle les nourrissait, les éduquait aussi, ils étaient en train de devenir de parfaits petits garçons. Elle faisait attention à eux, les protéger notamment de l'extérieur, elle ne voulait pas qu'ils soient en contact avec la pollution. Ils ne sortaient donc que rarement et toujours extrêmement protéger. C'est ainsi que la personne qui détecta un problème ne fut pas sa famille, mais bel et bien cette femme.

En effet, un matin d'été, alors que d'ordinaire elle les couvrait, elle leur mit simplement un petit gilet. Une fois dehors, sous le soleil de plomb, ils se mirent tous les trois à marcher tranquillement dans les rues. Elle avait une petite course à faire pour le déjeuner des petits garçons. Cinq minutes de marche, ce n'était presque rien. Elle tenait toujours la main des enfants, elle acheta les bricoles, c'est une fois à la caisse qu'elle se rendit compte de quelque chose d'étrange. Tout le monde regardait les enfants d'une drôle de manière. Elle se tourna alors vers eux, et elle eut un sursaut de frayeur. Les visages d'anges étaient couverts de boutons, de plaques, etc.

Elle décida donc d'emmener le plus rapidement possible les enfants à l'hôpital. Elle savait que les parents allaient râler, mais elle n'en avait que faire. Elle les contacta ensuite. Toshi arriva le premier, juste après son travail, au moment de la pause déjeuner, il était évidemment en colère. Il ne voulait pas perdre son temps, et encore moins devoir payer l'hospitalisation des deux enfants. Mais le pire fut finalement l'annonce que ses deux enfants étaient malade. Son visage changea de couleur. Il eut alors un malaise. C'est lui, qui informa ensuite Hana de la maladie de leurs enfants. La fête était finie pour eux, ils avaient compris, surtout elle qu'ils auraient dû être près de leurs fils.

Elle ne comprit qu'une seule chose des dires du médecin : XP. C'est-à-dire : « xeroderma pigmentosum ». Elle n'écoutait déjà plus le médecin qui était en train de lui expliquer qu'ils étaient de type A. Elle se rendit alors compte de son égoïsme. Les larmes se mirent à couler sur ses joues, ses enfants étaient condamnés, jamais ils n'atteindraient les 22 ans puisqu'au cours de la 21ième année la dégénérescence ira plus vite et ils perdront l'usage progressif de leur corps. Mais un autre fléau les menacer encore plus : le soleil. Elle avait donné la vie à ce que l'on nomme communément des : Moon child.


Toutefois, la remise en question ne se fit que du côté maternel, le père n'en avait que faire de ses enfants qui allaient encore plus lui coûter. Il ne travaillait pas à ses yeux pour subvenir à leurs frais médicaux, mais pour pouvoir vivre dignement, et pouvoir encore profiter de la vie. Le mariage avait été plus arrangé qu'autre chose, l'amour était présent, il était né après la rencontre, mais on l'avait un peu poussé à se marier. Il aurait préféré qu'elle reste sa petite amie, sans enfant, juste... tous les deux.

Il regarde alors le visage de ses enfants, les jumeaux qu'il avait eu et il vit les tâches, les brûlures, les... il ne savait même pas comment les décrire tant il trouvait ça simplement horrible et disgracieux. Cette maladie était rare, et il avait eu la malchance de faire deux enfants l'ayant. Il faut être honnête que cela était loin de le réjouir. Il regarda ensuite sa femme qui pleurait. Elle s'occupera donc d'eux de toute évidence vu qu'elle était prise de remord. Quant à lui, il devra encore plus travailler.

Le pire fut peut-être quand le médecin expliqua qu'il devait les garder en observation pour vérifier qu'un cancer de la peau ne se développe sur leur peau fragiliser par le soleil. Toshi sera alors le poing, il savait qu'il n'allait pas pouvoir refuser, malgré son souhait de le faire. Il avait conscience tout de même que la vie de ces deux êtres fragiles était en jeu, alors, d'un hochement de tête il autorisa l'hospitalisation, ce qui leur laisserait le temps de préparer la chambre.

Ils partirent de l'hôpital en les laissant derrière eux, mais c'était un peu ce qui allait devoir arriver, ils allaient devoir les laisser partir quand leur heure serait arrivée, il n'était pas question pour Toshi de s'attacher à ces garçons. Il ne voulait encore moins partager quoique ce soit avec des malades. Pourtant, la maladie était loin d'être contagieuse vue qu'elle venait de leur ADN. Contrairement à sa femme, qui elle culpabilisait comme si tout était de sa faute. A cet instant, il était évident qu'il méprisa pour la première fois sa femme.

Il ne fit aucun commentaire et suivit tous les ordres du médecin quant à la nouvelle disposition des chambres. Vivre cloîtré, derrière d'épais rideau n'était pas l'idéal pour permettre à des enfants d'évoluer, de grandir comme il faut, mais il le fallait. Il ne fit aucun commentaire et les mis en place, tout comme il installa les volets qu'il avait promis depuis si longtemps de mettre. Il n'avait pas le choix, il devait faire de ces chambres des pièces habitables par des enfants malade. Mais son manque d'enthousiasme était loin d'être dissimulé, car il continuait encore et toujours de compter.

En mettant les volets, il était en train de se dire qu'il allait devoir prendre un second boulot, car ils allaient lui coûter bien trop pour subvenir aux besoins de sa famille, et dès l'instant qu'il en deviendrait incapable le déshonneur s'abattrait sur sa famille. Il lui fallait trouver des solutions, malheureusement, pour le moment, sa vie n'était plus qu'une succession de problème. Il était livré un peu à lui-même face à ses fils, et sa femme qui ne faisait rien pour arranger les choses.

Et c'est à cause de tout ça, de toutes ces pressions, même une fois les jumeaux sortis de l'hôpital qu'il finit par changer. Il n'était pas un père, mais il changea aussi vis-à-vis de sa femme la laissant tout gérer. Il travaillait encore et toujours, une fois chez lui, il s'installait devant la télé avec un verre. Il voulait échapper à la vision de ses fils qui pourtant tenter de trouver un père en lui.


En effet, malgré le fait que depuis leur trois ans ils savent qu'ils sont malades, Yuki et Fuyu ont continué de grandir. Ils ne sortaient que la nuit, enfin sortir était un bien grand mot, ils ouvraient la fenêtre pour respirer l'air du soir en regardant la lune brillait. Ils devaient rester toute la nuit dans leur chambre pour ne pas déranger leur père qui rentrait épuisait et s'installer dans son fauteuil. Mais un soir, Yuki voulu plus, il venait de se disputer avec Fuyu, des dispute d'enfant, après tout, c'est ce qu'ils étaient.

Alors, du haut de ses cinq ans, il descendit l'escalier pour aller chercher un câlin de son père. Il était en train de dormir devant une émission un peu bizarre avec des femmes à moitié nu, mais le petit garçon ne comprit pas ce que c'était. Il n'y prêta donc pas plus attention et il grimpa sur les jambes de son père. Celui-ci se réveilla en sursaut et le repoussa avec une telle violence que Yuki se trouva projeter contre la petite table basse. Un cri de douleur retentit dans la maison silencieuse.

Toshi ne regretta pas un instant son geste, loin de là. Il s'approcha de l'enfant pour le gifler avec la violence de l'ivrogne qu'on empêche de boire. L'enfant ne put que pleurait en allant se cacher dans un coin tandis que Hana vint voir son mari. Il était tellement fou de rage qu'elle le crut un instant possédé par l'esprit du démon. Il n'était plus celui qu'elle avait tant aimé. Elle ne dit pas un mot, et parvint à attraper le poignet de son fils, l'emmenant vers sa chambre. Elle n'eut pas de geste tendre, non, elle lui remonta les bretelles d'avoir osé descendre alors qu'il en avait l'interdiction formelle.

Elle ne souhaitait de toute évidence pas réellement s'occupait de ses fils, après tout, la prise de conscience avait agi comme une gifle, mais elle aimait son mari et celui-ci ne cessait de lui répéter de ne pas s'attacher, car ils étaient bientôt morts. Alors, elle était assez dure, principalement avec Yuki qui se trouvait être le plus perturbateur de ses enfants. Il remonta donc se coucher ensuite. Mais cet épisode était ancré dans sa mémoire.


Il savait maintenant qu'il ne devrait plus descendre, et finalement, en grandissant cette image d'un père furieux presque près à le tuer était ancré. Au point qu'à cet instant, et au fil des ans, il ne cherchait même plus son amour, il habitait simplement sous son toit parce qu'il devait être là. Il n'avait pas le choix ! S'il l'avait eu jamais il ne serait resté, et ce sentiment de ne pas être à sa place ne cessa à cet instant de grandir. Il se referma, et seul Fuyu existait à ses yeux. Il ne voyait que lui et par lui.

Et ce, principalement quand ils allèrent à l'école pour la première fois. En effet, ils ne pouvaient pas sortir sans un costume style la nasa, et leurs parents ne souhaitaient pas payer trop cher, alors, ils les mirent dans une école normal. Ils se doutaient que cela allait mal se passer, mais ils s'en fichaient légèrement, c'était aux jumeaux de gérer ça. Surtout que Fuyu était heureux d'aller à l'école car ils avaient l'âge où on ne remarque pas encore beaucoup le regard des autres et les critiques.

C'est ainsi qu'ils découvrirent l'amitié, mais aussi les colères, les crises de jalousie, etc. Ils découvrirent un échantillon de ce que serait la vie de plus tard même s'ils n'en avaient pas encore conscience. En classe, ils s'illustrèrent comme de très bon élèves, ils savaient déjà écrire leur nom et prénom, mais aussi ils connaissaient les syllabaires et écrivait les 100 premiers kanjis avant même que le premier cours commence. Il faut dire qu'ils ne sont pas allés dans la toute petite section de maternelle. Ils sont directement entré à école primaire vu qu'ils n'avaient aucun retard, il n'y eut aucun soucis. Leur mère n'ayant jamais accepté que ses fils soient en retard.

Mais, le fait qu'il n'y ait pas beaucoup de problèmes était aussi dû au fait qu'ils avaient une assistance personnalisée. Une jeune femme, futur professeur d'un centre de malade restait à leur côté, car il pouvait toujours leur arriver quelque chose, et il fallait faire attention à ce que le retard ne se creuse pas trop.


Le souvenir que garde le plus Yuki de l'école n'est pourtant pas ce que l'on imagine. Il ne se souvient plus parfaitement de ses professeurs, ni de cette assistante, encore moins des jeunes garçons et filles qui voulaient parfois jouer avec eux. C'était rare, mais cela arrivait qu'on vienne troubler leur tranquillité en leur demandant de jouer avec d'autres personnes. Alors Yuki n'avait pas en mémoire cet événement plus qu'un autre.

Il n'était âgé que de 8 ans quand il découvrit pour la première fois la cruauté humaine, surtout celle des enfants. En effet, un groupe de garçons, ceux qui se prenaient pour des caïds dans l'école, allèrent les voir en riant. Ils étaient tous les deux en train de discuter, et ils se mirent à les bousculer. Ils n'étaient pas tendre avec eux, même loin de là. Ils finirent par faire tomber Fuyu. Voilà bien la seule chose qu'il ne fallait pas faire devant Yuki.

Celui-ci se mit en rogne, et malgré le fait qu'il portait sa combinaison, il les bouscula à nouveau. En réponse à leur agression, il ne ménagea pas ses attaques contre eux. Cela lui causa toutefois quelque chose, l'un d'entre eux s'accrocha au casque et le releva un peu. Heureusement qu'un professeur vint rapidement en les voyant se battre et les empêcha de relever trop le casque. Il aida ensuite Fuyu à se relever et il les emmena tous les deux à l'infirmerie pour être emmené chez le médecin.

Mais la colère de Yuki était loin d'être apaisé, surtout à l'annonce du médecin que le soleil avait créé une tâche dans sa nuque. Il allait donc devoir passer des tests pour savoir si cette tâche était cancérigène. Et à son grand malheur, c'était le cas. Il allait donc avoir une énorme cicatrice dans la nuque. Il ne sourcilla pas, après tout, ce n'était pas de sa faute. Et il subit l'opération dans les jours qui suivirent, car avec sa maladie, cela pouvait progresser vite.

Lors de ces quelques jours d'hospitalisation, il resta seul dans sa chambre, son frère ne venant que le soir. C'est à partir de là qu'ils commencèrent à doucement, mais sûrement plus vivre la nuit que le jour. On lui ouvrait alors les volets, et les rideaux, et il s'attardait en regardant la lune en tenant la main de son frère qui lui racontait sa journée à l'école. En l'écoutant, il comprenait de plus en plus l'inutilité d'aller en cours. Fuyu restait dans son coin, et maintenant, il ne sortait même plus pour jouer avec les autres, car le groupe n'attendait que ça pour se venger de la droite que leur avait collé Yuki.

Ce n'était pas ce genre de nouvelle qui allait faire plaisir à notre petit moon child teigneux. Mais bon, il ne pouvait faire qu'attendre vu qu'il devait rester à l'hôpital à cause d'une mauvaise cicatrisation de la plaie. Ils voulaient faire les tests pour savoir si cela se passait bien. Au grand désespoir de son paternel qui lui était horrible à la maison, c'est aussi pour cette raison que Fuyu passait son temps à l'hôpital. Il fuyait la colère de leur père qui ne cessait de répéter encore et toujours combien lui coûté ce « sale gosse ».

Il faut dire que les deux mois d'hospitalisation créèrent une situation assez délicate au sein de la famille. Ils avaient donc de plus en plus de mal à joindre les deux bouts, et ils durent faire des économies sur tous les plans pour ne pas finir endetter, et leur père passa plus de douze heures par jour à travailler. Sa colère pour Yuki ne faisant que croître de plus en plus.

C'est ainsi que le jour de son retour à la maison, il lui fit bien comprendre qu'il allait devoir travailler dur pour racheter toute la fatigue accumuler. Il n'allait plus passer son temps à flâner, il devait être le meilleur, juste le meilleur, car il ne tolèrerait la seconde place que si c'était Fuyu sur le premier et pendant les vacances il devra livrer de nuit, et même de jour avec sa combinaison. Il refusait de continuer à payer pour cet enfant qui allait sûrement bientôt retourner à l'hôpital, car il apparaissait comme le plus fragile des jumeaux.


Après son hospitalisation, en plus d'avoir une cicatrice dans la nuque, il commença donc à rendre des services au voisinage, mais aussi livrer des journaux. Ils avaient fait une exception pour lui car son père avait évidemment parlé au patron, ils étaient de grands amis. Il pédala donc toutes les nuits, et au matin avec son costume de cosmonaute. Tandis que Fuyu lui ne faisait pas tout ça, il le regardait partir, et il le câlinait avant de glisser dans sa poche un petit quelque chose à manger. Ils étaient toujours si lié, et au fil des années Fuyu prit doucement la place du grand frère.

Les jumeaux avaient une relation si étroite, que quand il partait il se sentait presque vide. Il lui manquait toujours son frère. Il pédalait en vain pour gagner une petite pièce, économisant ainsi. Il n'avait pas peur de travailler, non, c'était même l'inverse, il aimait ce sentiment de liberté. Il avait d'ailleurs une envie, un seul désir, acheter un cadeau pour son frère. Fuyu était la seule personne qui comptait réellement à ses yeux et même si son père serait dans une folle rage, il ne comptait pas économiser en prévision d'une future hospitalisation.

Il n'en pouvait plus de cet hôpital, de ce sentiment d'être enfermé comme dans sa combinaison. Il avait l'impression que quelque chose lui échapper. Il avait besoin de liberté, du plaisir de sentir le vent frais caresser ses joues. Il voulait ressentir le froid, la chaleur et même la pluie. Alors, imperceptiblement, il partait de plus en plus tôt. Il voulait partir avant le lever du soleil, et comme ça, le temps d'une nuit, il pouvait réaliser ce qu'était la liberté. Il souriait à chaque fois qu'il sentait le vent, qu'un frisson le parcourait il soupirait de plaisir.

Il avait 11 ans, et pourtant, il avait des rêves pleins la tête. Il savait qu'il allait mourir dans 10 ans, il voulait donc profiter de la vie et un soir, en rentrant de l'école, il se précipita sur son ordinateur. Il commanda sur internet un synthétiseur, et du matériel pour pouvoir enregistrer ainsi qu'une caméra vidéo. Il voulait lui faire plaisir, il pensait en faisant ça à son frère évidemment. C'était pour lui qu'il dépensait ses sous.

Fuyu eut une très grande surprise quand quelques jours plus tard, plus exactement, une semaine après, il reçut un énorme carton de la poste. La postière était au courant à cause de la petite note, elle sonna donc le soir, quand le soleil était totalement couché et elle exigea que ce soit Fuyu qui signe la feuille. Il descendit donc, et il signa sans bien comprendre ce qu'on lui donnait, et quel surprise en voyant l'immense carton.

Il eut d'ailleurs beaucoup de mal à le monter dans sa chambre, mais il avait tellement envie de voir ce qu'il y avait dedans. Il l'ouvrit et quelle ne fut sa surprise en voyant ça. Il installa tout le matériel immédiatement en sautant de joie. Il se dépêcha d'ailleurs d'aller remercier son frère en lui sautant littéralement dessus. Il lui offrit par contre la caméra en lui disant qu'il voulait que ce soit lui son caméraman, il ne faisait confiance qu'à son frère pour faire de superbe montage.

Il disait ça, alors qu'il savait très bien que Yuki n'en avait jamais fait, mais le but au fond était de permettre à Yuki de se livrer, de s'ouvrir réellement aux autres en trouvant une passion avec le club de multimédia. Il savait que son frère commençait à lâcher prise au niveau de l'école. Il restait ses nuits éveillaient à regarder la lune, délirant tout seul. Il l'avait déjà vu plusieurs fois. Il savait que jamais Yuki ne se confierait à lui, mais il le sentait, il restait la journée à l'école juste pour lui, mais la chaleur du soleil les étouffait dans cette combinaison. Ils ne se sentaient jamais vraiment très bien, mais il ne devait pas se plaindre.


Alors qu'ils n'avaient que 12 ans, il n'eut aucune surprise quand son frère lui annonça qu'il souhaitait ne plus aller à l'école. Fuyu ne connut jamais la vraie raison de ce choix car il avait gardé secret. Mais, en vérité, Yuki s'était rendu compte du regard des autres sur eux. Les moqueries, les rires, et même les insultes, c'est tout ce qu'il entendait à leur sujet. Il aurait voulu les faire taire, tous autant qu'ils étaient.

Mais, il en était incapable, et il voyait alors sa limite arrivait. Il comprit aussi une chose, une fois seul dans sa chambre, la caméra en main, il regarda la lune en la filmant, et il se mordit la lèvre en comprenant qu'il n'était pas quelqu'un du jour. Sa place, n'était pas là où on aurait cru. Il tourna alors la tête vers la chambre de son frère, il voyait son ombre sur le rideau, et un sourire naquit sur ses lèvres. Son frère ne dormait plus réellement la nuit non plus, il passait son temps à lire des livres sur les vampires.

Et quand la lumière se faisait trop faible pour pouvoir lire, il se mettait devant son piano et il jouait des odes vampiriques. Il faisait appel à leur force, à ce qu'ils étaient pour les sauver tous les deux. Il l'entendait, et cela l'amusait. Quant à lui, il s'amuser à filmer, se filmer, et de temps en temps, ils faisaient tous les deux des clips dehors. Ils ne cessaient de rire ensemble. Cela devenait une évidence qu'ils resteraient uni à jamais. Ils étaient tellement heureux et se complétaient. Ils avaient chacun découvert leur voie.

Yuki était tellement heureux et apaiser avec cette caméra dans la main. Il eut alors envie de faire quelque chose de nouveau. Il avait un projet ! Il prit son crayon et il commença à écrire son scénario, avec pour acteur principal son frère. Il voulait laisser son empreinte sur le monde. Il voulait qu'on ne se souvienne pas de lui simplement comme un enfant malade. Il voulait devenir célèbre avant de mourir et il voulait que son frère partage cette gloire. Le temps d'un instant, il se surpris même à se dire qu'il voulait qu'on les regrette tous les deux, qu'on pleure à leur mort. Il n'avait alors jamais eu ce genre de pensée égoïste.

C'est ainsi que ce film se présenta rapidement comment étant le projet de sa vie, le temps de sa courte existence, il avait un but. Après tout, maintenant qu'il avait les bases, il n'avait plus besoin d'aller à l'école. Il comptait d'ailleurs arrêter de travailler. Les autres ne cessaient de rire à son passage, on lui a même une fois fait tomber de son vélo en riant. Ils se moquent tous de sa maladie, pour eux, c'est juste quelqu'un d'extravagant. Il voulait donc se reconnecter avec son frère, le temps d'un instant, le temps d'une nuit, d'un projet, il se dit qu'il pouvait gagner assez avec ce film pour que son père cesse enfin de râler au sujet de l'argent.


La liberté, c'est bien la seule chose à laquelle pensait le jeune homme. Et pouvoir la partager avec son frère était quelque chose de si délectable qu'il ne put retenir qu'un soupire de bien être. Il avait rêvé de ce jour où ils sortiraient ensemble de la maison, main dans la main pour aller se promener, profiter de la nuit comme si elle était partie prenante de ce qu'ils étaient. Il regarda alors avec complicité son frère, et il l'emmena en silence vers le parc qu'ils avaient vu tant de fois.

Ils s'installèrent sur la petite balançoire et Fuyu put alors profiter du vent dans ses cheveux, de cet air rapide et frais qui fouette avec insolence le visage. Les rires faisaient aussi de la partie évidemment. C'était bien la toute première fois qu'ils pouvaient aussi partager ça. Il en profita aussi pour lui montrer la lune comme il la voyait, comme il la ressentait lui confiant qu'il pourrait composer une chanson à son effigie tant elle était belle. Le monde de la nuit commençait enfin à les connaître, et ils étaient heureux d'enfin en faire partie.

Ils comptaient donc enfin profiter du peu de vie qui leur était accordé. Ils commencèrent donc par aller dans une salle de jeu. Il était évident qu'à leur âge c'était ça la vie, pouvoir s'installer devant un écran et des manettes, jouer jusqu'à exploser le meilleur score, ils ne voyaient pas d'autres manières de jouer, de profiter. C'est bien la première fois qu'ils dansèrent sur une plateforme ensemble, mais aussi rire sur une moto pour faire une course.

Ils ne cessèrent de rire tout ce temps. Ils n'avaient jamais passé une aussi bonne nuit, et quand leurs téléphones sonnèrent pour qu'ils rentrent chez eux, ils ne purent retenir un soupire. Ils rentrèrent se coucher dans leur immense chambre et ils se rendirent compte qu'ils attendaient avec impatience le lendemain pour se rendre dehors. Ainsi, lors de leurs longues journées, ils s'amusaient avec la caméra, ou même la musique qui était devenue une passion de plus en plus prenante.

Cette passion dévorante de la journée était en train de doucement grignoter la nuit pour Yuki. Il commença à sortir sa caméra et il filmait son frère, le film pouvait aussi très bien se passer la nuit. Alors, il filmait inlassablement Fuyu. Son frère avait quelque chose d'envoûtant, il passait parfaitement à l'écran qu'on aurait dit une véritable star de cinéma. Il ne se prenait jamais au sérieux, et il s'amusait tout simplement. C'est peut-être ce qui lui donna envie de réellement travailler sur son film.

Ils commencèrent donc à exploiter réellement le fait de sortir. Après tout, les prises nocturnes sont les plus belles, et cela même dans les clips, ils avaient quelque chose de magique, et c'était ça qui plaisait à Yuki. Il avait l'impression de vivre un rêve, il était libre et filmait, même quand ils ne pouvaient plus être dehors, au moment où le soleil se levait, il se mettait devant son ordinateur pour faire des montages. Il pouvait ainsi revoir la lune, en fermant les yeux, il ressentait même la brise fraîche.


Ils pouvaient ainsi de plus en plus profiter de la nuit. Et ils mirent à profit assez rapidement cette opportunité de sortir. Yuki commença à entrevoir la fin de son film vu toutes les prises qu'il faisait tous les soirs. Mais il se rendit compte qu'ils tournaient de plus en plus autour des mêmes endroits ce qu'il trouva étrange, il continua de filmer, mais toujours en se posant des questions : Pourquoi ? Il ne comprenait pas, il suivait son frère, et c'est lui qui n'avait semble-t-il pas envie de changer de secteur de promenade.

Sans s'en rendre compte, ils croisaient toujours les mêmes têtes, les mêmes personnes qui traînaient dans ces rues. Il en filmait quelques-uns, mais vraiment pas beaucoup car il n'avait pas envie d'avoir des problèmes avec eux. Les jours passaient, les semaines défilaient sans même qu'ils réalisent, et progressivement, Yuki devint de plus en plus impatient. Il voulait comprendre pourquoi son frère ne cessait de le trainer dans ces rues sombres.

Il commençait à en avoir mal aux pieds, il aurait voulu voir d'autres ruelles, mais bon, pour le moment, il ne cessait de filmer les rues de Shinjuku. Il demanda alors à son frère des explications, qu'elle ne fut sa surprise en apprenant que le but de leurs sorties permettaient à Fuyu de chercher les vampires. Tout s'expliquait subitement. Il voulut tout d'abord faire un arrangement, un juste milieu entre le film et les vampires.

Toutefois, Fuyu ne voulut pas faire de concession. Bien au contraire, il continua de partir à la chasse aux vampires dans l'espoir fou d'un jour se faire mordre. Ils ne vivaient que la nuit, alors il était facile de pouvoir les rencontrer, il était persuadé qu'ils en avaient déjà vu, au point qu'il prenait la caméra de Yuki pour pouvoir regarder les images et tenter de percevoir LE détail qui dénoncerait un vampire. Quelle folie !

Ils grandirent donc avec cette habitude, ce rythme dissolu et cette passion de plus en plus dévorante pour le monde de la nuit. La seule chose à laquelle pensait Fuyu était : les vampires existent ! Il ne voyait pas d'autres possibilités. Mais, cet avis était loin d'être partagé, Yuki voyant cette « chasse » au vampire comme une véritable perte de temps.


C'est d'ailleurs ça qui occasionna le terrible accident. Une dispute sans précédent entre les jumeaux qui provoqua à l'âge de 15 ans au suicide de l'un des deux. La mort de Fuyu est peut-être l'événement le plus tragique de la vie de Yuki. Il trouva ça bien plus triste que la nouvelle de sa maladie, c'était finalement comme la fin de sa propre vie qui était annoncé quand ils brûlèrent le corps de son double. Un manque qui se creusa assez rapidement, dès le début de l'agonie Yuki ne savait plus quoi faire. Et il se perdit lui-même dans une promesse que jamais, sein d'esprit il ne lui aurait fait.

En effet, partir à la chasse aux vampires, à ces êtres auquel il ne croyait pas, mais quel intérêt ? Simplement celui d'un espoir : pouvoir faire revivre son frère. Lui permettre de vivre encore, du moins jusqu'à la mort de Yuki Fuyu avait encore une chance de vivre. Mais ce n'était pas pour autant qu'il avait changé son avis, mais il avait promis que si jamais il y avait un vampire, le seul vampire qui pouvait exister sur cette planète, il parviendrait à le trouver pour qu'il fasse quelque chose.

Il s'installa donc rapidement dans la chambre de son frère où il y avait des étagères immenses remplient par des livres, et sur son bureau, il trouva sans mal le carnet de son frère, c'est dedans qu'il retraçait toutes ses découvertes, tous ces calculs pour croiser les routes d'un vampire. Il commença à feuilleter, et compris la folie de Fuyu. Ce n'était pas compliqué de le voir avant, mais la vérité était encore plus frappante. Il avait passé tout son temps à ne faire que ça. Il prit alors un cahier, et il écrivit les notes de son frère qui lui semblait les plus pertinentes, et il commença à lire quelques livres que son frère avait pris pour référence.

Il y en avait tellement qu'il eut un peu de mal à comprendre comment son frère avait pu pour être passionné, et ne pas se rendre compte que c'était en vain. Tout comme cette mission, il s'en doutait dans le fond qu'elle ne servait à rien. Mais il devait le faire, il devait tenir sa promesse. Il commença donc à comprendre les soirées de son frère, traquer en vain quelqu'un dont on ne savait même pas l'apparence. Il avait une image très étrange des vampires : Beau ? Moche ? Il ne savait même pas où se positionnait surtout que son frère ne semblait pas bien sûr de comment on entrait en communication avec un vampire. Il avait au moins 15 pages d'hypothèse, de quoi être réellement ... perplexe sur la véracité des êtres vampiriques décidément.

Mais Yuki ne voulait pas perdre tout de suite espoir, et il continuait de sortir, perdant de vue le peu de personnes dont il avait croisé la route avec son frère lors de ces sorties nocturnes. Il était en train de se perdre dans les informations, il faut dire qu'il n'avait jamais été réellement doué pour les recherches. Il fallait donc qu'il trouve le bon moyen. Toutefois, ses journées devenaient à la longue assez monotones, alors il se mit à filmer sa recherche. Il voulait ajouter du piment à cette recherche.






Dernière édition par Takaya Yuki le Mer 25 Jan - 19:13, édité 4 fois
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Kuromiya Sensui


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MessageSujet: Re: Takaya Yuki   Takaya Yuki Icon_minitime1Dim 22 Jan - 21:00


Bienvenue Yuki =)

Bon courage pour ce qu'il reste de ta fiche^^

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Kuromiya Seijûrô


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MessageSujet: Re: Takaya Yuki   Takaya Yuki Icon_minitime1Dim 22 Jan - 21:03


Bienvenue ^^

Nous, ça ne nous pose aucun problème, le délais. C'est à toi de t'assurer de faire ta fiche dans les temps ;)

Bonne chance pour ce qui te reste ^^ Je commence à la lire immédiatement. S'il y a un problème dans ton histoire, tu préfères que je t'en informes immédiatement ou que je te laisse terminer toute la fiche avant ? =)

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Anonymous


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MessageSujet: Re: Takaya Yuki   Takaya Yuki Icon_minitime1Dim 22 Jan - 21:10


Merci à vous.
Je préfère être prévenue tout de suite, cela me permettra de corriger au fur et à mesure toutes les erreurs qui s'y sont glissés [oui je m'attend à avoir fait plus d'une erreur x)], comme ça si le problème est directement un aspect de Yuki je pourrais modifier au niveau du caractère n_n. En tous cas, encore merci.

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Anonymous


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MessageSujet: Re: Takaya Yuki   Takaya Yuki Icon_minitime1Dim 22 Jan - 21:14


My love *.*

Bienvenue enfin :D
Bon courage avec ton choupi et te prends pas trop la tête pour les petits détails ^^"

Perfectionniste va

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Anonymous


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MessageSujet: Re: Takaya Yuki   Takaya Yuki Icon_minitime1Dim 22 Jan - 22:12


Bonne chance pour la suite et bienvenu sur le forum ;)

A bientot^^

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Hioki Shinnosuke


Hioki Shinnosuke

☩ Samurai's Heart ☩

Âge : 408 ans ▬ 37 ans
Allégeance : Au Conseil et à la société vampirique
Messages : 90
Pseudo : Kurika
Avatar : Lee Byung Hun
MessageSujet: Re: Takaya Yuki   Takaya Yuki Icon_minitime1Dim 22 Jan - 22:22


Bienvenue (: Bonne chance pour ta fiche !

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Kuromiya Seijûrô


Kuromiya Seijûrô

☩ Sensui's Soulmate ☩

Âge : Il semble avoir 27 ans, mais en fait, il a plutôt 125 ans.
Allégeance : Sensui...
Messages : 5201
Pseudo : Kurika
Avatar : Tatsurô {MUCC}
MessageSujet: Re: Takaya Yuki   Takaya Yuki Icon_minitime1Dim 22 Jan - 23:20


Voilà, j'ai lu toute ton histoire et ça me va très bien pour le moment, je n'ai rien à te demander de corriger =) Du coup, tu peux continuer sans inquiétude !

Néanmoins, fais attention à la terminaison de tes mots en "é", "er", "ait", etc... Tu fais beaucoup d'erreurs du genre, remplaçant des "er" par des "ait" et vice-versa, ce qui rend la lecture un peu cahoteuse.

Sinon, tu as un beau style d'écriture agréable à lire ^^

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Murakami Fubuki


Murakami Fubuki

☩ Striking Reckless ☩

Âge : Vingt-quatre ans.
Allégeance : Collé aux basques de Sensui.
Messages : 3064
Pseudo : Myu.
Avatar : Uruha [the GazettE]
MessageSujet: Re: Takaya Yuki   Takaya Yuki Icon_minitime1Lun 23 Jan - 7:44


Bienvenue ! o/


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Anonymous


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MessageSujet: Re: Takaya Yuki   Takaya Yuki Icon_minitime1Mer 25 Jan - 19:16


Yuki était un jeune homme qui avait donc grandit en vivant uniquement la nuit. Son monde ne ressemblait pas à celui des autres. Il ne voyait la vie que comme quelque chose de tellement éphémère qu'il fallait en profiter. Et pourtant, depuis ses 15 ans, il avait cessé d'en profiter. Il avait une mission, la même qu'un chasseur de vampire, et cela le priva de son adolescence. Il ne sortait avec sa caméra que pour pouvoir garder en note ce qu'il avait fait. Sa mère le laissait faire, depuis la mort de Fuyu elle avait abandonné définitivement son enfant. Elle aurait voulu être plus présente, mais Yuki ne la laissait pas approcher, ce n'était que dispute sur dispute, il faut dire qu'il avait le même caractère que son père. Il ne parlait plus à la figure paternelle de la famille, le lien, s'il avait existé, fut définitivement rompu lors de l'enterrement. Sa mère, n'était déjà plus qu'une femme qui lui avait donné la vie, plus personne n'avait d'importance aux yeux de Yuki. Personne ne trouvait grâce à ses yeux ! Ils étaient tous pareils. Il avait donc choisi de ne plus vivre ailleurs que dans les ténèbres de ses pensées. Il n'existait plus de la même manière qu'autrefois. Il ne souriait même plus, c'est le visage fermé qu'il placardait sur les murs les chants de son frère pour avoir une réaction de la part des vampires.

Il eut alors la chance de rencontrer des gens, même s'il n'avait même pas compris qu'il avait sous le nez ce qu'il cherchait. Après tout Takeru était à ses yeux bien trop laid pour être un vampire, et il faisait tellement vieux qu'on aurait dit une ruine. Il cherche, mais ne sait pas ce qu'il cherche et visiblement, il n'a aucune idée de comment faire pour savoir quand il est en présence d'un vampire. Pourtant, il ne perd pas espoir, non, jamais il ne l'a perdu. Et, cela lui permit de rester en vie. Il ne voulait pas quitter cette planète avant d'avoir trouvé. Pourtant, la mort approche à grands pas. Il n'y a pour le moment sur son corps que la cicatrice, preuve d'une exposition au soleil, mais il est évident qu'au fil des années, qu'à la fin de ses vingt ans, il aura de plus en plus de mal, et notamment avec les terminaisons nerveuses. Pourtant, il fait comme si cette menace n'existait pas, comme si elle ne représentait absolument rien et qu'il pourrait continuer à vivre tout à fait normalement.

Mais malgré cela, malgré cette recherche de ces êtres fantastiques, il subsistait en lui une volonté de faire un film de sa vie. Il voulait qu'on se souvienne de lui, qu'on sache ce qu'il a traversé. Il ne cherchait pas la pitié bien au contraire, mais il aurait aimé sensibiliser un peu les gens à son histoire. Il faut dire que les gens s'en moquaient un peu de la maladie qu'il avait, il faut dire que c'était une maladie orpheline, il y avait à peine 1 000 cas répertoriés, et la majorité n'était pas mortelle, même si cela était plus que gênant. Il regrettait d'être de ceux qui allaient mourir si jeune, il aurait voulu être simplement obligé de mettre de l'écran total, il en mettait déjà, mais il aurait voulu que ce soit simplement ça sa vie et rien d'autre. Cela lui manque, même s'il ne sait pas ce que c'est réellement que d'être au soleil. Les gens normaux ne réalisent pas la chance qu'ils ont, ils s'abîment la peau, mais lui, il avait tellement envie que simplement sa peau ne soit plus aussi blanche qu'un cadavre.


Il était encore jeune, il n'avait pas les diplômes, ni l'éducation qu'il aurait dû avoir vu qu'il avait rapidement quitté le système scolaire basique. Sa mère l'avait longtemps aidé, mais il avait fini par n'en avoir que faire de l'école, il apprenait ce dont il avait besoin, il savait lire et écrire, bien que son écriture était maladroite, mais de toutes manières, à quoi bon se chercher un avenir ? Alors que son anniversaire arrivait à grands pas, il commençait à se dire qu'il avait raté quelque chose, mais quoi ?


Derrière l'écran


◈ Pseudo : Okida Nani, mais tout le monde me nomme Nani.
◈ Âge : 20 ans.
◈ Sexe : F {√} | M {/}
◈ Avatar : Jui, ex-vidoll
◈ Présence sur 7 : Tous les jours, mais je ne pourrais pas faire plus d'une réponse par semaine pendant mes études. Et en période de partiel, le rythme diminuera mais je préviendrais.
◈ Comment avez-vous connu le forum ? Si je vous dis Takeru, vous êtes surpris ?
◈ Et maintenant le code ? Validé par Seijûrô


Voilà, j'espère que c'est bon. Pour les erreurs de verbes, je vais essayer de les faire disparaître. (je connais ce point faible, et j'ai tendance à parfois avoir en tête un sujet alors qu'il n'est plus le sujet, et quand je relis je ne les vois pas réellement =/. Mais promis, je ferais de mon mieux pour effacer ces défauts >_<.

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Kuromiya Seijûrô


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MessageSujet: Re: Takaya Yuki   Takaya Yuki Icon_minitime1Mer 25 Jan - 20:40



Yop ! Je te valide donc ^^ J'avais déjà lu ton histoire, alors assure-moi juste que tu n'y as rien ajouté xD Sinon, tout est dans les règles pour moi. C'est intéressant de voir un personnage si particuliers évoluer sur le forum ! Il nous faudra un/des liens =)

Je t'invite donc à aller faire ta fiche de lien, à demander un logement et à demander un RP si tu n'en as pas encore ! Tu trouveras tous ces sujets en suivant les liens juste en haut de ce que tu es en train de lire.

Bon jeu =D



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Anonymous


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MessageSujet: Re: Takaya Yuki   Takaya Yuki Icon_minitime1Mer 25 Jan - 20:50


    Ne t'en fais pas, je ne compte plus écrire - pour le moment. Je me défoulerais dans le journal intime pour faire disparaître ma frustration de l'histoire [Oui, dans ma tête elle était plus longue encore XD] En tous cas je te remercie ^^'.


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Kuromiya Seijûrô


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MessageSujet: Re: Takaya Yuki   Takaya Yuki Icon_minitime1Mer 25 Jan - 21:15


MDR, c'est à ça qu'ils servent o/
Ça fait plaisir de te compter parmi nous ^^

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MessageSujet: Re: Takaya Yuki   Takaya Yuki Icon_minitime1




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Takaya Yuki

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