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 Marie ~ It's such a long, long way to fall..

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MessageSujet: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Dim 27 Mai - 21:03



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Beaudoire Marie
« Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. » Extrait de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen


Le commencement...


๑ Âge physique : 19 ans
๑ Âge réel : 241 ans
๑ Date de naissance : 15 Mai 1770
๑ Ville natale : Paris
๑ Nationalité : Française
๑ Sexe : F {√} | M {_}
๑ Métier : Pour le moment, serveuse dans un petit bar.
๑ Groupe : Vampires


Qui êtes-vous ?


๑ Caractère :
Si Marie a l’air calme, ce n’est qu’une façade. Une simple façade, bien loin de la réalité, bien loin de la complexité liée à ce vampire. Il est vrai ; l’énervement est, chez elle, une notion très peu connue. Elle n’aime pas ça, tout simplement. Pire, elle trouve l’énervement, les cris, et tout ce qui s’en suit parfaitement inutile. Ce n’est pas avec des cris que l’on fait bouger les choses, n’est-ce pas ? Alors, pourquoi s’acharner à faire des choses futiles, des choses sans intérêts ni impacts ? Oui, elle déteste également perdre son temps. C’est plus fort qu’elle, elle a constamment besoin d’avancer, d’avoir l’impression de faire des choses concrètes. Des choses qui serviront. C’est sûrement en ça qu’elle est loin d’être calme. Car, si on inclue la franchise dans le manque de calme, alors vous pouvez être sûrs que Marie l’ouvrira lorsqu’elle sentira le besoin de l’ouvrir. La demoiselle n’hésitera pas une seule seconde à dire les choses telles qu’elles sont. Elle n’aime pas mentir. Elle n’aime pas garder les choses qui la chiffonnent pour elle. C’est une personne très droite, oui, dans le sens où elle vous dira toujours ce qu’elle pense et ne cherchera pas à vous manipuler. C’est également pour ça qu’elle peut être appréciée.. Ou, bien au contraire, détestée. Elle a bien conscience que ce besoin quasi permanent de dire brutalement les choses, sans chercher à prendre des gants, peut fatalement nuire à ses relations. Mais, elle est comme ça et elle n’y peut rien. Elle ne changera pas pour faire plaisir aux autres, car elle part du principe qu’elle n’a besoin que de se plaire à elle-même pour avancer. La seule personne pour laquelle elle s’est pliée en quatre n’a été que Charlotte. Et elle n’est pas décidée à faire le moindre effort pour quoi que ce soit d’autre. Mais, qui sait, cela pourrait peut-être changer avec les bonnes rencontres ? Néanmoins, n’allez pas croire non plus que Marie n’est pas une personne amicale.

La demoiselle adore rencontrer des personnes et se lier d’amitié avec celles-ci. Ce n’est pas parce qu’elle ne fait pas d’efforts pour leur plaire – estimant qu’elle n’a pas besoin d’en faire, et qu’une amitié se construit avec le caractère de l’un et de l’autre – qu’elle ne cherche pas des contacts. Marie est extrêmement loyale, et fiable. Aussi bien amicalement qu’amoureusement parlant (même si, avouons-le, l’amour n’est pas au centre de ses préoccupations.. Etre mariée à 17 ans, par intérêt, a tendance à laisser un goût amer dans la bouche) elle n’est pas ce genre de personne à trahir pour un oui ou pour un non. Mais si on la trahie.. Ah si on la trahie.. Vous ai-je déjà dit que la notion d’énervement lui était très peu connue ? Oui ? Hé bien, dite vous que cette notion lui est aussi étrangère que la rancune lui est familière. Elle ne le cache pas, elle sait et assume être parfois trop rancunière. Mais c’est comme ça. Elle ne supporte pas le mensonge. Elle ne supporte pas la trahison. Elle ne supporte pas d’être prise pour une idiote alors qu’elle est une personne intelligente. En fait, elle ne supporte pas l’injustice, dans son ensemble, et tout ce qui tourne autour. C’est comme ça, on ne va pas la refaire. Car l’injustice, la trahison, elle l’a subit. Et elle ne le souhaite à personne. Jamais.. Et sa rencontre avec Charlotte n’a fait que de la conforter dans toutes ces notions. Car, si elle a fait des efforts pour elle – et uniquement pour elle – c’est sûrement car sa mère vampirique lui a dit dès le début que toutes ces notions étaient importantes. Elle n’a fait que renforcer, dans l’éducation qu’elle donna à Marie, tout ce qui était bon en elle. Tout ce qui était correct. Et c’est sûrement pour cette raison, également, que la jeune femme met vampires et humains au même niveau. Ce qui ne plait pas spécialement à certains de ses congénères. Si elle ne va pas jusqu’à ne pas se nourrir d’eux, elle les respecte tout de même. Comme le lui a apprit Charlotte. Comme elle l’aurait fait, de toute façon.. C’est comme ça.

Et derrière tout ça ? Hé bien, derrière tout ça se cache quelqu’un de curieux. Quelqu’un qui aime découvrir de nouvelles choses, de nouveaux horizons, de nouvelles personnes. Quelqu’un qui cherche la diversité. Quelqu’un, aussi, de souriant, heureux de traverser les âges (car nous ne pouvons pas dire qu’elle est heureuse de vivre, ce serait un mensonge.. Haem, petite blague vaseuse). Elle aime également amuser la galerie, faire naître des sourires sur les visages qu’elle croise. Si elle peut sembler dure, elle est en réalité très fragile et recherche bien souvent la protection – même illusoire – auprès des autres. Auprès de ses amis. Sans être naïve, elle sait donner rapidement sa confiance, et il n’est pas difficile d’attirer son attention. Sociable ? Oui, même plus que ça. Le contact avec les autres lui semble primordial. N’est-elle pas mignonne, avec toutes ses contradictions ? Ce trait de caractère, contradictoire, fait son charme à vrai dire. Et c’est souvent ce que pensent les autres d’elle, sans le lui avouer forcément. Mais, qu’importe. C’est ainsi qu’elle est faite.. Nous dirons que Marie a beaucoup à offrir, mais qu’elle attend également beaucoup en retour. C’est idiot, et elle le sait. Mais elle ne peut pas faire autrement que de vouloir recevoir ce qu’elle donne. Inutile de vous dire, donc, qu’elle est souvent déçue. Depuis 241 ans, elle est souvent déçue.. Mais, elle ne s’en formalise pas. Elle se venge une fois, peut-être deux selon la faute, puis tourne la page et ne donne pas à la source de sa déception le plaisir de la voir sombrer. L’indifférence, parfois, peut montrer une grande intelligence.. Convaincue de cela, et malgré sa rancune, elle tourne la page, tout simplement. Elle se dit qu’elle en a tant d’autres à écrire, l’éternité pour cela..

Mais, elle doit l’avouer. L’immortalité lui pèse parfois. Et, aussi bête cela puisse être, un de ses désirs pour les quelques années à venir serait de mourir. La seule chose qui la retient ? La promesse qu’elle a faite à sa mère vampirique de ne jamais se mettre volontairement en danger. Alors, en attendant, elle se force à vivre de la meilleure façon qui soit pour elle. Sa curiosité la pousse à voyager, car elle aime découvrir. Chaque fois, elle reste deux ans dans le pays, vivant de petits boulots tout en étudiant avec acharnement le droit dans les divers pays. Elle sait parler diverses langues, oui, même si elle n’est pas un dictionnaire sur pattes. Le dernier pays qu’elle a décidé de visiter ? Le Japon. Mais, jamais elle n’aurait pu croire que ce pays aurait été, pour elle, un coup de cœur tel qu’elle décide de s’y établir, portant allégeance au Conseil de Tokyo. Et ce, depuis 7 ans, déjà.. Un record, pour cette demoiselle nomade !


๑ Physique :
Une apparence. L’identité d’une personne, sûrement. La première impression. Tout. Tout est défini par ce qu’on voit chez quelqu’un. On se fait une idée préconçue de son interlocuteur, grâce à un physique. On fait des hypothèses, parfois totalement erronées. C’est parfois – souvent, même – un frein ou, tout au contraire, un boost pour aller vers quelqu’un. Oui, l’apparence est quelque chose d’important, de primordial presque. Iriez-vous spontanément vers un clochard, vêtu d’une loque, en train de boire du saké à même la bouteille, rotant et pétant en souriant de ses dents jaunes et déversant sur vous son haleine putride, écœurant mélange de tabac froid et d’alcool mal digéré ? Bien sûr que non, n’est-ce pas ? Et pourtant, l’apparence est parfois trompeuse, tout le monde le sait, mais personne ne porte d’attention à ce dicton.

En ce qui concerne Marie, autant dire qu’elle est bien loin de l’image de ce clochard. Non, bien sûr que non. Ce qui frappe en tout premier lieu peut être son parfum, sûrement. Elle n’en met que peu, mais aime être raffinée. Cette douce senteur de rose, qu’elle affectionne particulièrement, ne la quitte jamais. A vrai dire, son hygiène corporelle est irréprochable. Elle déteste être ou avoir l’air sale et met donc un point d’honneur à être toujours sous son meilleur jour. De même, elle se maquille, certes peu, mais de façon élégante. Un petit coup de crayon noir sous les yeux, un autre extrêmement léger sur la paupière. Une petite touche de rouge à lèvre rosée. Elle ne veut pas avoir l’air d’une putain, elle n’a pas été élevée comme ça. Ses cheveux dorés sont généralement soigneusement coiffés, restant ondulés lorsqu’elle ne se sent pas le courage de prendre un lisseur. A noter qu’elle ne les attache jamais, car elle sait qu’un élastique peut casser le cheveu et le rendre gras et rêche. Ceux-ci, lui arrivant à mi-dos, encadrent un visage beau pour certains, quelconque pour d’autres. Son teint légèrement blanchâtre n’a pour raison que ses origines purement françaises, même si elle essaie souvent de le faire paraître moins terne en mettant avec légèreté de la poudre. Ses deux yeux ambrés, d’un brun très clairs, sont une porte ouverte vers ses émotions. Il y a beaucoup à apprendre d’elle en se plongeant dans son regard, si bien qu’elle évite au maximum de regarder les gens dans les yeux. Elle garde son regard fixé sur le haut du nez de son interlocuteur. Vieux tic qu’elle traîne depuis 241 ans. Les autres détails de son visage sont, eux, plutôt banals. Son nez va avec le reste de son visage, sans pour autant être parfait – la perfection n’existe pas, et si tel était le cas, Marie la refuserait sans aucun doute – tout comme sa bouche. Celle-ci est fine, oui, sans être inexistante. Et, lorsqu’elle sourit, son visage devient tout à fait mignon ! Elle a ce qu’on appelle un sourire communicatif, en quelque sorte, car sincère. Elle ne se forcera jamais à faire cette action. Pour elle, c’est naturel ou ça ne l’est pas, point final.

Hormis tout ceci, le style vestimentaire de la demoiselle vacille entre un style plutôt élégant et assez étrange. Elle essaie d’allier les vêtements de son époque aux vêtements plus actuels, mais il faut bien avouer qu’elle a parfois du mal à conjuguer les deux. Sa préférence va clairement aux vêtements plus anciens, aux robes qui étaient portées au 18éme siècle, en France, mais elle essaie désormais de personnaliser ces dernières. Ainsi, il est assez fréquent de la voir se balader avec des robes anciennes, typiquement françaises, agrémentées de voilages, de corsets typés gothiques ou encore de mitaines. Quant aux chaussures, il faut avouer que Marie a un faible pour ces « drôles » de chaussures en vinyle, avec des talons exagérés lui faisant gagner quelques dix ou quatorze centimètres selon le modèle choisi.. Cela l’arrange pas mal, au fond, car ce n’est pas avec son mètre 60 qu’elle serait capable de se sentir « grande ».. D’ailleurs, si elle peut porter des robes très serrées sur le haut du corps, c’est bien parce que son poids est tout à fait convenable pour sa taille et que sa poitrine est, pour ainsi dire, presque inexistante. Des piqûres de moustiques. Mais, que voulez-vous, ça ne vas pas l'empêcher de vivre..

๑ Signe Distinctif :
Depuis son invention, Marie est intriguée par les tatouages. Elle en possède donc déjà trois, et ne compte visiblement pas s’arrêter là. Sur le haut de son dos, prenant toute la largeur de celui-ci, nous pouvons lire le prénom « Charlotte » écrit en lettres manuscrites (en référence à sa mère vampirique de laquelle elle fut très proche), sur sa cheville, une petite fée semble prier. Et, le troisième ? Hé bien, rares sont ceux ayant pu l’apercevoir. Il s’agit de la phrase « Carpe Diem » tatouée sur son pubis. Pour l'anecdote, Charlotte a exactement le même, puisqu'elles ont décidées de se le faire ensemble.


D'où venez-vous ?


๑ Les vampires ? :
Devant les autres, Marie fait mine de ne pas croire en l’existence des vampires. Bien sûr, elle déteste mentir. Mais elle sait également à quel point il est primordial pour elle de se cacher. Alors, quoi de plus efficace que de faire croire aux autres qu’elle ne prend cela que comme quelque chose d’irréel, d’improbable ? Avant sa rencontre avec Charlotte - qui changea complètement sa vie - il était d’ailleurs vrai qu’elle ne croyait pas à tout ça. Elle avait bien d’autres préoccupations, et ces « histoires à faire peur aux enfants le soir » lui passaient totalement au-dessus de la tête. Et, même des années après cette rencontre, elle avait encore du mal à admettre ce qu’elle était. Mais, au bout d’un moment, force est de constater et d’accepter sa nouvelle nature. Pour elle, abandonner son ancienne vie, ses anciennes batailles personnelles fut un déchirement. Mais, à présent, elle prend cela comme une chance. Une chance de pouvoir découvrir les progrès qu’a pu faire – ou non – l’humanité depuis la Révolution en France..

๑ Histoire :
Paris, 1770. Alors que, dehors, le bas peuple meurt de faim, d’injustice et de discrimination sociale, une femme, dans les beaux quartiers, s’apprêtaient à donner la vie. La famille Desternes - nobles aristocrates depuis plusieurs générations, clamant haut et fort leur appartenance à la bourgeoisie - espérait voir naître un garçon. Un petit homme fort et robuste, prêt à supporter le nom de la famille. Un garçon, enfin, pour leur donner des descendants qui porteraient leur nom. L’unique chance pour Arthur Desternes de ne pas voir cette grande lignée disparaître avec lui. Malheureusement, lorsqu’Isaure mit au monde cet enfant, ils furent contraints d’accepter ce funeste destin pour leur illustre famille. Une fille était sortie. Juste bonne à marier. Il fallait alors vite songer à trouver un bon parti, à faire une bonne association. Au moins, le monde se souviendrait des Desternes comme une famille intelligente, prenant des décisions convenables, réfléchies et utiles. Et Marie n’avait même pas quelques mois lorsque son destin fut scellé par son père, promettant la main de son enfant au garçon Bauffremont, âgé alors de 2 ans. Il fut convenu que les deux jeunes gens seraient unis lorsque la fille Desternes aurait atteint un âge propice au mariage et qu’elle irait, par la suite, vivre aux côtés de son époux. Un mariage arrangé entre deux être n’ayant même pas encore la conscience du monde les entourant. Un acte fait sans le moindre remord, par deux pères soucieux de l’empreinte qu’ils laisseraient dans l’histoire. Empreinte sans grande valeur. Quant à sa mère ? Elle s'en fichait, tout simplement. Elle n'avait jamais désiré avoir un enfant, c'était une idée d'Arthur. Dès la naissance de sa fille, elle ne s'en approcha que très rarement, préférant la confier aux nourrices. D'une mère, elle n'avait absolument aucune qualité. C’est dans cette atmosphère que grandit Marie, davantage choyée par les diverses nourrices qui se succédèrent dans le domaine que par ses parents. Mais, la demoiselle n’avait pas conscience du ridicule de la situation. En grandissant, il lui semblait normal de ne pas traîner dans les pattes de ses parents, d’être éduquée par ses nourrices et de devenir une future bonne épouse. Elle ne se plaignait pas, même lorsque, à 4 ans, elle se réveillait la nuit en sueur après avoir cauchemardé, sans que personne ne vienne la prendre dans ses bras pour la consoler. Mais, cela ne l’empêchait pas de rêver à une autre vie. Déjà toute petite, elle s’imaginait la vie qu’avait le bas-peuple. Était-ce mieux ? Était-ce pire ? Elle se souvenait de ce garçon, le nez plein de morve qui l’avait regardée, l’autre jour, alors qu’elle était partie au marché en compagnie d’Arthuria. Elle se souvenait l’avoir vu courir vers une femme en hurlant « Maman » à plein poumon. Et elle se souvenait que cette femme, cette mère, avait prit son garçon dans ses bras, l’avait mouché et lui avait sourit. Avait-elle seulement déjà eu un seul sourire de la part de son père ? Marie en doutait..


Paris, 1776. Elle venait de fêter ses six ans, lorsqu’il était entré dans sa chambre. Son regard dur s’était négligemment posé sur les cheveux blonds de sa fille, avant qu’il ne lui tende le portrait, peint en couleur, d’un petit garçon, sans rien dire. Marie avait regardé son père, sans comprendre. Il était rare qu’il se déplace en personne, d’ordinaire il faisait appel à une nourrice s’il avait besoin de donner quelque chose à sa fille. Ce devait être important. Gamine, déjà, Marie savait lorsque quelque chose clochait. Tremblante, elle avait prit la peinture et l’avait regardé quelques secondes avant de porter son regard sur cet homme qui lui était, au final, presque inconnu. Il lui faisait peur, il était bien trop imposant. Il avait toujours ce visage trop dur, ce regard trop glacial. Ne l’aimait-il pas ? Peut-être que sa vie n’aurait pas été pareille si elle avait été un petit garçon. Elle n’était pas stupide, même à 6 ans. L’école, bien que faite à la maison, lui apprenait à réfléchir. Partiellement, certes, mais elle s’amusait à faire travailler sa réflexion lorsqu’elle était seule. Et elle savait que son père lui en voulait d’être une femme. Elle l’avait entendu, avec sa mère, lorsqu’il lui avait reproché de ne pas avoir été capable de lui donner un fils. Lorsqu’il lui disait que, maintenant, il était obligé de subir la présence de cette putain qui ferait s’éteindre la lignée. Marie ignorait ce qu’était une putain, mais elle n’était pas sûre de vouloir le savoir. Replongeant son regard ambré sur le portrait du petit garçon, elle se risqua à ouvrir la bouche, pour prononcer le mot, le simple mot « Père ».

« C’est avec lui que tu te mariera, lorsque tu auras 17 ans. Alors, tâche d’apprendre à être une bonne épouse, afin que notre famille n’ai pas à rougir de ton comportement. »

Elle hocha la tête, vite réprimandée par cet homme qui lui dit d’un ton sec de répondre « Oui, Père » et s’exécutant, elle se corrigea et s’excusa. Ses petits yeux se fixèrent à nouveau sur l’image du garçon. Ressemblait-il vraiment à ça ? Elle ignorait. Tout comme elle ignora la raison qui poussa ses larmes à couler, lorsque son père fut sorti de la pièce. Était-ce de la peine, ou du soulagement ? La petite puce de 6 ans qu’elle était ne savait pas le dire, à cet instant. Elle s’endormit, ce soir là, après avoir encore pleuré et sans avoir touché à son assiette. Elle ne comprenait pas pourquoi son esprit se mettait dans un tel état après cette nouvelle. Mais elle ne voulait pas comprendre. Elle voulait simplement être une petite fille comme les autres.


Paris, 1780. Marie savait maintenant ce que signifiait le mot « Putain » et elle s’était promis, du haut de ses 10 ans, de ne pas en être une. Jamais. Elle voulait que son père soit fier d’elle. Pas qu’il la voit comme une de ces filles de joie qu’elle avait aperçut en allant faire les courses avec Alberte. C’était, jusqu’à maintenant, la nourrice qui était restée le plus longtemps. Et l’enfant était très attachée à elle. Avec elle, elle apprenait vraiment. Elle recevait de l’amour. Elle avait enfin quelqu’un à aller voir lorsqu’elle faisait un cauchemar. Et c’était Alberte qui lui avait expliqué qu’elle ne devait pas se conduire comme ces putains, en lui montrant ses filles grossièrement habillées, entraînant des hommes dans des ruelles. Le bruit qu’ils faisaient, dans ces ruelles, avaient donné la nausée à la gamine. Elle ne voulait pas savoir ce qu’ils faisaient, demandant à sa nourrisse de ne pas le lui dire. Malgré sa curiosité, Marie n’était pas certaine de vouloir découvrir les vices des êtres humains. Elle ne voulait pas les voir comme des animaux.. Elle ne voulait pas ouvrir les yeux. Lorsqu’elles rentrèrent, ce jour-là, la nuit était déjà tombée sur Paris. Ce fut la première fois que Marie vit cette femme étrange, qui la regardait en souriant. Ce fut également le jour où Alberte fut renvoyée pour avoir trop "choyée l'enfant". Marie n'avait pas comprit. Marie ne voulait pas comprendre. Marie savait qu'une nouvelle nourrice prendrait la place d'Alberte, même si les larmes de l'enfant servirent d'au-revoir ce jour-là..


Paris, 1787. L’adolescence de Marie avait de tragique ce manque d’amour qu’elle connu dès sa naissance. Tout au long des années qui suivirent le départ d’Alberte, diverses femmes passèrent dans le domaine de la famille Desternes, afin de faire de la demoiselle une femme parfaite. Dès ses 11 ans, elle apprit une multitude de choses sur la place de la femme dans la société, ainsi que dans le foyer. Des idées trop arrêtées, qui ne plaisaient pas à Marie. Combien de punitions reçut-elle pour avoir osé dire ce qu’elle pensait ? Combien de coups reçut-elle pour avoir osé proposer des idées nouvelles ? La liberté d’expression n’existait que dans ses rêves les plus fous et elle dû apprendre à se taire. Si elle avait l’étoffe d’une adolescente rebelle, elle fut contrainte de suivre à la lettre l’éducation des années 1780. Elevée en fille de bonne famille, on lui interdisait tout bonnement de penser par elle-même. Et la demoiselle en souffrit énormément. A 14 ans, elle avait déjà en tête des rêves de rébellion, des projets étouffés dans l’œuf par des femmes qu’elle haïssait. La tristesse qu’elle éprouva en apprenant par un jour de marché la mort de sa douce Alberte – qu’elle voyait encore en cachette jusque là – lui déchira le cœur. La maladie. Fléau des temps modernes, pour ces personnes vivant dans des conditions médiocres tandis que d’autres se pavanaient dans le luxe. L’adolescente qu’elle était avait envie de vomir face à tant d’injustice. Elle avait envie de pleurer, lorsqu’elle voyait des mères et des pères pleurer la mort prématurée de leurs descendances. Envie de se dresser contre cette monarchie qui prônait le pouvoir suprême du clergé, de la noblesse et de la bourgeoisie. Où donc était la compassion ? Où donc était l’humanité ? Pourquoi. Voilà bien la question qui tournait en boucle dans l’esprit de Marie. Pourquoi tout ça. Elle avait du mal à saisir le sens de toute cette mascarade. Elle avait du mal à comprendre la joie qui se lisait sur ses visages puérils lorsque la nouvelle d’une condamnation à mort était lancée. Il n’y avait aucune justice. Il n’y avait rien qui vaille la peine d’être vécu dans cette époque. Mais, le pire était à venir. A moins que ce ne soit, pour elle, le meilleur..

Il faisait beau, ce jour-là, c’est une chose qui restera à jamais gravé dans l’esprit de la demoiselle. Il faisait beau et pourtant, dans son cœur, il faisait pluie. Elle avait fêté ses 17 ans, quelques jours plus tôt, dans la tristesse de sa chambre, de son antre. Le seul endroit où elle avait le droit de penser par elle-même, car personne n’était derrière elle pour le lui interdire. Et, ce jour-là était le jour de son mariage. Un mariage, non pas d’amour, comme elle l’aurait voulu. Lorsque l’on est fille de nobles, on ne se marie pas par amour. Mais par profit, par intérêt. Avec un homme que l’on a vu une fois, tout au plus et avec de la chance. Cet homme s’appelait Germain Bauffremont. De deux ans son aîné, lui non plus n’avait pas choisi d’épouser Marie. A vrai dire, lui-même entretenait une relation charnelle et intime avec une jeune femme qu’il aimait profondément. Malgré tout, ils durent accepter ce mariage. La cérémonie fut triste, car la colère, l’amertume se lisait sur le visage des deux jeunes gens. Ils étaient contraints. Et tous deux rêvaient de libertés. Ainsi, Marie Desternes devint Marie Bauffremont. Elle partie vivre avec son époux.. et, contre toute attente, ce fut une amitié singulière qui les lia. Marie et Germain partageaient les mêmes idéaux. Les mêmes questionnements. Bien entendu, la jeune femme n’empêcha pas son époux de voir celle que son cœur avait choisie. Bien au contraire, Charlotte fut, pour elle, une grande confidente. Oh, elle ne se doutait pas encore que cette femme, cette si belle, si douce, si attachante femme changerait complètement sa vie.. Son visage disait vaguement quelque chose à Marie, mais c’était trop loin pour qu’elle s’en souvienne réellement.. Charlotte, elle, n’avait pas oublié.. A eux trois, lorsqu’ils se réunissaient en cachette le soir venu, ils auraient refait le monde s’ils avaient pu. Ils parlaient de révolution, sans se douter que des millions de Français en parlaient également. Germain, Charlotte et Marie, trois jeunes gens contre le monde. Jamais ils n’auraient pu croire qu’ils y parviendraient, avec l’aide de toutes ces femmes, de tous ces hommes qui avaient décidé de se sacrifier pour la liberté..


Paris, entre le 14 et le 17 Juillet 1789. Marie et Germain avaient fuit la maison familiale, un soir, aidés par Charlotte, lorsque la fille Desternes avait 18 ans. Ce fut son plus bel anniversaire, qu’elle passa aux côtés de cet homme qu’elle aimait tellement. D’un amour fraternel, mais d’un amour tout de même. Ils avaient préparé cette évasion depuis le jour qui avait suivi leur mariage, se promettant de changer le monde.. Quelle joie, lorsqu’ils avaient passé leur première nuit loin du luxe de la maison ! Quelle joie, lorsqu’ils s’étaient réveillés, tremblants de froid, morts de faim mais libres !! Et puis, tout s’était rapidement mis en marche. Le soir suivant, Charlotte leur avait présenté des résistants, puis d’autres, encore et encore. Jusqu’à ce jour, glorieux, fatidique, effrayant. Tout avait été calculé, soigneusement. Ne pas agir bêtement, impulsivement. Tout faire méthodiquement.. Et enfin.. L’explosion. Des millions de Françaises, des millions de Français prenant les armes, Marie et Germain main dans la main, héros anonymes parmi tant d’autre. La bataille fut rude, oui, il y eu des pertes, du sang, des cris, des larmes.. Des compagnons tombés à terre. Marie avait 19 ans et la conviction qu’elle devait se battre pour défendre ses idées, celles que personne n’avaient jamais écouté.. La prise de la Bastille fut rude, mais la joie qui explosa lorsqu’ils réussirent enfin à la prendre, cette foutue Bastille ! Cela faisait des mois qu’ils se battaient pour ça, dans l’ombre ou en pleine lumière, faisant capituler progressivement tout le gouvernement français mis en place à cette époque. L’union fait la force.. Il fallait décapiter le Roi, voilà ce qu’on scandait avec joie pendant les réunions tactiques.. Marie vit des hommes à terre, des membres sans corps. Elle entendit des cris, elle fut souillée de sang. Mais la victoire, la joie qui se lisait sur le visage de ceux qui brandissaient leurs armes au-dessus de leurs têtes en hurlant pour leur liberté, à cours d’énergie !! Sans dire que tout ceci valait les pertes humaines, au moins ils l’avaient fait. Ils s’étaient tous battus pour leurs idéaux.. Et Germain était tombé au combat.. Il mourut dans les bras de Marie, un sourire sur les lèvres alors qu’elle déposa un baiser mouillé par les larmes – de joie et de tristesse – sur le front de cet homme qui avait une place plus qu’importante dans son cœur. Il partit, heureux, serrés dans les bras chauds et réconfortants de sa meilleure amie. Ce fut elle qui lui ferma les yeux, avec toute la douceur, toute la délicatesse du monde.. Elle qui consola Charlotte, lorsqu’elle découvrit le corps sans vie de l’homme de sa vie..

Et, finalement, ce furent les derniers instants de Marie en temps que vivante. Car, là, au dessus du cadavre de Germain, Charlotte lui avait sourit, dévoilant des canines proéminentes qui se plongèrent l’instant d’après dans le cou de Marie. Elle eut juste le temps d’hurler, avant de sentir sa vie s’échapper doucement de son corps. Avant de sentir un plaisir jusqu’alors inconnu, avant de se laisser bercer par l’euphorie du moment. Tout allait trop vite.. Elle ne comprit pas tout de suite ce qui se passa, lorsqu’elle se réveilla un peu plus tard. Elle était auprès de Charlotte et elle avait soif, elle était fatiguée. Et tout lui tomba dessus comme une malédiction. Les paroles de la femme. Tranchantes. Livrées sans préambules.

« Pardonne-moi, Marie. » avait-elle dit « Pardonne cet égoïsme.. J’ai perdu mon beau Germain. Je ne voulais pas te perdre également. Je suis un vampire. Et je t’ai faite vampire. Je ne voulais pas, Marie, je ne voulais pas que ça se passe comme cela. Je t’ai suivie, depuis ton enfance, j’ai découvert ce mariage que prévoyait de faire ton père. C’est vrai, depuis tout ce temps, je te voulais comme enfant, mais les choses m’ont échappées. J’ai approché Germain et je l’ai aimé. Puis, je me suis perdue dans votre petit jeu, j’ai adopté vos idées, vos convictions, vos rêves.. Tu es si.. parfaite, Marie. Personne ne peut rêver mieux comme enfant.. »

Elle marqua une pause, Marie la fixant sans rien comprendre. Qu’est-ce qu’elle racontait ? Ca n’avait aucun sens. Les vampires n’étaient que des inventions pour faire peur aux enfants. Qu’est-ce qu’elle racontait.. Ce fut à cet instant que la demoiselle remarqua qu’elle ne respirait pas. Mouvement de panique, elle inspira profondément, mais cela ne servit à rien.

« Crois-moi. Ce n’est pas une blague. »

C’est ainsi qu’à l’aube d’un renouveau pour la France, Marie fut changée en vampire. Un coup du hasard ? Un coup du destin, plutôt. Charlotte avait tout calculé, mais n’avait pas pris en compte le fait qu’elle pourrait un jour aimer un humain. Puis deux. Ce n’était pas de la même façon, certes. Mais elle aimait Marie aussi fort qu’elle avait pu aimer Germain. Puis, les années passèrent. Marie était attentive aux enseignements de Charlotte, apprenant peu à peu à réellement la considérer comme sa mère. A se comporter comme un vampire responsable et pacifiste. Charlotte était bien plus vieille qu’elle, bien plus expérimentée.. Elle avait tellement à offrir. Et Marie prenait. Elle mit plusieurs années avant d’accepter ce qu’elle était, aidée par la bienveillance de sa mère vampirique.. Elles ne se quittaient jamais, désormais. Liées l’une à l’autre. Marie voyait en Charlotte l’affection qu’elle n’avait presque jamais reçue. Avec le temps, elle voyait en Charlotte une sorte d’Alberte.. Mais, cette fois, personne n’allait pouvoir les séparer. Etait-elle heureuse ? Très certainement, oui. Elle était heureuse en compagnie de cette femme. Elle était heureuse d’avoir la chance de pouvoir vivre infiniment à ses côtés.. Si Marie garda le nom de famille de son mari, ce ne fut que par respect pour sa mémoire.. Et les quelques 200 années qu’elles passèrent ensemble furent, chaque jours, de nouvelles découvertes. Les époques, les gens, les nouvelles choses, les tatouages avec l’invention de la machine à tatouer électrique en 1891.. Elles avaient décidées, elles s’étaient promis de vivre l’éternité à fond. De profiter, toujours et encore. De se nourrir des humains avec le plus grands respects, car les humains s’étaient battus pour être libres et non pas pour se faire massacrer par les vampires..


Versailles, 1990. Charlotte caressa doucement le visage de Marie, contemplant la jeunesse éternelle qu’elle avait fait naître de ses crocs. Un sourire. La Parisienne, guidée par son mentor, venait de découvrir que le sang pouvait servir de drogue douce, enivrante.. C’était un sentiment si nouveau, si pur, si beau que Marie ne pouvait s’empêcher de contempler sa mère vampirique avec un amour non dissimulé, une de ses mains perdues dans la chevelure brune du vampire. Avec de douces caresses, Charlotte retraçait son prénom qui était inscrit dans la chair de sa progéniture depuis un peu moins de 100 ans maintenant.. Oh bien entendu, Marie avait dû se refaire poser de l’encre 20 ans plus tôt, alors que le tatouage commençait à s’estomper.. Dans un geste tendre, entre le geste maternel et celui d’une amante, Charlotte alla déposer des baisers sur cette marque si visible d’allégeance. Et, lorsqu’elle releva la tête, elle savait que se serait une claque que se prendrait Marie en pleine figure..

« Ma puce.. A partir de maintenant, tu peux vivre seule.. Je me dois de te laisser faire ta vie comme tu l’entends.. »

Marie se redressa si violemment que le nez de Charlotte craqua – probablement cassé – après avoir rencontré le dos de la demoiselle. Alors, c’était ainsi.. Encore une fois, elle allait perdre la personne la plus chère à ses yeux.. C’était injuste. Mais elle n’eut pas le choix. Ce fut la dernière nuit qu’elles passèrent ensemble. La dernière.. Elles en profitèrent.. Mais Charlotte voulait partir ailleurs, seule. Elle avait besoin de se retrouver seule.. Et elle savait que Marie avait besoin de vivre seule également. De ne plus vivre dans son ombre. Ce fut donc en 1990 que Marie Bauffremont décida de prendre le nom de sa mère vampirique, pour ne jamais l’oublier. Elle se nommait Charlotte Beaudoire. Elle-même serait donc Marie Beaudoire.. C’était ainsi, et pas autrement.. Charlotte fit promettre à Marie de ne pas se mettre inutilement en danger.. Elles se firent la promesse de se revoir, même si chacune devait continuer sa vie de son côté. Après tout, elles s’étaient battues pour la liberté.. Elles n’avaient pas le droit, en mémoire à Germain, de vivre enchaînées l’une à l’autre, désormais.


Un peu partout dans le monde, de 1990 à Aujoud’hui. Après le départ de Charlotte, Marie décida de voyager. De voir de nouveaux pays, de nouveaux paysages. Passionnée par le droit, elle suivit divers cursus dans divers pays. Elle visita notamment la Suède, l’Allemagne, les Etats-Unis, le Canada, la Chine, la Thaïlande, la Russie.. Et, finalement, il y a 6 ans de cela, elle fini par s’établir au Japon.. Pays intriguant, à ses yeux.. Car, si elle voyagea beaucoup, ce fut un réel coup de cœur que la ville de Tokyo dans laquelle elle survécut en enchainant les petits boulots, tel que vendeuse, ou encore serveuse.. Elle fut tout simplement séduite par ce qu’elle apprenait dans la capitale nippone et s’y fit une petite place. Portant allégeance au Conseil de Tôkyô, elle fit la rencontre d’autres vampires, tous plus ou moins singuliers.. C’était la vie dont elle avait toujours rêvé.. Une vie de liberté..

Mais, avec le temps, Charlotte lui manque de plus en plus. Et elle espère vraiment pouvoir un jour revoir le visage si tendre et si beau de sa mère vampirique..




Derrière l'écran


๑ Pseudo : Roween
๑ Âge : 19 ans
๑ Sexe : F {√} | M {_}
๑ Avatar : Mia Wasikowska
๑ Présence sur 7 : 6/7 à 5/7
๑ Comment avez-vous connu le forum ? Pub msn o/
๑ Et maintenant le code ? Validé par Sei'





Dernière édition par Beaudoire Marie le Lun 28 Mai - 10:09, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Dim 27 Mai - 21:05



Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Photovampire-2ee45e5
Nom & Prénom
« Date de la prise de la photo »


Profil complet


๑ Surnom : //
๑ Nom/prénom pris par le passé : Marie Bauffremont
๑ Âge physique : la vingtaine, peut être un peu plus jeune.
๑ Âge réel : Estimé entre 230 et 250 d'après les archives venues de France n'ayant pas brûlés dans les évènements de l'époque.
๑ Date de naissance humaine : Entre les années 1760 et 1790
๑ Date de naissance vampirique : Idem
๑ Nationalité : Française
๑ Sexe : F {√} | M { }
๑ Ville de résidence : Tôkyô
๑ Autres résidences connues : On lui suppose au moins un pied à terre français. Probablement parisien.


Activités


๑ Métier : Serveuse
๑ Activité vampirique : Aucune en particulier mais on lui prête certaines affinités avec le Grand Conseil.
๑ Autre : RAS


Relations


๑ Vampires : Les conseils et d'autres vampires gravitant autour.
๑ Humains : Rien de particulier à signaler pour le moment.
๑ Calice : Aucun déclaré à ce jour.


Autres


๑ Signe distinctif : On lui prête quelques tatouages mais je n'ai pu en voir aucun. C'est une caucasienne blonde aux yeux bruns.
๑ Notes supplémentaires : Elle ne semble pas belliqueuse et fuit vraisemblablement le danger. Un membre de Tenkyû pourrait probablement en dire plus.

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Kuromiya Seijûrô


Kuromiya Seijûrô

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Âge : Il semble avoir 27 ans, mais en fait, il a plutôt 125 ans.
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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Dim 27 Mai - 21:40


Bienvenue officiellement \o/

J'espère que tu vas bien t'amuser :ange: Si t'as des questions ou peu importe, tu sais où me trouver o/
*hâte de lire cette fiche*

Ah et... Takeruuuu ! T'as trouvé une pote des mille et unes questions ! XD

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Kuromiya Sensui


Kuromiya Sensui

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Âge : 819. Mort à 34 ans. A l'air d'en faire 20...
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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Dim 27 Mai - 22:05


Coucou et bienvenue par ici ^^

Bon courage pour ta fiche pis ben... N'hésite pas, évidemment !

Encore une blonde en tout cas. On va vous enfermer dans un coin =D

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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Dim 27 Mai - 23:03


Merci à vous deux :3
Et toi, là ! Laisse les blondes tranquilles >< *mur*

J'ai hâte, en tout cas, de vous présenter mon petit bébé ! :3

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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Dim 27 Mai - 23:59


Bienvenue Marie et bonne rédaction ! =)

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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Lun 28 Mai - 4:14


Merci beaucoup :3

Hé bien, je n'ai pas dormi de la nuit.. Mais j'ai finalement terminé ma fiche o/
J'espère que Marie plaira et que je n'ai fait ni anachronisme, ni de trucs hors contexte xD ! Quoi qu'il en soit, s'il y a quoi que ce soit à modifier/enlever/rajouter, je me tiens à votre disposition ^^ ! Et, surtout.. Bonne lecture xDDD !

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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Lun 28 Mai - 9:24


Elle est trop belle cte femme <3
Bref, bienvenue ici, nouvelle vampire !
J'aime beaucoup ce que tu as écris !

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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Lun 28 Mai - 9:29


Elle a une beauté toute particulière, je trouve. Mais, voui, je suis d'accord, elle est jolie :3

Et merci beaucoup :3

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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Lun 28 Mai - 9:30


Une belle femme oui !
Après il faut aimer xD Je trouve qu'elle est impressionnante
Mais de rien
/sors pour pas flooder xD/

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Kuromiya Sensui


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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Lun 28 Mai - 9:50


Coucou ! Je viens de lire ta fiche, très agréable à lire car bien écrite et avec une jolie histoire mais je n'en attendais pas moins de toi ^o^

Y a juste deux points (enfin trois mais le dernier il sert un peu à rien xD) que je voulais voir vite fait avec toi si tu permets !

- Tu parles pas mal de la relation pour ainsi dire inexistence et distante que Marie a avec son père. Quid de sa mère ? Pourquoi est-ce qu'elle n'est pas un minimum maternelle ? Certes à l'époque il s'agissait de nourrice pour beaucoup dans l'éducation des enfants mais les mères étaient bel et bien présentes. Ou alors elle est d'accord avec son père ? Partage sa déception à si grande échelle qu'elle ne s'en occupe pas ? Baby blues ?

- L'extasie n'a aucun effet sur les vampires. Pas plus que les autres drogues d'ailleurs ou l'alcool. En revanche si tu veux, ils peuvent s’enivrer avec du sang ^^

- C'est pas "nourisse" mais "nourrice". (Ca c'est le point qui sert à rien xD)


Bref, en dehors de ça il n'y a AUCUN soucis, tout est parfait. Je vais remplir ta fiche vampirique, une photo sera placée par Seijûrô parce que c'est pas mon truc xD

J'en profite également comme j'ai le temps là pour te dire que nous avons plusieurs établissement où tu pourras être serveuse si tu veux un endroit qui existe déjà et qui possède certains joueurs du forum gravitant autour d'eux.

Il y a le Bakjwi mais lui tu ne peux pas, c'est un repère de chasseurs donc hop, on squizz xD
Le Miryô qui est un bar/salle de concert où traînent aussi beaucoup d'hôtes. Il est tenu par Matoya Takeru.
L'Izakaya aussi. Mais là je ne sais pas s'ils cherchent éventuellement une serveuse ni s'ils sont ouvert de nuit... De plus, la cousine des lieux est chasseuse. Quoi qu'il en soit, si cet endroit peut t'intéresser il faut contacter Zeng Lin Yao ou Katsuma Mei (il s'agit de la même joueuse).
Finalement il y a le Bloody Sunday où tu peux éventuellement te faire une place. C'est moi qui en ait la gérance, Murakami Fubuki y travail, Kuromiya Seijûrô y est très régulièrement (et fait les comptes !) et un PV vampire non joué y travail également.
Il y a bien sûr d'autres endroits sur le forum qui peuvent accueillir une serveuse et je te laisse les découvrir si tu en as envie. Je ne les ai pas cité car de mémoire, aucun autre joueur n'y est rattaché. Tu pourras aussi créer ton propre établissement, éventuellement. Bref... x)

Donc après m'avoir répondu, si tu pouvais me confirmer que ta fiche vampirique te plaît en l'état se sera parfait et je pourrais définitivement te valider comme il faut ! Merciiii <3

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Murakami Fubuki


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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Lun 28 Mai - 10:02


Bienvenue ! =)


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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Lun 28 Mai - 10:16


Pour la fiche vampire ; Ça me va parfaitement. Il y a pile assez d'informations, sans qu'il n'y en ai trop. C'est tout à fait ce que j'imaginais, Marie étant en général assez discrète sans pour autant s'empêcher de vivre..

En ce qui concerne les modifications.. J'ai modifié touuuuuus les "nourrices" du texte et je t'ai détesté à ce moment là x) .. Sinon, j'ai enlevé la partie "drogue" pour la remplacer par cela :

La Parisienne, guidée par son mentor, venait de découvrir que le sang pouvait servir de drogue douce, enivrante..

Puis j'ai également brièvement expliqué pourquoi la présence de la mère de Marie est inexistante;

Quant à sa mère ? Elle s'en fichait, tout simplement. Elle n'avait jamais désiré avoir un enfant, c'était une idée d'Arthur. Dès la naissance de sa fille, elle ne s'en approcha que très rarement, préférant la confier aux nourrices. D'une mère, elle n'avait absolument aucune qualité.


Ensuite, en ce qui concerne le bar dans lequel elle pourrait éventuellement travailler.. Il faudra que je regarde, que je farfouille un peu avant de me décider. Mais, c'est gentil de me faire autant de propositions :3 !

Donc, voilà, j'espère que ça va maintenant :3


Et merci Fubuki o/

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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Lun 28 Mai - 10:43



C'est parfait pour moi !! xD

J'ai rit pour les "nourrices" parce que... Tu l'as fait à la main ? Tu sais que sur word, tu as l'option "remplacer" ? :')

C'est dans "édition" (raccourcis : ctrl+H) et ça change tous les mots en une seule fois ^o^

Bref, sinon tout est parfait donc comme déjà dit ! Je te laisse faire ta fiche de liens/RP, découvrir un peu le jeu, demander un logement et/ou un rang si tu en veux, tout ça tout ça...!

Si tu ne sais pas où commencer le RP, je t'invite à regarder du côté de l'event qui vient de commencer sur le forum ! Je m'occupe de tout le reste et ta fiche vampirique sera poster par Watanabe Madara un peu plus tard ^^



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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Lun 28 Mai - 10:51


Oh, hein, je te zut ! x)
Oui, j'ai tout fait à la main, car je ne connaissais pas cette option de word T.T ! Merci pour les compliments et pour la validation, en tout cas. J'ai hâte de me lancer dans le jeu avec Marie ! Au plaisir de se croiser au hasard d'une rue, en tout cas ~

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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Lun 28 Mai - 21:06


Bienvenue à toi ! o/ Super ! Une française !

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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Mar 29 Mai - 8:36


Merci ♥
Et oui, j'aime bien les p'tites françaises ('fin, c'est surtout sa période de naissance qui m'a beaucoup intéressée xDD) o/

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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1Mar 29 Mai - 12:00


Oh une européenne encore! C'est cool de voir des "étrangers" sur les forums asiatiques, j'adore ça <3

En tout cas bienvenue à toi :gentleman:
Joli choix d'avatar au passage!

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MessageSujet: Re: Marie ~ It's such a long, long way to fall..   Marie ~ It's such a long, long way to fall.. Icon_minitime1




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Marie ~ It's such a long, long way to fall..

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