Omura Shino
« L'amour sans éternité s'appelle angoisse : l'éternité sans amour s'appelle enfer. »
G.Thibon

Shino est un vieux vampire, dont une grande partie de la vie a été portée sur la réflexion et la méditation, quand il se trouvait au plus mal. Ayant passé environ le moitié de son existence dans une solitude quasi-totale, il a eut tout le temps de penser, et de se trouver, et ce malgré les aléas qu'il a rencontré tout au long de son existence.
Avant tout, c'est une personne sereine. Il est d'une importance capitale de le préciser, quand on connait son vécu. Si ses nombreuses déceptions auraient put le mener à devenir quelqu'un de colérique et haineux, il n'en est rien. Si certes, il est tout à fait capable d'éprouver de la rancune et de la colère, Shino est un individu sage qui sait que la violence ou la haine ne constituent en rien un moyen de résoudre les choses. Certes le diront idéaliste, stupide et faible. Pourtant, on peut dire que c'est la force de l'expérience qui le guide... Sensible, observateur et respectueux, vous ne verrez jamais ce vampire désagréable ou malpoli envers quelconque ; il est pour la diplomatie, et ce même s'il se trouve face à un chasseur qui le traque. Il n'aime guère se battre, et ne prétend ne pas savoir le faire. Notez d'ailleurs que Shino ne voit pas dans les chasseurs une abomination ; bien entendu, il n'est pas pour que son espèce soit dissoute, mais il y voit la juste une normalité. Après tout, la vie humaine mérite d'être respectée. Chose qui peut paraître étrange quand on sait que Shino n'est pas un vampire végétarien, et qui n'oublie pas de se nourrir. Néanmoins, si ce n'est pour subvenir à ses besoins, vous ne verrez jamais ce vampire s'attaquer à un humain, prétexte à la haine ou non. Une fois encore, tout comme envers ses congénères, il ne croit pas que la violence soit une solution, mais plutôt un problème. Mais passons sur les grands principes de vie du vampire, et entrons au vif de son caractère.
C'est pour le moins une personne agréable, et un interlocuteur de choix. Cultivé, mais n'étant pas prétentieux le moins du monde, il se plaît à parler de tous les sujets, montrant sans cesses une soif de savoir. Il n'y a pas un sujet qui le rebute, et il se montre très ouvert d'esprit et tolérant sur les avis des autres... Dans la mesure ou ils ne sont pas contraires à ses propres principes. Mais en ce genre de cas, il le signalera avec toute la sympathie dont il peut faire preuve. Car c'est là une autre des qualités du vieux vampires ; il est agréable et avenant. Tout cet amas de qualités pourraient le faire passer pour un moine sortie d'un temple aux yeux de bon nombre de personnes, et la réalité n'en est pas si loin au final... Ce qui peut le rendre quelques peu agaçant aux yeux des autres. Il semble trop parfait. Mais ce qui est plus agaçant encore, est qu'il n'a aucun double jeu. Intelligent et futé, il n'est pas manipulateur pour un sou. Il ne veut pas se servir des autres, préférant de loin se débrouiller seul. C'est d'ailleurs une autre caractéristique de Shino ; s'il aime la compagnie d'autrui, il aime tout autant se retrouver pour méditer.
Très à l'écoute d'autrui, de bon conseil et excessivement patient, le vampire aurait été sans aucun doute un excellent père. Il est de plus très paternel, et du genre à veiller sur autrui, quel qu'il soit. Protecteur, vous pouvez être sûr qu'il sera une bonne aide si vous avez un quelconque différent à régler avec autrui. Mais ne vous avisez pas de le manipuler ; Shino n'est pas aveugle, et si vous jouez avec lui, il s'en rendra compte bien rapidement.
La seule ombre qui pourrait paraître au tableau, serait cet air mélancolique et nostalgique que l'on décèle un peu trop souvent sur son visage. Même si actif dans une conversation, le vampire reste indéniablement noyé dans ses pensées, et de fait, dans son vécu. Il se ressasse son passé, et il en souffre. Néanmoins son air serein n'en laisse rien paraître, si l'on oublie son regard triste.
Pour ce qui est de vivre avec son époque, disons les choses telles qu'elles sont ; si Shino sait à peu près s'accoutumer aux nouvelles mœurs au Japon dues à l'occidentalisation, il ne saura sûrement jamais s'habituer à la technologie. Il reste très traditionaliste dans ses habitudes, et n'a pas l'intention d'en changer, même s'il peut sembler vieux jeu parfois. Après tout, ce n'est pas chose qui le dérange, et il lui arrive d'en rire lui même.

Malgré les apparences d'homme bien dans sa peau que Shino peut renvoyer, c'est loin d'être le cas. Non pas que le vampire trouve son physique ingrat, non, ce n'est pas ça... Seulement, il se lasse de cette enveloppe qu'il possède depuis maintenant six cent quatorze ans. Selon lui, son corps est trop jeune, chose qui l'agace dans une certaine mesure.
Notons que Shino n'est pas d'une taille spectaculairement grande, mesurant un peu moins d'un mètre soixante-dix, et que son gabarit n'est pas non plus des imposant. Sûrement serait il le genre d'homme que certaines personnes malfamées seraient tentées d'attaquer, n'étant pas effrayant de par sa silhouette et son air serein. Car c'est bien là le point le plus notable de cet homme ; il est extraordinairement calme, et vous ne verrez que trop rarement son visage défiguré par la haine, si ce n'est pas jamais. Il est stoïque, mais son expression n'est pas froide, c'en est même tout le contraire ; il inspire une confiance certaine. Néanmoins, on relève inévitablement au fin fond de ses yeux sombres le reflet même de son âme ; une mélancolie et certaine qui ne le lâche jamais.
Composé de traits réguliers, mais mature malgré sa jeune enveloppe physique, son visage est la preuve même de ses origines nippones. Des yeux en amandes, peut-être plus étirés que la moyenne, d'encre, ses cheveux tout aussi sombres, laissés à une certaine longueur un peu négligée... Le visage de Shino semblerait bien celui d'un jeune de son âge physique, s'il ne se laissait poussé un bouc. Si c'est chose qui peut déplaire, c'est un choix tout à fait personnel qu'a fait là le vampire ; c'est une façon comme une autre de se vieillir. Son nez, légèrement plus allongé par le bout, et sa bouche esquissant souvent un sourire doux et confiant, complètent l'harmonie de son minois.
Vestimentairement parlant... Le vampire n'est guère au courant des modes, et ne s'en formalise pas vraiment, se contentant très souvent d'aller à la simplicité même. Peu amène aux couleurs vives, il favorise les teintes sombres, le gris et le blanc. N'appréciant guère le contact des jeans, il optera généralement pour un pantalon à pli, accompagné d'un simple t-shirt ou d'une chemise assortie à une veste, qu'elle soit de smocking ou de cuir.

Shino est longtemps resté ignorant de l'existence des vampires. Enfin, longtemps... Tout est relatif, quand on voit l'âge du vampire. A vrai dire, durant toute son enfance, il n'aurait été capable de dire de quoi il s'agissait. Ses parents n'étaient pas trop au fait de ses choses là, et étaient de plus bien trop terre à terre pour croire à de telles fantaisies... Aussi se sont ils bien gardé d'enseigner ces faits à leur fils.
Ce n'est qu'une fois arrivé à Pavillon d'Or, en tant qu'artiste connu et reconnu, que Shino eut vent de ces créatures de la nuit. Il écoutait avant intérêt et patience les anecdotes à leur sujet, sans pour autant savoir qu'en penser. A l'époque, il songeait juste qu'ils pourraient être une quelconque source d'inspiration pour ses peintures ou ses écrits. C'est alors à ses vingt-cinq ans – le jour même ou il se fit mordre, à vrai dire – qu'il comprit que les buveurs de sang existaient bel et bien, en état désormais un. Pendant de nombreuses années, Shino n'a eut que pour seule connaissance vampirique son père, à qui il a porté une profonde haine durant de longues décennies. Les vampires étaient ceux qui l'avaient privé de son bonheur. Néanmoins, quand l'écrivain vint à redécouvrir le monde, il réalisa que tous les vampires n'étaient pas aussi égoïstes que son père l'avait été, désireux de voir l'art de son fils perdurer. Désormais, il estime la société vampirique comme toute société ; un groupement de personne ou chacune est digne d'intérêt, et dans laquelle ou aucun cas n'est l'image de tous. Notez d'ailleurs que Shino n'est pas du genre à chanter louange aux vampires par rapport aux humains ; même si ces derniers constituent un moyen de se nourrir, il ne les pense pas pour autant dénué d'intérêt. En tout cas, il n'est pas pour le massacre gratuit de cette espèce, tant qu'elle ne nuit à celle des vampires -il n'est pas membre du Conseil pour rien.

C'est à Kyôto, en l'an 1372 que Shino vit le jour. Malgré son âge, et toutes les décennies écoulées depuis cet événement, il n'y a nul doute à ce sujet. Il était alors le fils unique d'une famille modeste, bien que peu réputée dans la capitale impériale de l'époque. De par leurs professions respectives, et leurs issues familiales, les parents du garçon n'étaient guère des individus fort instruits ou connaisseurs en une quelconque forme d'art, mais n'étaient néanmoins pas moins dénués d'une certaine sensibilité artistique. Inculpant une éducation complète, les parents – malgré leur ignorance certaine dans le domaine – ne manquèrent ainsi pas d'initier leur fils à l'art, lui parlant des grands artistes de l'époque, ainsi que de leur œuvre. Son intérêt se faisant bien plus vif pour l'art que pour le reste – bien que l'enfant ne délaissait pas pour autant d'autres enseignements –, ce dernier se mit souvent à arpenter les rues de la ville en compagnie de ses parents pour admirer les différentes œuvres mises en vente par les vendeurs d'estampes. Ce n'est d'ailleurs que guère d'années plus tard qu'il se mit à admirer le travail de la calligraphie... Et si son intérêt se posa d'abord sur la forme, ce fut bien rapidement que sa curiosité se fit plus vive pour le fond, la signification.

C'est ainsi que durant son enfance et son adolescence, Shino baigna dans le domaine des arts, et ce même s'il était issu d'un milieu qui n'était pas le plus apte à avoir accès à la culture. Entre deux livres, l'adolescent prenait souvent le pinceau pour créer ses propres œuvres, qu'elles soient picturales ou manuscrites. Et si ses débuts furent fastidieux, ses parents ne manquèrent pas une seule seconde à l'encourager pour continuer sur cette voix, même s'ils étaient bien loin d'imaginer que l'art serait sa carrière. Mais au fil des années, le talent du jeune homme s'aiguisait, se faisant de plus en plus fin et précis, à tel point que cette quasi-perfection devint bien rapidement la plus grande fierté familiale. Ses parents clamant ce prodige sur tous les toits, l'art de Shino attira bien rapidement de nombreux curieux. D'abord les proches, ensuite les voisins, dont suivirent les commerçants qui pensaient pouvoir tirer profit d'un tel talent... Et quand la virtuosité est au rendez-vous, Dieu sait que le bouche à oreille peut faire des merveilles.

Si au début, le nom d'Omura Shino n'était que celui d'un gamin vaguement doué pour la plume et le pinceau, ce devint bien rapidement celui d'un jeune homme au talent indéniable. Et si cette rumeur faisait plutôt frémir simples civils et commerçant au départ, elle parvint bien rapidement aux oreilles des plus haut placés de l'époque, à savoir différents membres du shogunat. Le jeune homme de tout juste vingt deux ans fut alors convoqué par ces autorités, rencontre au cours de laquelle il fut amplement considéré comme écrivain de talent à vue de sa finesse et de son talent. Convier maintes fois, on le pria finalement de désormais résider au Pavillon d'Or même, aux côté du Shogun en personne. On admettra avec certitude que ces vingt années furent les plus heureuses pour Shino, qui se plaisait à alors à vivre pour sa passion, ravi de constater que l'on lui reconnaissait du talent.

Les trois années qui suivirent ne furent pas moins triste ; on le priait de continuer son art, surtout celui de l'écriture. Se plaisant de plus en plus à laisser aller son pinceau pour inscrire des haïkus, le résultat n'était à chaque fois que plus demandé et vanté. Pourtant, Shino n'en devint pas pour autant quelqu'un de prétentieux et égocentrique ; sa marque de fabrique demeurait encore et toujours son infinie modestie. Heureux, il songeait qu'il vivrait ainsi jusqu'à sa mort, pinceau encré à la main. De plus, il avait depuis appris à fréquenter les familles les plus nobles de la capitale, et il se trouvait au sein d'une d'entre elles une femme qui lui était des plus exquises. Elle était issue d'une famille fortunée de Kyôto, et si ce milieu social eut put la rendre hautaine, il n'en était rien ; elle était des plus sensible à l'art du jeune homme, qui se trouva vite épris de cette splendide héritière. Cette dernière put d'ailleurs se vanter d'être la muse de la plus belle œuvre de l'écrivain. Et si leur amour et bonheur semblait chose promise, ce fut sans compter un événement inopiné qui survint dans la vie du jeune homme.

Avec exactitude, il assure que ça s'est passé en 1397, alors qu'il était âgé de vingt-cinq ans – âge physique qu'il ne quitterait jamais plus. Bon nombre de personnes tournaient autour de lui, et le convoitaient à cet époque ou son art était à son apogée suite à l'écriture de son ouvrage inspiré par sa belle. Et si tous ces individus étaient des plus nobles et sensibles, il se trouvait bien entendu parmi eux des personnes plus mal-attentionnées. Enfin, peut on vraiment parler de malveillance en ce cas ? Se trouvait au sein de l'audience un vampire épris de l'art de l'écrivain, et celui-ci aspirait à voir ces écrits perdurer pour l'éternité... Aussi transforma t-il le jeune homme en un être de son espèce. Malheureux de ne plus pouvoir sentir la chaleur du soleil sur sa peau, de ne plus profiter de la saveur de quoi que ce soit, si ce n'était du sang, ces détails n'étaient rien en comparaison face à la déchirure qu'éprouva Shino quand il comprit qu'il devait prendre congés de la cours, et donc de sa promise, pour s'isoler sous l'aile de cet homme qu'il détestait de toute son âme. Cet homme, son père vampirique, était celui qui l'avait privé de son amour, d'une vie éphémère et heureuse. Atrocement triste, mais bien entendu rancunier envers son père qui désirait de lire encore et encore ses écrits, l'écrivain n'écrivit plus rien. Son amour ne s'usait pas, et si son inspiration pouvait être des plus intenses, la force de reprendre le pinceau ne lui vint plus pendant près de cent ans. Il n'avait qu'une crainte ; tomber dans l'abîme d'une mélancolie plus intense encore, dans le gouffre de la nostalgie. Que deviendrait son âme s'il pouvait écrire encore ? Nul doute qu'il se souviendrait de ces années de joie, et la souffrance ne serait que plus intense encore.

Vivant dans la solitude la plus totale pendant environ cent-vingt ans, Shino se trouvait avec pour seule compagnie cet homme exécrable qu'était son père. La force d'écrire ne lui était toujours pas revenue, et le jeune vampire avait l'impression de vivre dans un corps mort, sans vie – ce qui était le cas, de par son état vampirique, mais qui n'était d'autant plus vrai qu'il n'avait plus véritable moyen de s'exprimer. Néanmoins, peu à peu, l'ancien écrivain retrouva goût à découvrir l'extérieur, et la beauté des choses. Cent ans s'étaient écoulés, et bon nombre de choses avaient changés au Japon en cette période, mais il ne s'en était jamais véritablement rendu compte, se contentant tout juste de se nourrir, sans s'intéresser au monde. Mais peu à peu, l'amertume pour son père vampirique s'atténua – sans pour autant ne plus être existante – et l'envie du contact lui revint. Arpentant les rues de cette ville qui avait toujours été la sienne, il eut l'occasion de rencontrer de nombreuses personnes, qui a ses yeux se dévoilèrent toutes intéressantes à leur manière. Certes, certains d'entre eux n'entendaient rien à l'art et la littérature, mais Shino se surprit à vouloir les entendre parler de leurs passions propres. Peu à peu, sa blessure cicatrisait sans pour autant disparaître totalement, mais l'ancien écrivain retrouvait plaisir à profiter de la vie – si j'ose dire ainsi.

Plusieurs décennies passèrent ainsi. Shino lui même ne saurait dire combien, mais il lui apparaît qu'elles sont passées avec vitesse. Il goûtait de nouveau au bonheur, progressivement, appréhendant la vie avec plus de sagesse au fil des jours, et ce sans avoir retouché à son pinceau. Pourtant, la force des choses semblaient le mener droit de nouveau sur le chemin de l'écriture. Par un concours de circonstance, vint un jour dans les années 1640 ou Shino fit la rencontre de la descendante directe de la femme qu'il avait aimé. Si les traits de la demoiselle étaient assurément différents, il décelait néanmoins en ce visage celui de sa belle. Illusionné par cette ressemblance, et épris de ce caractère qui était tout aussi séduisant que celui de son aïeul, le vampire se trouvait alors partagé entre mélancolie et joie intenses... Mais même si cette situation devait le faire souffrir, il n'aspirait qu'à accorder une fois encore son amour. Reprenant la plume, le jeune femme fut séduite par tant de beauté, venant rapidement à avouer des sentiments semblables à ceux de son amant. Ne voulant vivre dans l'ombre du mensonge, l'écrivain avoua sa nature à cette dernière, prenant à la fois la décision d'en faire sa fille vampirique. Son père avait été tué quelques années plus tôt, attrapé par un chasseur, et le désir de vivre pour l'éternité avec cette jeune femme était trop fort pour être ignoré. Plantant ses canines dans l'épiderme chaud et doux, le vampire était malheureusement inexpérimenté dans la façon d'engendrer, n'ayant jamais reçu un quelconque enseignement de la part de son père vampirique. Par mégarde, le corps fut vidé de son sang, finissant sans vie dans les bras d'un homme hurlant à la mort.

Est il utile de préciser que les années qui suivirent furent une nouvelle descente aux enfers ? Répétant sa période d'exil, Shino se contentait de traîner dans les rues de Kyôto, tel un fantôme. Inoffensif, mais triste à en mourir. Et l'idée de devoir vivre pour toujours ainsi lui était des plus insupportables. Néanmoins, il ne chercha pas à mettre fin à ses jours ? Cherchait il rédemption pour avoir assassinée la deuxième femme qu'il avait aimé ? Il n'en savait rien, mais les faits étaient là. Abandonnant la plume pour toujours, il finit par quitter la ville même pour s'isoler dans un endroit aux alentours de Kyôto. Malgré lui, il ne pouvait quitté la capitale impériale.

Passant près de deux cent ans à méditer dans la solitude, cette nouvelle vie semblait lui convenir jusqu'au jour ou il eut le sentiment de s'être retrouvé, et d'être prêt à nouveau à affronter le monde et sa réalité. Serein, l'homme se plaisait une fois encore à vivre « en société », même si le deuil de son amour ne se ferait sûrement jamais. Son nom restait encore sur certaines lèvres, allusion faîte à un artiste talentueux et mort depuis de nombreuses années, et ce même si les circonstances en restaient inconnues. D'ailleurs, ce mystère attira autour de lui bon nombre de vampires qui exprimèrent avoir compris le fait qu'il n'était en rien un homonyme. Se dévoilant d'ailleurs bien rapidement l'un des vampires les plus vieux de la région du Kansai, et se montrant lui même sensible à la société vampirique, il fut bien rapidement comme fondateur du Conseil de la région... Place à laquelle il reste encore et toujours fidèle, et ce malgré les concurrents dans le domaine.

Merci Sei'
J'ai déjà expédié une grosse partie.. Bon désolée au passage, la fin de l'histoire n'est pas superbe, j'étofferai au besoin. ^^

Merci Sui'
C'est trop d'honneur pour le code °°

Heu.. Merci Dai' ? xD
Bon ben je peux annoncer que ma fiche est terminée \o/

Pas de soucis, je vais aller préparer les "formalités administratives" (dit comme ça...) en attendant. ^^

N'est ce pas Lin ? Merci ! ^^

Merci beaucoup pour la validation =D Et pour les compliments aussi, ça fait vraiment plaisir à lire *-*

Merci Tsukio =D