C'est la fin de Requiem. Merci de prendre en compte le sujet dans les news.
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 Abarai Ketsueki

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Abarai Ketsueki


Abarai Ketsueki

☩ I wish I had your angel ☩

Âge : Mort à 34 ans, il a maintenant 724 ans
Allégeance : À lui-même...
Messages : 39
Pseudo : Kurika
Avatar : Ryo [9Goats Black Out]
MessageSujet: Abarai Ketsueki   Abarai Ketsueki Icon_minitime1Mar 14 Fév - 1:54



Abarai Ketsueki Ryo-longue-31af848
Abarai Ketsueki
« Le mépris est la forme la plus subtile de la vengeance. »


Le commencement...


◈ Âge physique : 34 ans
◈ Âge réel : 724 ans
◈ Date de naissance : Le 21 février
◈ Ville natale : Heian-kyō (aujourd'hui Kyôto)
◈ Nationalité : Japonaise
◈ Sexe : F { } | M {√}
◈ Métier : Propriétaire du Candies & Leather
◈ Groupe : Vampire


Qui êtes-vous ?


◈ Caractère :
Les vampires ne sont pas bien différents des hommes, bien qu'ils réchignent tout particulièrement à l'avouer. Le fait qu'ils aient été humains est probablement l'une des raison majeure de cette ressemblance. Qui ils sont et ce qu'ils deviennent par la suite dépend généralement en partie de leur nature profonde, laquelle demeure généralement intacte toute leur vie durant. Néanmoins, les événements qui surviennent sur le long sentier qu'ils foulent au fil des ans forge aussi un caractère propre à l'individu qui acquiert ainsi des expériences soit bonnes, soit néfastes qui changent parfois brutalement qui il est. Les vampires foulent davatange de kilomètres sur cette longue route qu'est la vie et connaissent ainsi davantage ce genre de changement. Ketsueki est le genre de vampire qui fut longtemps beaucoup moins complexe qu'il ne l'est maintenant...

Le manteur de froideur polaire dans lequel Ketsueki se voile habituellement ne fut pas toujours en place. Et pourtant, maintenant, il compose une carapace si dure, limite indestructible, que personne ne songe plus à l'homme qu'il était autrefois. Peut-être parce que ses connaissances savent que quoi qu'ils fassent, le vampire ne se départira pas de cette attitude froide et hautaine qui, à présent, le caractérise si bien. Ketsueki n'est pas homme à s'en laisser compter et s'il vous prend la folle envie de l'approcher un peu trop personnellement, vous vous ferez renvoyer avec pertes et fracas, peu importe les promesses et les aveux de tendresse que vous lui ferez. Pour Ketsueki, vous ne serez qu'un vil menteur qui cherche à profiter de lui ou de son petit protégé, Haine.

D'ailleurs, ce dernier semble être le seul à pouvoir percer, quelques fois, cette carapace. Peut-être jamais complètement, mais il est certain que quelques brèches s'ouvrent lors de certains moments plus intimes, lorsque les oreilles indiscrètes et les regards curieux sont loin de la scène. Cependant, d'un point de vue extérieur, ces courts moments de bienveillance teintée d'une couche de givre ne seront émouvoir qui que ce soit. Ketsueki n'est réellement démonstratif que lorsqu'il est déçu ou en colère, ce qui arrive très souvent pour cet éternel insatisfait. Si le noble vampire vous confie une tâche : méfiez-vous. Ceux qui le connaissent un minimum, ses employés surtout, savent très bien que lorsque Ketsueki leur demande de faire quelque chose de précis, il ne sera « jamais » satisfait. Il ne semble pas y avoir d'exception à la règle et le seul qui a encore l'espoir de le combler, c'est assurément Haine... Et ce n'est probablement que par naïveté.

Bien qu'il semble carrément frigide, Ketsueki n'est néanmoins pas dépourvu de sens créatif. Ancien orfèvre de l'Empereur lui-même, l'homme doit forcément posséder une certaine émotivité artistique pour avoir mené à bien son ancienne vie au coeur d'Edo. Bien qu'il n'ait plus touché à cet art depuis longtemps, Ketsueki est un férue d'autres manifestations de la création artistique. La musique classique a sa plus profonde admiration et lui-même joue avec dextérité du piano. Ce n'est non pas un talent inné chez lui et tout ce qui lui permis d'en jouer à présent magnifiquement bien, ce sont des siècles de persévérance, un autre attribut que l'on peut lui conférer aisément. Ketsueki n'est cependant pas amoureux de quelque forme de chant que ce soit, préférant de loin les pièces uniquement musicales, allez savoir pourquoi.

Toujours bien mis, Ketsueki aime prendre soin de sa personne et ne sort jamais sans être longuement passé devant son miroir. C'est un peu de son grand perfectionniste qui trouve encore là écho chez lui. Et même si parfois, sa manie de vouloir que tout soit fait au carré semble plutôt tenir du défaut, l'homme ne songe pas une seule seconde à le corriger. Au contraire, quiconque ne marche pas droit méritera son mépris et rien d'autre, puisque c'est là une ligne de conduite qui, selon lui, est des plus saines. Difficile à vivre ? Haine pourra certainement en témoigner... Mais au moins peut-on être certains que Ketsueki est responsable et a le chic pour être un bon instructeur. Les défauts de son fils vampiriques ? Il ne travaille pas avec assez d'acharnement, voilà tout ! Même si maintenant, Ketsueki prend un peu moins de temps pour apprendre à son fils les rudiments de la vie vampirique, il n'en a pas moins passé beaucoup à l'élevé. Et à présent, c'est à Haine de faire ses preuves, voilà tout.

Ketsueki est un homme d'affaire aguerrit. C'est encore un autre talent qu'il dût développer en travaillant d’arrache-pied. Et s'il connaît maintenant le succès avec son précieux Love Hotel, ce n'est néanmoins pas un secret pour les vampires qui gravitent plus ou moins autour de lui qu'il en arracha longuement au tout début. Maintenant, c'est d'une main de maître que Ketsueki gère son entreprise, ce dont il peut être fier. En fait, malgré tout, le vampire est plutôt fier de sa vie en général, croyant qu'il accomplit là quelque chose de foncièrement bon. Pourvu que ça dure... Parce qu'il ne tolère pas l'échec !

◈ Physique :
Du haut de son mètre soixante-dix-huit, Ketsueki peut probablement affirmer qu'il est grand. Pour un Japonais, c'est une taille très avantageuse, il va sans dire. Et si certes on retrouve plusieurs d'entre eux culminant à quelques centimètres de plus du sol, il n'en reste pas moins que jamais Ketsueki ne fut complexé par sa taille, surtout aux vues de ses sept cents années et quelques poussières, sachant qu'à l'époque, les hommes n'étaient guère prédestinés à atteindre le mètre quatre-vingt. Sa silhouette est fine, mais ses épaules assez larges pour être bien masculines et s'il ne possède qu'une très fine musculature absolument pas conservée par l'exercice physique, il n'en est pas moins loin d'être maigre. Sa minceur n'est pas chétive ou maladive. Ses hanches, solides et étroites, son typiquement masculines, alors que ses longues jambes lui donnent une allure décidément fort élancée. Allié à un maintient presque royal, Ketsueki est assurément le genre d'homme sur lequel on se retourne, qu'on aime le look ou pas.

Le premier trait réellement remarquable, lorsqu'on se tourne rapidement sur lui, c'est probablement sa longue crinière fauve. Légèrement ondulée, elle est si noire qu'elle possède des reflets d'un bleu qu'on ne peut ignorer même sous les reflets de la simple lune. À l'arrière, les mèches disciplinées arrivent tout juste au milieu de son dos alors qu'à l'avant, l'effet de dégradé qu'il demande à son coiffeur de leur donner les force à se maintenir juste sous ses épaules. Une longue frange barre généralement son oeil droit et de fait, on jase souvent à ce propos, prétendant parfois même qu'il a perdu un oeil dans une des grandes guerres vampiriques. Foutaises, naturellement... car ses deux yeux sont bel et bien en place et tout ce qu'il y a de plus sain. Leur couleur noire, il l'a néanmoins en horreur et porte constamment des lentilles de contact bleues, fantaisie qu'il se permet depuis l'invention de celles-ci.

Ses traits sont étonnants, durs et doux à la fois, étrange combinaison de différences qui, généralement, ne font pas bon ménage. Et pourtant cette fois, l'effet est réussi. Le regard fort étiré de Ketsueki est généralement souligné d'un généreux trait de khôl qui marque bien ce bridage. Néanmoins, on a assurément vu plus bridé que lui au Japon et il est clair que souvent, on aimerait bien se procurer ce genre de regard sans avoir recours à la chirurgie plastique ! C'est très loin du débridage, mais assez grand pour faire l'envie. Ses lèvres, longues et fines, sont plutôt pâles, sûrement de par sa condition vampirique. Sa peau plutôt pâle est un vestige de ses longues journées passées dans son atelier lorsqu'il était simple orfèvre. Un nez bien droit et absolument pas japonais complète ce tableau.

Le look de Ketsueki est plutôt sombre et chic. Vous ne le verrez jamais habillé n'importe comment, ni de couleurs trop claires ou vives. la superposition entre le noir -majoritaire- et le gris -minoritaire- semblent importantes dans sa conception d'un style vestimentaire réussi et il est clair que les bijoux sont toujours minutieusement choisis. Ketsueki voue depuis toujours une haine profonde à la couleur rouge, celle-ci l'attirant étrangement plus de cette façon... Mais il se refuse à la porter en tout cas. La sienne, de couleur, c'est le bleu... et lorsqu'il a vu pour la première fois les longues mèches couleur feu de Haine, son coeur s'est peut-être arrêté une seconde ou deux... Le jeune homme ne le sait pas et bon sang, Ketsueki voudrait mourir plutôt que de le lui dire, mais sa muse, il l'a enfin retrouvée... Et une pièce nouvellement aménagée dans le sous-sol somptueux du Candies & Leather lui permet de renouer avec une ancienne amante...

◈ Signe Distinctif : Rien de plus que mentionné plus haut.


D'où venez-vous ?


◈ Les vampires ? :
À la vérité, et tout aimant de sa situation qu'il soit, Ketsueki n'a pas grande opinion des vampires. Autrefois, il les adulait. Lorsqu'il était un jeune vampire, il voulait faire partit des grands. Et maintenant qu'il y est ancré depuis des siècles, bien qu'il ne cause pas assez de vagues dans la société vampirique pour être considéré comme un pilier central de celle-ci, il comprend que ce que l'extravagance de la jeunesse lui avait fait adorer n'est qu'éphémère. Pour un homme qui voulait être mordu pour caresser du bout des doigts l'éternité, pour l'embrasser corps et âme, il est clair que tout ce qui n'est pas à long terme n'est pas intéressant. Sédentaire dans le sang, dans la peau, il n'accepte pas qu'on puisse aller contre sa routine. Et tout au long de sa vie, il lui semble que plusieurs vampires lui ont mis des bâtons dans les roues à ce niveau.

Alors certes, il voulait être vampire et maintenant qu'il l'est, il est loin de le regretter. Ce n'est pas pour autant que Ketsueki éprouve une quelconque attache à la société vampirique. Lorsque la solitude lui pesa trop, il prit sous son aile un jeune homme qu'il avait lui-même scrupuleusement choisis. Fin de l'histoire...

◈ Histoire :
Un petit garçon était assis sur un banc trop haut pour lui. Ses mains fines et délicates aux doigts déjà fort longs sont posées contre le siège de manière à garder son équilibre précaire. Ses petites jambes s'agitent d'avant en arrière dans le vide sans qu'il ne s'en aperçoive réellement. Ce petit garçon, c'est l'être humain, fragile et éphémère, que fut un jour Ketsueki. Il répondait alors au doux prénom d'Iezane, choix de sa mère juste avant qu'elle n'accouche et, ainsi, perde la vie. Une histoire triste comme il s'en faisait néanmoins souvent à l'époque où les connaissances médicales étaient moindre, ce qui rendait le fait presque banal. On s'y attardait quelques secondes. On disait « pauvre enfant ». Puis, on changeait de sujet. La pluie, le beau temps, les récoltes... Iezane n'avait jamais connu sa mère. Le manque d'une présence féminine ne se faisait pas sentir, sa grande soeur prenant soin de la famille comme une femme aurait dût le faire.

Et à côté de ce petit garçon, l'homme qui s'était enfermé dans son métier lorsque la vie avait quitté sa femme lors de son deuxième accouchement -quatrième, en vérité, mais Iezane et Shidori furent les seuls à survivre- polissait avec habileté de magnifiques pierres précieuses. Il se souvenait encore de l'odeur qui se dégageait dans la pièce, un mélange d'épices, d'herbe fraîches à cause de la fenêtre ouverte et de brûlé, dût aux pierres qui se faisaient polir. C'était un lieu qu'Iezane avait toujours aimé par-dessus tout. Et bien qu'il fut très jeune, il caressait l'espoir que son père lui apprenne un jour l'art de l'orfèvrerie, noble tâche qui faisait vivre leur famille depuis trois générations, bientôt quatre.

« Apprend-moi ! », réclame l'enfant pour la troisième fois aujourd'hui, déjà. « Je suis grand, maintenant, papa... Je veux faire, moi aussi ! »

Pour toute réponse, l'homme qui, avec les années, s'apparentait davantage à un ermite, grogne. À la vérité, peut-être qu'Iezane n'aimait pas vraiment le métier d'orfèvre. Peut-être ne s'y aurait-il jamais vraiment attardé si son père n'avait pas davantage été intéressé par ses bijoux que par ses enfants. Mais, le métier avait complètement engloutit son père... et Iezane savait que la seule façon de se faire voir de lui, c'était de devenir doué dans ce domaine bien précis. Alors, doué il serait ! Mais, le vieil homme ne voulait jamais le laisser faire... Et vrai qu'à sept ans, on est rarement apte à manipuler des instruments comme ceux que nécessites la joaillerie. Or, lorsqu'Iezane avait une idée dans le crâne, il ne la lâchait pas...

Et de fait, alors que son père se lève de son poste de travail, le tissu de son hakama bruissant au rythme de ses pas, Iezane décide que c'est là qu'il apprendra, avec ou sans l'homme. Ce dernier disparaît dans la pièce voisine, assurément pour aller se servir encore une fois de ce satané sake bon marché qui avait une odeur infecte et qu'Iezane détestait pour avoir été obligé d'en boire plusieurs fois lorsqu'il était trop turbulent. L'enfant se lève à son tour, Il étire un peu le cou pour mieux voir la surface de travail, puis grimpe sur la chaise de son père. Il hésite un moment, observe bien la porte par laquelle le paternel a disparu, histoire de ne pas se faire prendre la main dans le sac... et finalement, ses petites mains attrapent un magnifique joyau. Son préféré... Un rubis, il en était sûr. En fait, même s'il voulait se convaincre qu'il avait ça dans le sang, il le savait tout simplement parce que son père avait marmonné quelque chose à propos de rubis reçus au matin, ce qui signifiait que c'était une grosse commande et qu'il allait être très -trop- occupé dans les prochains jours.

Iezane oublie qu'il voulait apprendre. Son regard se perd sur les multiples facettes de la pierre précieuses, hagards. C'était tout bonnement magnifique et ça l'hypnotisait carrément. Il n'avait pas le droit de toucher au travail de papa, naturellement... C'était la première fois qu'il pouvait sentir la douceur de cette pierre précieuse déjà polie sous ses doigts. Sa taille était telle qu'il ressentait bien son poids dans sa main et dans son poignet. Et soudainement... Un cri.

« IEZANE !! », hurle son père d'une voix tonitruante. « Lâche ça tout de suite !! Petit voyou !! »

Iezane a une petite exclamation de peur, surpris par l'arrivée soudaine de l'homme. Il sursaute, se tournant brusquement vers son père. Et au même moment, la chaise sur laquelle il avait posé ses petits pieds tremble. La silhouette frêle tombe rudement au sol, sa tête heurtant un coin du bureau. Des étoiles dansent devant ses yeux et ce n'est que lorsque son père recommence à hurler qu'Iezane se rend compte qu'il a laissé tomber la pierre précieuse... sur le plancher. Mais pas que. Elle roule et alors qu'elle semble avoir une conscience propre, se dirigeant inévitablement vers une fente dans le plancher, le père d'Iezane court vers celle-ci. Le bout d'un de ses pieds rencontre durement les côtes de son enfant. Non, il ne l'a pas fait exprès... Mais Iezane est sur son chemin. Et qu'importe que ce petit empoté se soit blessé ! Quel faiblard...

« Lève-toi, pour l'amour de Bouddha ! Lève-toi, espère de sombre crétin ! »

La pierre précieuse a déjà disparue dans le plancher pour atterrir Bouddha seul sait où. Vive, la main de son père s'abat sur la petite joue déjà emplie de larmes, tant de douleur que de peur. Iezane déteste l'orfèvrerie... Il deviendra le meilleur. Iezane déteste les rubis... Il deviendra Ketsueki Rubii.


*****


Incliné, les yeux rivés au sol et un air solennel peint sur son beau visage de marbre, Iezane présente à l'Empereur, les bras tendus, un coussin de velours dans les mains, les dernières pièces qui lui sont destinés. Des émeraudes magnifiques toutes montées sur de l'or le plus pur possible sans qu'il ne soit trop délicat pour être inconfortable. Bague, collier, bracelet et couronne légère... voilà le cadeau d'anniversaire de l'Empereur à sa fille aînée. Une bagatelle pour un homme d'un tel rang, Iezane l'avait appris depuis fort longtemps. Entre ses doigts expérimentés ne passaient plus que des pierres précieuses et semi-précieuses, ainsi que quelques trouvailles de son cru qui ne portaient même pas encore de noms. Il savait où acheter et qui allait voir pour avoir le meilleur stock... et nul n'aurait mis sa parole en doute lorsqu'il présentait des pièces d'une telle beauté à l'homme pour qui il travaillait officiellement, soit l'Empereur de Heian-kyô lui-même, capitale du Japon à cette époque.

Les temps sont troubles. Les paysans meurent de faims pour la plupart... Mais, l'Empereur n'est pas homme à se priver. Et qui aurait songé à l'y forcer ? Alors, Iezane ne manquait pour sa part pas de pain sur la table, ni de vin dans sa coupe. Le sake ? N'essayez pas de lui en faire ingérer, il risque de faire une crise. On murmure que voilà un homme bien étrange et pourtant, alors qu'elles le voient passer devant elles dans son kimono impeccablement mis, avec ses très longs cheveux toujours coiffés de cette même façon sans reproche et ses airs nobles, mais distants, les femmes soupirent. Elles se l'arracheraient bien, si ce n'était qu'il ne se retourne pas vers elles. toujours, Iezane est marié à son métier... Et nul ne tente réellement de l'en éloigner, sachant déjà que la mission est impossible à accomplir. Rien ni personne ne pourra séparer Iezane de l'orfèvrerie. Et pourtant, il déteste toujours autant son art pour des raisons purement personnelles dont personne ne se souvient. Sa soeur, car elle est décédée un peu avant les onze ans d'Iezane d'une fièvre puissante. Son père, car il est trop occupé à dessoûler pour mieux boire à nouveau. Et le reste du monde parce qu'Iezane ne se confie pas.

L'Empereur se lève, honneur pour Iezane qui sait fort bien que cet homme ne se déplace pas pour qui que ce soit. Il observe un moment les pièces, imperturbable... et finalement, un fin sourire étire ses lèvres cupides. D'un mouvement, il ordonne à un de ses hommes d'effectuer la transaction. Le coussin disparaît, remplacé par une bourse.

« Parfait, parfait... », murmure l'Empereur, perdu momentanément dans ses pensées. « Parfait, comme toujours, très cher... »

Nouvelle marque d'hésitation... Et finalement, toujours porteur de ce sourire un peu inquiétant, l'Empereur fait signe à Iezane de se relever, ce que l'homme fait sans hésiter.

« Iezane... J'ai cru savoir que tu nourrissais depuis très longtemps le désir étonnant de rencontrer mon plus fidèle conseiller... », se moque légèrement l'Empereur, son regard noir brillant d'une lueur étonnante. « Je ne veux pas connaître tes motivations... Mais ce souhait te sera accordé. J'espère que tu feras... bon usage de cette rencontre. »

Et, sur ces mots mystérieux, le puissant homme lui fait signe de quitter la salle, sous le regard étonné d'Iezane. Il n'avait jamais fait mention de ce désir à qui que ce soit, ne serait-ce qu'à lui-même, par écrit. S'il ne parlait pas vraiment à qui que ce soit, l'orfèvre avait besoin, parfois, de coucher ses pensées sur papier. Était-ce vraiment ça... ? Non. Les choses venaient toujours à se savoir, quoi qu'elles furent. Alors, tout en s'inclinant, ne tournant pas le dos à l'Empereur, Iezane s'éloigne lentement, le coeur battant la chamade. C'est donc ça ? Il allait enfin savoir...


*****


Mais savoir quoi, au juste ? Les rumeurs... mais pas qu'elles, car Iezane avait fait des recherches, prétendaient parfois que le conseiller de l'Empereur avait « toujours » été là. Que depuis des générations, il prodiguait ses précieux conseils et, quasi aveuglément, on l'écoutait. Qu'il avait, au delà de cette précieuse immortalité à laquelle Iezane voulait croire, un charisme hors du commun et qu'il savait fort bien comment l'utiliser. Un homme qui ne se laissait pas impressionner. Qui, en dépit de sa peau lisse, de son maintient jeune, de ses membres solides, avait le regard d'un vieillard. Que croire ? Iezane avait déjà aperçu l'homme au détour d'un couloir, toujours la nuit. Il était... magnifique... Et s'il ne se laissait lui-même pas tenter à ces jeux pervers et mal vus, Iezane ne pouvait nier qu'il l'attirait. C'était particuliers et loin d'être uniquement sexuel... C'était ce charisme fou dont on parlait, sûrement. Il devait savoir.

Ainsi, une nuit, on frappa à la porte de ses appartements privés. Ceux-ci se tenaient dans une aile attenante au palais impérial, ce qui n'était pas rien pour un simple orfèvre. Mais, c'est ainsi lorsqu'on a la faveur de la famille impériale. Iezane se souvient de cette soirée comme si c'était hier... Il se lève, un peu hagard, cherchant rapidement de quoi se vêtir un minimum. Le premier morceau de vêtement qui lui tombe sous la main est bon et de fait, il s'enveloppe dans un vieux kimono qu'il ne porte plus que dans sa chambre. Il ouvre, prêt à renvoyer l'imprudent avec pertes et fracas... mais s'arrête net dans son élan. Pendant un long moment, son regard ne peut se détacher de l'apparition qu'il a juste là, sous son nez. C'est une voix douce comme le vent, mais légèrement impérative par habitude qui l'éveille finalement.

« Vous êtes Iezane, l'orfèvre. », murmure l'homme, son charme semblant se décupler à cet instant précis. « Il m'a été dit que vous vouliez me voir... Peut-être pourriez-vous au moins me laisser entrer ? »

Iezane est conscient d'être dans un état épouvantable... et de fait, il a la décence de rougir légèrement, lui qui n'affichait jamais cette teinte rosée propre à la gêne ! Il recule, invitant d'une inclinaison du torse et de la tête le conseiller à entrer, car ce n'est nul autre que lui qui a fait le déplacement pour cette rencontre en laquelle il n'avait pas voulu croire, au risque d'être déçu. La porte coulissant est à nouveau poussée par une main qui aurait sûrement été tremblante si ce n'était de l'entraînement qu'il avait à manipuler des joyaux parfois minuscules. Et finalement, la tête toujours basse, il se tourne vers le conseiller.

« Bonsoir, Naozumi-san. Je... ne suis pas présentable, pardonnez-moi. », commence lentement Iezane, retrouvant néanmoins petit à petit son mordant habituel. « Il ne m'avait pas été annoncé que vous viendriez me rendre visite. »

Un rire légèrement moqueur franchit les lèvres pâles de Naozumi. L'homme s'arrête pile en face de la fenêtre. Savait-il qu'ainsi, le clair de lune faisait briller ses cheveux d'un noir si profond qu'ils en avaient des reflets bleutés perçant ? Que cette longue cascade de cheveux savamment retenue vers l'arrière, puis au sommet de son crâne, mettait en évidence le magnifique bijou qui les retenait ? Savait-il ô combien Iezane était troublé de constater que cette pince magnifique, c'est lui qui l'avait fabriquée ? Ses lèvres d'un rose pâle se dessinaient parfaitement sur un visage à l'épiderme de cristal qui, visiblement, ne possédait aucun défaut. Son regard allongé était parfaitement symétrique, troublant de par ce fait. Un oeil de chat... oui, voilà pourquoi ce regard était si perçant. La longue silhouette -presque plus que la sienne !- était parfaitement dessinée et si pas délicate, néanmoins pas tout à fait masculine non plus.

Ce petit examen se passa rapidement et pourtant, Naozumi sembla le remarquer et s'y plaire, bien que son attitude fut toujours un peu hautaine de moqueuse. Ce n'est que lorsque Iezane eût la décence de détourner le regard qu'il repris la parole.

« Vous ne pourriez être plus intéressant, n'ayez crainte. », susurre la vipère -car à présent, Iezane était certain que c'en était une-, ne doutant visiblement pas une seule seconde d'elle-même. « Vous intéressez-vous à moi pour mon rang, Iezane ? Ou pour quelque chose de bien plus intéressant... ? »

La conversation qu'ils eurent ce soir-là faillit plonger Iezane dans une profonde folie, par simple abnégation. Et pourtant, une petite semaine plus tard, c'est lui qui se présentait à la porte du vampire... Le reste, ce n'est que de l'histoire. L'histoire d'un homme qui dût faire ses preuves, demandant lui-même une immortalité qu'on rechigna à lui donner. Peut-être plus par jeu, néanmoins, car finalement, il fut vampirisé deux ans plus tard, par Naozumi, son amant.


*****


Ketsueki se souvient encore de la terrible guerre qui eût lieu lorsque le shogunat s'attribua les pouvoirs de l'état et de l'empereur. De l'odeur du sang qui, malgré son état de vampire, en vint à l'écoeurer tant elle était entêtante. De la poussière, sur ses mains, vestige d'un amour qui plus jamais ne pourrait être consumé. Est-ce que c'est à ce moment qu'il eût besoin de faire une pause ? De quitter Iezane pour de bon ? Peut-être... car tout ce qui le rattachait à cette vie-là, c'était Naozumi, un homme pour qui il aurait probablement tout donné, mais qui, en retour, en aurait sûrement fait de même avec lui. Ce très ancien vampire cumulait facilement le millier d'années lorsqu'il lui fut pris. Et la colère sourde de Ketsueki fut ensevelie sous sa froideur légendaire. À partir de ce moment, il n'était non plus Iezane, mais Ketsueki Rubii. C'est sous le prénom de Rubii qu'on le connaissait et le respectait, alors qu'il s'établit à Edo, prenant sous sa responsabilité une maison de joie.

L'orfèvrerie ? Morte avec Naozumi... À partir de ce moment, il ne veut plus en entendre parler. C'est la fin d'une vie... et le début d'une autre. Il a du mal dans cette nouvelle vie, néanmoins et sa maison de joie ne prospère pas comme elle aurait dût. Il fini par prendre une retraite anticipée grâce à la fortune qu'il avait amassé, ainsi que celle de Naozumi qui lui revenait entièrement, non pas légalement, mais moralement. Alors, il la prit... et recommença.

*****


S'il avait encore respiré, Ketsueki savait qu'il aurait eu le souffle drôlement court. Il offre un sourire amoureux et doux à l'homme qui partage sa couche, se penchant une dernière fois pour baiser ses lèvres en coeur. Son nez rencontre doucement le bout de celui de Kuromiya Sensui alors que l'autre... détourne la tête. Ketsueki fronce les sourcils, mais n'ajoute rien, se laissant seulement retomber dans le lit. D'une main, il rabat les couvertures par-dessus leurs deux corps nus cumulant à eux deux une chaleur probablement démentielle. Les membres encore tremblants de cette nouvelle preuve de leur amour, il ferme les yeux, prêt à se laisser glisser dans un sommeil artificiel s'il le faut pour faire plaisir à Sensui.

Parfois, il arrivait à l'autre vampire d'avoir des petites sautes d'humeur. Jamais rien de grave, en règle générale. On apprend à se connaître en cinquante ans après tout, n'est-ce pas ? De fait, Ketsueki ne s'alarme pas, murmurant seulement avec tendresse :

« Tu es d'une bien mauvaise humeur ce soir, koibito. Laisse-moi te changer les idées encore un petit peu... »

Il n'y avait bien qu'avec Sensui qu'il avait réussi à retrouver un semblant de vie commune. Depuis la mort de Naozume, il s'était à nouveau refermé comme une coquille. Et maintenant, il était épanouis, sortait en société, avait même des amis... C'était un tout nouveau Ketsueki. D'ailleurs, il avait abandonné son prénom de « Rubii », passant seulement à Ketsueki. Et pour les papiers, Abarai faisait parfaitement l'affaire. L'homme invite Sensui à passer sur le ventre, histoire de le masser un petit peu... Il adorait sentir cette peau de soie sous ses doigts fins et habiles. Le corps de Sen' le faisait rêver... C'était une pure merveille que de le voir se mouvoir lors des moments d'amour. Rien n'aurait pu lui retirer cette joie... Rien... Sauf Sensui lui-même.


*****


Le regard grave d'un homme qui en a trop vu dans sa longue vie est posé sur un adolescent trop entêté. Doux, naïf, calme... et pourtant, c'est incroyable à quel point ce jeune homme ne lâche pas l'affaire. Ça commençait d'ailleurs à ennuyer Ketsueki... pour la simple et bonne raison qu'il accordait de plus en plus d'attention au petit Haine. Leur rencontre s'était faite un petit mois plus tôt, à peine. C'était extrêmement court pour Ketsueki. Trop long pour Haine, probablement, dans sa perspective toute humaine du temps. Et si le magnifique jeune homme était encore une fois venu le voir au Candies & Leather, son tout nouvel investissement qui, cette fois, avait pris son envol, c'était pour être mordu... Mais pas question d'avoir un calice. De toute façon, Haine avait été clair : il voulait être vampire.

Peut-être que Ketsueki n'aurait jamais craqué si ce n'était que de sa propre histoire... Car bien qu'il ouvre à présent la bouche pour affirmer quelque chose de loufoque qui, il le sait, saura néanmoins répondre aux attentes d'Haine, c'était cette ressemblance avec ses propres envies lorsque lui-même était homme qui le poussait à cet acte irrationnel.

« Je ne le ferai que pour une raison... », commence lentement Ketsueki, le regard grave. « Tu es une magnifique petite créature qui mérite amplement que cette beauté précieuse et innocente soit conservée. Mais, ne me déçoit pas. Tu seras mon fils vampirique et par conséquent, tu auras envers moi des devoirs moraux tout comme le contraire sera vrai. Je t'interdis de m'abandonner... »

Et sur ce, le vampire se penche sur la jolie gorge offerte. Le sang pulse à la jugulaire, il le sent, il l'entend... Ses papilles pourtant mortes veulent y goûter là, maintenant. Et s'il n'avait pas encore mangé, le festin s'annonçait délectable...

En effet, Haine ne le quitta jamais. Enfermé dans une cage d'or et de rubis, il ne songe probablement même pas à prendre les clés de sa liberté. Et quiconque tente de toucher un seul cheveux de SON Haine, Ketsueki le tue sans aucune considération. Il préserve tout d'Haine... De son innocence juvénile à sa beauté de nymphe, sans oublier sa virginité si précieuse... Ketsueki est un être singulier... Impossible à satisfaire, parfois dangereux, même. Mais, Haine ne s'est jamais détourné de lui. Pas comme certains autres...


Derrière l'écran


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◈ Présence sur 7 : 7 !
◈ Comment avez-vous connu le forum ? C'est le miens <3
◈ Et maintenant le code ? Je m'auto-valide, peu importe ce que Fubuki peut en penser =D



Dernière édition par Abarai Ketsueki le Dim 4 Mar - 6:28, édité 7 fois
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Abarai Ketsueki


Abarai Ketsueki

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MessageSujet: Re: Abarai Ketsueki   Abarai Ketsueki Icon_minitime1Mar 14 Fév - 1:55



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Abarai Ketsueki
« Le 03 octobre 2008 »


Profil complet


◈ Surnom : Aucun.
◈ Nom/prénom pris par le passé : Ketsueki Rubii
◈ Âge physique : Début trentaine
◈ Âge réel : Approximativement 725 ans.
◈ Date de naissance humaine : Inconnue.
◈ Date de naissance vampirique : Inconnue.
◈ Nationalité : Japonaise
◈ Sexe : F { } | M {√}
◈ Ville de résidence : Tôkyô.
◈ Autres résidences connues : Il aurait une résidence à Tôkyô, en bordure de la ville, mais il ne semble pas s'y rendre souvent. Très sédentaire, depuis qu'il a acquis le Candies & Leather, il ne bouge plus vraiment.


Activités


◈ Métier : Propriétaire du Candies & Leather.
◈ Activité vampirique : Détaché de la société vampirique, bien qu'il semble respecter ses lois. Très discret.
◈ Autre : Était orfèvre, travaillant pour l'empereur à l'époque. Il semble avoir abandonné le métier depuis longtemps malgré plusieurs demandes.


Relations


◈ Vampires : Il un fils vampirique, Kindaichi Haine. Il semble plutôt à l'écart de la société vampirique, n'ayant que peu de contacts avec les autres. On lui connait une relation passée avec Kuromiya Sensui.
◈ Humains : Aucune relation connue. Il semble se croire au-dessus des relations humaines, comme bon nombre de vieux vampires.
◈ Calice : Aucun.


Autres


◈ Signe distinctif : Aucun connu.
◈ Notes supplémentaires :



Dernière édition par Abarai Ketsueki le Sam 18 Fév - 0:30, édité 2 fois
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Murakami Fubuki


Murakami Fubuki

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MessageSujet: Re: Abarai Ketsueki   Abarai Ketsueki Icon_minitime1Mer 15 Fév - 0:07


Ben voyons è_é
Rebienvenue ! ^^

*Déçue quand même de pas avoir de code à valider =(*


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Abarai Ketsueki


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MessageSujet: Re: Abarai Ketsueki   Abarai Ketsueki Icon_minitime1Ven 17 Fév - 18:55


La prochaine fois é_è

Merci =D

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Anonymous


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MessageSujet: Re: Abarai Ketsueki   Abarai Ketsueki Icon_minitime1Dim 26 Fév - 17:32


Rebienvenue :DD
C'est moi ou tous tes personnages sont presque tous méchants é.è
Sinon c'est pas dur de faire tant de personnages et de Rps *fuit en courant*

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Abarai Ketsueki


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MessageSujet: Re: Abarai Ketsueki   Abarai Ketsueki Icon_minitime1Dim 26 Fév - 18:24


Nah, Junya est une perle !

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Kuromiya Sensui


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MessageSujet: Re: Abarai Ketsueki   Abarai Ketsueki Icon_minitime1Dim 26 Fév - 20:01


Makoto n'est pas vraiment méchant non plus !

Et Mady <3

Edit : en fait Shinnosuke non plus xD

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MessageSujet: Re: Abarai Ketsueki   Abarai Ketsueki Icon_minitime1Dim 26 Fév - 22:29


En fait je joue plein de gentils, c'est les gens qui veulent que des liens avec mes méchants xD

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MessageSujet: Re: Abarai Ketsueki   Abarai Ketsueki Icon_minitime1Dim 4 Mar - 4:59


J'y ai mis le temps... Mais me voici ! Je m'auto-valide parce que je suis trop forte, bien sûr o/

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MessageSujet: Re: Abarai Ketsueki   Abarai Ketsueki Icon_minitime1




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