Hiraiwa Shiro« Mieux vaut entendre parler du roi que de le voir »Le commencement...
๑ Âge physique : 34 ans environ
๑ Âge réel : 620 ans
๑ Date de naissance : Né à l'époque Muromachi, vers les années 1390, estime t-on.
๑ Ville natale : Tôkyô
๑ Nationalité : Japonais
๑ Sexe : F {} | M {√}
๑ Métier : Second membre du Conseil Vampirique
๑ Groupe : Conseil
Qui êtes-vous ?
๑ Caractère :
Détestable. Shiro est détestable, mais seulement si on le connaît vraiment, seulement si il souhaite agacer son interlocuteur, seulement si il a envie de dévoiler cette partie-là de lui. Affichant constamment un visage charmant dont lui seul a le secret, il est difficile de deviner son côté calculateur. Il a toujours l'air tellement posé et tellement sincère qu'on ne l'imaginerait pas si fourbe et si rusé. Mais ne vous laissez pas berner. Shiro pense à tout, il voit plus loin que ce qu'il feint de voir, et c'est ce qui en fait un être si dangereux. Ses ambitions le rendent toujours plus envieux, toujours plus jaloux, et la seule chose à laquelle il pense en regardant les gens au-dessus de lui, c'est à la manière de les faire tomber au plus bas. Il se sent toujours obligé de faire preuve d'anticipation afin de ne pas être pas pris au dépourvu, car il déteste ça. Tout doit être réfléchi; les actes, les paroles et les pensées ont toutes une conséquence. Il se doit d'en jouer afin de prévoir le coup suivant qui se joue sur l'échiquier géant qu'est la vie. Prévenir avant de guérir. C'est ce qu'il aime.
Il est facile, en connaissant ce côté réfléchi de sa personne, de se douter qu'il est également fait d'une grande intransigeance. Avec Shiro, les compromis n'existent pas. Tout doit être fait correctement, et il n'y a pas de marge d'erreur tolérée. Incroyablement sévère, il ne supporte pas que l'on fasse preuve d'un tant soit peu d'à peu près – l'à peu près l'irrite. Le bon côté des choses, c'est que les lois sont toujours appliquées avec lui; pas d'oublis. Toujours très fidèle à son statut de membre du Conseil, il montre l'exemple et ne fait jamais preuve de favoritisme ou de quoi que ce soit du genre. Corruption et déliquescence n'ont pas de raison d'être sous son joug.
Le vampire est donc quelqu'un de très dur et d'intraitable, c'est probablement ce qui le rend si insensible. Éduqué d'une main de fer par son père, il a mis de côté ses émotions afin de se concentrer sur ses objectifs à remplir, et cela l'a toujours beaucoup aidé. D'ailleurs, cette éducation à la dure et son ancien train de vie très strict l'ont attaché aux coutumes du pays. Malgré les décennies, il est toujours resté très traditionnel, ce qui, aux yeux des gens, pourrait faire de lui quelqu'un de relativement « vieux jeu ». Il l'assume cependant totalement, car son insensibilité le rend imperméable aux critiques des autres sur sa petite personne. Du moment qu'il parvient à se hisser en haut, rien n'a vraiment d'importance pour lui.
๑ Physique :
Aidé par sa nature de vampire, Shiro a conservé les traits de ses trente-quatre ans. Issu d'une famille qui s'était élevée dans l'échelle sociale, il avait tout de même bénéficié d'une certaine richesse et d'un certain luxe, ce qui a très probablement contribué à épanouir sa beauté. Puisque le physique était la première chose que l'on voyait de quelqu'un, et étant donné qu'il s'était créé ce visage de soi-disant gentilhomme, Shiro a toujours pris soin de lui. Il devait être beau à voir. On devait avoir confiance en lui. Ainsi, il s'est toujours assuré de ne pas s'abîmer. Ayant appartenu à une élite militaire, il a appris à se battre et s'est musclé. La vie était assez dure à cette époque, et si l'on était de faible constitution, elle était encore plus pénible.
En bonne santé, Shiro n'a jamais dédaigné un exercice pour se maintenir en forme. Il reste relativement mince, mais plus musclé que la moyenne, légèrement plus carré, tout en étant de taille normale, pour un homme japonais. D'ailleurs, comme la plupart des asiatiques, ses cheveux et ses yeux sont très noirs. Lorsqu'il était encore humain, sa peau était légèrement hâlée par le soleil car il lui arrivait régulièrement de faire du chemin dans les campagnes japonaises, mais devenu vampire, elle a blanchi, pâli et il ne prendrait plus le risque de rencontrer la lumière naturelle. Cette peau de porcelaine lui confère un teint très noble, comme pur, éthéré et angélique. Ce n'est pourtant que pour mieux dissimuler le monstre qui se cache derrière ce masque.
Il est bien évidemment paradoxal de parler de masque quand on voit ce que Shiro peut faire de son visage. Il adapte ses expressions à l'image qu'il veut refléter, capable du plus beau sourire comme d'une grimace cruelle à souhait. Trompeur, fourbe et rusé, il n'a aucun scrupule à se faire passer pour ce qu'il n'est pas, du moment que cela sert ses objectifs personnels. Lorsqu'il n'est pas occupé à jouer un rôle, il arbore ce petit air calme et posé, telle une statue, à présent trop âgé pour se souvenir réellement de comment agir tel un humain. Il ne respire pas, cligne rarement des yeux, et pourtant, garde une grande prestance grâce à son charisme et sa verve.
Si Shiro est un homme sérieux et droit, ses choix vestimentaires le montrent bien. Des teintes sombres, des coupes simples, l'excentricité accrue n'est pas pour lui. Au fil des ans, il s'est toujours adapté pour rester « dans le coup », et prend toujours soin de ne pas porter des vêtements trop longtemps passés de mode. Si cet effort de sa part est la seule chose qui l'ennuie vraiment, il le fait quand même, et parvient presque alors à se faire passer pour un humain lorsqu'il essaye vraiment. Il porte quelques bijoux, mais rien non plus de très clinquant, et il porte constamment une chevalière sur laquelle il a fait graver le Kamon, l’armorie familiale, représentée par une fleur de Narcisse.
๑ Signe Distinctif : Shiro a une cicatrice au milieu du torse, dernière blessure de sa vie d'humain. La lame qui l'a transpercé a laissé une ligne fine et de quelques centimètres, dans son dos et sur sa poitrine.
D'où venez-vous ?
๑ Les vampires ? : Shiro a découvert l'existence des vampire le jour même où il en est devenu un. Jusqu'alors totalement ignorant de ce monde qui s'étendait dans l'ombre, sous ses yeux, il a tout appris afin de devenir le meilleur. Sa mentor ne le fut pas longtemps, mais Shiro était un jeune vampire habile et doué, sûr de lui, et il parvint à s'occuper seul de lui jusqu'à aujourd'hui. Ses capacités et son grand âge lui ont permit d'intégrer le Conseil et d'obtenir un siège près de la fondatrice, même si ses ambitions sont au-dessus de ça...
๑ Histoire :
«
Mon fils, tu seras quelqu'un. »
Son père, lui, était quelqu'un. La famille avait gravi les marches de l'échelle sociale l'une après l'autre, et son géniteur était à présent membre à part entière d'une élite militaire – laquelle il intégrerait sûrement, une fois en âge. A cette époque, le Japon était en crise. Les Shoguns s'affrontait, la guerre déchirait des familles entières et répandait du sang sur les terres de l'Empire du soleil levant. Shiro n'était qu'un enfant, mais les enfants comprennent tout. Même si ils ne saisissent pas le sens des choses, ils savent reconnaître la haine, la colère, la peur et la tristesse. Et Shiro reconnaissait tout cela. Et en contemplant le ciel tâché de rouge, il avait l'impression d'entendre les soldats hurler à la mort. La vie pour le petit Shiro ne fut pas pénible. Son père était sévère et respecté de tout le village, et le fils le trouvait toujours incroyablement méchant. Il ne l'aimait pas. Cependant, la vie n'était pas pénible. Ce n'était, se disait-il, qu'une simple formalité, et il suivit les conseils et les ordres de son père et supérieur tout le long de ses jeunes années. Il était déjà en ces temps-là un petit calculateur. Il savait qu'un jour il obtiendrait la place du géniteur, et l'idée d'avoir autant de pouvoir le grisait. Il était un enfant trop intelligent, et c'était ce qui le rendait si cruel et si anticipateur. Il ne croyait ni au destin, ni au karma. Un homme forge son avenir de ses propres mains, lui avait dit et répété son père, et Shiro comptait bien agir de la sorte...
Ce n'est que lorsque son père décéda brusquement, emporté par quelque mal dont la famille ne fut jamais informée, que Shiro, déjà adulte, décida de renverser les choses. Il ne sut jamais non plus la vraie raison du décès de son père, car l'homme était aux côté de ses supérieurs d'armée quand le mal arriva. Mort en héros au combat ? Terrassé par une maladie que transportait un cadavre ? Shiro n'en avait que faire. Il avait déjà dépassé depuis longtemps la vingtaine, et se hissait ainsi que l'avait voulu son père au sein de l'élite militaire qu'il avait intégrée dès qu'il fut en âge de se battre. Au sien de cette armée, un petit groupe de valeureux samouraïs avaient été laissés pour compte pour une raison qu'il ignorait – leur milieu d'origine, leur attitudes, leurs talents inexistants ? Et Shiro... Shiro, fourbe, calculateur, rusé... Shiro les vit et leur tendit la main. Il n'était pas particulièrement imposant, mais son port altier d'une certaine noblesse et la réputation de feu son père avaient fait de lui un homme au-dessus du commun des mortels. Ses belles paroles et son esprit acéré vinrent très vite à bout des quelques doutes qui auraient pu persister dans l'esprit de ces samouraïs, et ils jurèrent fidélité à leur nouveau seigneur.
Avec ses nouveaux hommes, Shiro joua avec le feu. Ils s'installèrent dans un village qu'ils firent semblant de protéger avec honneur et courage, alors qu'en vérité leurs crimes perfides souillaient leurs esprits impurs. Ce n'était que pour faire semblant, et les seuls coupables n'avaient jamais été que les défenseurs eux-mêmes. Shiro n'avait de cesse de se montrer plus inventif, se gardant le beau rôle aux yeux des villageois, cachant avec habileté ses véritables intentions. La naïveté des habitants du village le touchait tout en l'amusant; sûrement n'était-il pas capable d'assez d'empathie pour ressentir le moindre soupçon de culpabilité. Pour lui, tout cela n'était qu'une expérience. Il voulait savoir jusqu'où il pouvait aller, il se demandait si son vrai visage pouvait être un jour découvert, il avait soif de pouvoir. Une montée d'adrénaline le traversait quand il pensait que n'importe qui pouvait surgir et crier à l'imposteur. Aussi ferme et sévère que son père, il menait ses hommes d'une main de fer. Diriger et commander lui plaisait. Énormément. Lui qui avait si longtemps suivi pouvait à présent prendre cette place qu'il avait tellement désirée. Exaltant. Il était en haut, et jamais il ne voulait redescendre.
Soi-disant protecteur du village, on avait confiance en lui. Il côtoyait ses victimes le sourire aux lèvres, son honneur de guerrier traînant dans la boue, totalement oublié, totalement délaissé. Qu'importe l'honneur, il avait ce pouvoir tant convoité. Son charme et son ambition lui permirent de trouver une femme. Elle était plus jeune que lui, le teint de porcelaine et les cheveux ébène, une beauté rare et vierge qui lui était promise. Shiro la fit rêver en lui parlant d'amour et d'avenir, et elle semblait comblée par cet homme qui lui faisait la cour. La cérémonie fut célébrée dans la plus grande joie et ce jour-là Shiro sut que les limites étaient encore très loin. Il avait une telle liberté d'action que cela l'excitait au plus haut point. Rien ne pourrait stopper ses incommensurables ambitions. Il se sentait tout-puissant. Il prit la virginité de cette femme comme un trophée qui prouvait tout son talent de manipulateur.
Le monde lui appartiendrait. Il serait quelqu'un.
Les choses commencèrent à aller mal quand un de ses samouraïs commença à s'insurger. Shiro se montrait de plus en plus carré et de moins en moins tolérant, si bien qu'il régnait à présent sur le clan comme un dictateur. Il était en haut et il le montrait, mais l'un de ses hommes convoitait cette place, tout comme Shiro quelques années auparavant. Jalousie et haine prirent le dessus, et cet homme qu'il avait dirigé durant toutes ces années s'attaqua à lui. Il voulait marquer la fin du règle de Shiro. Cela se passa un soir. Le ciel était sombre, la lune voilée par des nuages gris, et la nuit était épaisse. On ne voyait rien. Shiro regagnait sa maison quand son corps fut secoué par un spasme de douleur qu'il n'expliqua pas sur le moment. Cette souffrance semblait venir de très loin, et d'un coup, elle se concentra en un seul point, au milieu de sa poitrine. La lame du katana, tranchante comme jamais, avait transpercé son corps. La lame était glaciale, et sa plaie était brûlante. Le katana quitta sa chair, et son corps fut à nouveau secoué par un dernier spasme alors que toutes ses forces le quittaient. Il n'avait pas fait un seul bruit. Il tombait et vit ce visage déformé par la haine. Cet homme qu'il avait côtoyé, aimé, à qui il avait tendu la main. Cet homme l'avait tué. Shiro rencontra le sol dans un bruit sourd, et ses gargouillis résonnèrent dans la nuit tandis qu'une giclée de sang remontait dans sa gorge. Pour la première fois de sa vie, il eut vraiment peur.
Ses jambes n'étaient plus qu'une vague sensation, tout comme le bout ses doigts. Il sentait sa plaie fourmiller alors que la chaleur quittait son corps en même temps que le sang coulait. La nuit était froide. Il respirait encore, irrégulièrement, terrassé par une incroyable douleur à chaque inspiration. Il allait mourir par terre, dans l'oubli. Il savait qu'il allait mourir. Il le savait parfaitement, et aucun doute ne subsistait dans son esprit. Tout était évident. Alors même qu'il n'était plus capable d'un seul geste et que chaque seconde qui s'égrenait sonnait le glas de sa fin, ses idées étaient parfaitement et étonnamment claires. Un bruissement. Des pas. Il agonisait en silence, et ses yeux parcoururent la nuit, quêtant la silhouette du dieu qui venait le chercher. C'était une femme. Une jeune femme, qu'il n'avait jusqu'alors jamais vu, et dont les prunelles brillaient dans l'obscurité. Shiro la contempla. Il lui demanda à ce qu'on se souvienne de lui, et dans un élan d'espoir, pria pour que la mort ne l'emporte pas. Il lui dit son nom. Hiraiwa Shiro ne mourrait pas dans l'oubli. L'inconnue s'agenouilla près de lui et l'installa contre sa poitrine. Quand les crocs de la femme vampire s'enfoncèrent dans sa chair, Shiro se sentit partir. Ses yeux se révulsèrent et une vague d'exaltation s'empara de lui. L'euphorie à n'en plus pouvoir. Un dernier souffle de vie.
Et puis, plus rien.
Il avait au fond de la bouche un goût ferreux quand il ouvrit de nouveau les yeux. Instinctivement, Shiro chercha de l'air, mais il se rendit compte qu'il n'en avait pas besoin. Il faisait nuit mais tout était aussi clair et visible que si l'on eût été le jour. Sa gorge était sèche et le brûlait. Il gratta le sol, chercha à retrouver comment se mouvoir dans ce corps qui ne semblait plus être le sien. La femme était encore là. Elle lui apprit tout. Les vampires. Le sang. Le reste. Avant que la nuit ne se termine, ils décimèrent tous les deux le village. La soif du nouveau-né ne semblait pas avoir de fin. L'idée de passer l'éternité avec cette brûlure à la gorge l'effrayait tant qu'il but plus de raison, plantant ses nouveaux crocs dans l'artère de ceux qu'il avait un jour appelés 'amis'.
Si sa mère vampirique eut un jour un nom, il ne s'en souvint jamais. Après avoir tout appris d'elle, après avoir parcouru les terres et vécut dans la nuit, après quatre-vingt longues années à ses côtés, il la tua. Les ambitions et l'envie de pouvoir de l'homme n'avaient jamais disparus, et sa 'mort' n'avait rien estompé du tout. Il ne voulait personne au-dessus de lui, et ce, même si le lien qui l'avait uni à cette femme avait été plus fort que ce qu'il n'avait jamais connu. C'était un sacrifice à faire pour s'élever, car il en fallait afin de régner.
Le monde vieillit mais lui ne bougea pas. Il alterna entre différents visages pour passer inaperçu parmi les humains. Très vite, aidé de son charme, en jouant des coudes et en jouant de son talent d'orateur, Shiro intégra le Conseil. S'élever. Il ne voulait que ça. Aujourd'hui bras droit de la Fondatrice, ce statut ne suffit pas à ses ambitions démesurées. Il jalouse la place de sa supérieure, et semble même chercher à la provoquer. Sa dernière lubie, une humaine qu'il a lui-même transformée, a l'air d'avoir fait réagir l'assistance, et le côté calculateur de Shiro n'était pas méconnu, on se doute bien qu'il a d'autres idées derrière la tête. Lesquelles, cependant ? Personne ne le sait...
Derrière l'écran
๑ Pseudo : Awful
๑ Âge : 17 ans
๑ Sexe : F {√} | M {}
๑ Avatar : GACKT {Ne pas oublier de l'écrire en Caps lock}
๑ Présence sur 7 : Tout est relatif, mais j'essaierai d'être là souvent, alors on va dire 5.
๑ Comment avez-vous connu le forum ? Le bouche z'a oreille, monsieur. Je suppose que Nadeshi a passé le mot à Marion qui a passé le mot à Lawlen qui m'a passé le mot.
๑ Et maintenant le code ? Validé par Fubuki ! 
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Mer 16 Mai - 15:35
