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 Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin...

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MessageSujet: Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin...   Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin... Icon_minitime1Sam 30 Juin - 22:58



Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin... Kouki02-35edd87 Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin... Kouki01-35edd84 Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin... Kouki03-35edd88
Lancaster Jillian
« I'll burn them all down as my anger reigns »


Le commencement...


๑ Âge physique : 27 ans
๑ Date de naissance : Le 26 janvier 1984
๑ Ville natale : Chigaco, USA
๑ Nationalité : Nippo-américain
๑ Sexe : F { } | M {√}
๑ Métier : Assassin
๑ Arme : Couteau
๑ Groupe : Humains


Qui êtes-vous ?


Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin... Kouki--1-35ee869

๑ Caractère :
Susceptible ▬ Il n'y a pas à dire : si vous cherchez Jillian, vous risquez de le trouver plus rapidement que vous ne vous y attendiez. Il n'en faut pas beaucoup pour que le jeune homme parte au quart de tour et généralement, il est bien difficile à arrêter. Incisif lorsqu'il est piqué, les colères de Jillian sont néanmoins aussi vives que de courte durée, généralement et il se comportera par la suite comme si de rien n'était... sauf si le préjudice porté est trop grand ! De plus en plus, il se contente de grommeler, plongeant ses mains dans ses poches tout en lançant un petit regard noir à son interlocuteur. Quand on vit avec un vieux vampire, on apprend à se tenir...

Inadapté ▬ D'aussi loin qu'il se souvienne, l'Américain a toujours eu l'impression de ne pas être à sa place dans ce monde. C'est une sensation étrange et désagréable, un peu comme une soif impossible à étancher et de plus en plus présente à chaque année qui passe. À présent, son monde est entièrement différent de ce qu'il fut à cette époque et il s'y sent beaucoup plus confortable. Mais, au moindre pas dans un univers plus réguliers que celui que lui offre le vampirisme de son mentor, Jillian se sent mal à l'aise et semble incapable de mener une existence correcte. C'est une des raisons qui fait qu'il ne tient pas particulièrement à devenir vampire... Il avait déjà du mal à concillier ses envies avec sa courte vie. Alors y rester pendant des centaines d'années ?!

Loyal ▬ La loyauté de Jillian n'est pas à vendre... et très difficile à s'aquérir, comme a pu le constater Ankô au début de leur relation fort particulière. Pour autant, lorsque Jillian s'accroche finalement à quelqu'un, il ne le lâchera plus. Toujours avec l'air de pas trop y toucher, il réussi à prouver sa loyauté et celle-ci est infaillible. Car si Jillian a clairement son indépendance, y tenant fermement, il n'est pas pour autant entièrement fermé à la relation qu'il entretient avec quelques personnes, Ankô tout particulièrement. Cependant, il n'est pas idiot pour autant et lorsqu'on lui donne une bonne raison de s'éloigner, il le fera. Mieux vaut ne pas jouer avec lui...

Orgueilleux ▬ La fierté de Jillian n'a pas de limites, comme celle de la plupart des hommes, probablement. Et cet orgueil masculin, il ne fait pas grand chose pour le dompter ! C'est entre autre ce qui lui fait pousser un peu le moteur de sa moto pour faire le plus de bruit possible. Ou lancer le couteau pour le rattraper habilement par la lame devant une jolie femme. C'est un peu sa façon à lui de rouler des mécaniques et le moins qu'on puisse dire, c'est que Jillian ne s'en prive pas vraiment... !

Nonchalant ▬ Les deux mains dans les poches, une clope sur le bord des lèvres, un gilet trop grand sur le dos... C'est à peu de choses près le genre de Jillian ! Certes, il lui arrive plus souvent qu'à son tour de ne pas s'habiller n'importe comment et sa nonchalance ne verse pas dans la paresse ou le laisser aller, mais disons que lorsqu'on le voit, on pourait parfois se poser des questions. Il ne manque pas de réaction seulement lorsqu'on pique sa fierté ou lorsqu'on lui donne les raisons nécessaires pour se mettre en colère ! Pour ce qui est de la joie et autres sentiments connexes, il a généralement un petit « hm » qui veut en dire bien plus que Jillian ne permet de décoder.

Compétent ▬ S'il y a bien quelque chose qu'on ne peut remettre en question, c'est la compétence de Jillian à manier un couteau et à trancher des gorges. Un peu glauque ? Pas plus que ces vampires qui patrouillent la ville à la recherche de sang frais. Lui ne le boit pas, c'est déjà ça de pris... Et cette compétence en tant que tueur à gage est probablement alimentée par une légère sociopathie qui semble uniquement présente lors de certains raisonnements supposément logiques concernant la société et les réaction à y adopter. Dangereux ? Que pour ses victimes... et celles-ci ne sont plus là pour en témoigner. Toutefois, Jillian réchigne beaucoup à s'improviser chasseur de vampires et ne le fait pas pour le principe, mais seulement lorsque son unique employeur en a réellement besoin. Et encore... Disons que ce n'est jamais agréable d'affronter un surhomme buveur de sang....

Téméraire ▬ Tenant parfois de la stupidité, Jillian est de ces hommes qui semblent toujours avoir besoin d'un peu d'adrénaline dans les veines. Lançant sa moto à toute vitesse sur les routes les plus sinueuses possibles, se tenant droit comme un clou sur le bord de la toiture d'un édifice à maints étages... Mais, surtout, jouant les dieux à prendre le droit de vie ou de mort sur ses cibles. Cette morsure à laquelle il s'offre sans réellement se faire prier n'en est-elle de toute façon pas l'exemple même ? Certes, avec les années, ce moment en devient presque ordinaire, surtout qu'il n'est pas le calice d'un vampire qui s'amuse à le faire languir ou à se jouer de lui, au contraire. Mais, c'est une façon de plus de s'approcher de la mort tout en gardant le contôle sur sa vie. Et ça, c'est clairement un bon boost d'adrénaline...

Impulsif ▬ Lorsque Jillian a une idée, il n'attend généralement de savoir si elle est bonne avant de foncer ! Nul doute que ça lui attire parfois des ennuis plus gros que lui, mais à quelques reprises, il a bien été servit ! Ses décisions empressées nuisent parfois à son jugement et au moins peut-il se féliciter d'à présent faire quelques efforts pour laisser de côté ces réactions irréfléchies. Il laisse ainsi place à une plus grande efficacité dans son métier et dans les autres petites tâches qu'il effectue ça et là, toujours au nom du même homme. Enfin, homme... on se comprend.

Jaloux ▬ L'Américain aime être complimenté et admiré... et il aime que les personnes qui ont une certaine importances dans sa vie ne s'intéresse qu'à ses prouesses ! Parfois, partager son attention entre Jillian et quelqu'un d'autre est une tâche plutôt aisée et il n'est pas rare de le voir quitter une soirée plus tôt dans ce genre de condition, ou tout simplement la passer dans un coin à grogner à broyer du noir. Un peu extrême ? Peut-être, mais on ne se refait pas... Et peut-être sa jalousie a-t-elle parfois ses bons côtés, qui sait ? Au moins êtes-vous certain qu'il tient à vous et à votre opinion... et plus important, à votre exclusivité.

Désireux de progresser ▬ Ce n'est pas un secret pour ceux qui le connaissent : Jillian veut être le meilleur. Principalement dans son domaine de prédilection, mais pas que. Et il sait fort bien qu'il a trouvé le mentor dont quiconque ayant ses ambitions peuvent rêver. Ce n'est pas pour rien que malgré son caractère difficile, l'Américain tente de gagner une certaine sagesse qu'il n'aurait techniquement jamais atteint s'il n'avait rencontré Ankô. De plus, il sait que même s'il ne l'avouera jamais, orgueil oblige, il doit beaucoup au vampire. Et la meilleure façon d'arriver à payer sa « dette », c'est assurément de donner son 110%.. C'est-à-dire de lâcher un peu son sale caractère et d'accepter la critique. Les paris sont pris, mais c'est loin d'être facile... Quoiqu'il en soit, en six années de vie commune un peu particulière, ça commence à être un défi un peu moins insurmontable et Jillian devient de plus en plus un homme de qui on peut être fier d'être le mentor.


๑ Physique :
Debout devant un des nombreux miroirs plein-pied qu'on trouve chez Ankô, le vampire qui le loge et le nourris, Jillian reste toute aussi immobile que muet. Un couteau repose dans sa longue main fine et nul doute qu'il le porte avec une grande crédibilité. Il était clair que lorsqu'il allait sortir de cet endroit, ça n'allait pas être pour jouer les petits caïds. Jillian était un meurtrier et tout dans son port et son maintient juste avant l'accomplissement de sa tâche le démontrait. Mais pour le moment, il était silencieux comme les pierres et calme comme un matin de printemps. Rien n'aurait pu trahir une certaine violence dans sa personne et après tout, il n'était pas un homme violent, aussi étrange que ça puisse sembler. Jillian ne tuait de toute façon pas pour tuer. Il n'avait jamais assuré qu'il aimait le faire. En fait... cet acte le laissait plutôt de marbre. Tout comme ce regard étiré qui fixait sans ciller l'image que lui renvoyait la glace.

Si les origines semi-américaines de Jillian pouvaient se résumer à un trait de son physique, ce serait probablement cette taille enviable dont il a hérité de son père qui serait mentionnée. Du haut de son mètre quatre-vingt-trois, il a beau avoir des traits très asiatiques, on ne peut nier qu'il se cache probablement, en dessous de ces yeux bridés, quelques origines nébuleuses. Et Jillian le prouve en ouvrant la bouche. Malgré une très bonne maîtrise du japonais, qu'il connaît depuis sa plus tendre enfance, le jeune homme a un léger accent propre à sa nationalité américaine. Un peu plus rude, un peu plus traînant que celui du Japonais lambda, il n'en reste pas moins qu'il n'est pas assez prononcé pour qu'on puisse exactement savoir d'où il provient. Mais Jillian parle très bien un japonais plutôt rural qu'académique. D'ailleurs, certains termes plus poussés pourraient lui être incompréhensibles.

Dans un petit soupir, le jeune homme semble se mettre en marche, soudainement. Il lève lentement une main, glissant la pulpe de ses longs doigts fins contre une joue ayant perdu sa forme rebondie de l'enfance depuis quelques années déjà. Ses vingt-sept ans se lisaient bien sur son visage pour un Japonais, bien que plusieurs Américains l'eût probablement envié. Du bout d'un ongle court, mais bien manucuré, Jillian trace la l'amande impeccablement dessinée d'un oeil, songeant à sa mère. Il avait hérité d'elle ce regard si foncé qu'il en était noir et joliment bridé, sans trop l'être. D'ailleurs, cette particularité, il la soulignait de traits de khôl noir ou brun foncé, histoire d'accentuer un peu leur amande. Récemment, il s'était acheté des lentilles grises, ce qui était toujours amusant lorsque le regard vif d'Ankô s'en rendait compte.

Le noble et ancien vampire restait un long moment devant lui, immobile, à contempler ses iris colorés avant de se détourner dans un petit claquement de la langue contre son palais. Peut-être le trouvait-il trop enfantin avec ces artifices et pourtant, Ankô était homme de coquetterie lorsqu'il s'y mettait... Peut-être que les fantaisies un peu trop modernes n'étaient tout simplement pas de son goût ? Peu importe. Jillian avait donc hérité non seulement des jolis yeux typés asiatique de sa mère, mais aussi de cette lèvre inférieure généreuse, sans être trop à l'excès, qui lui donnait un petit air boudeur, voire bougon. Sous celle-ci se trouvait un piercing simple qu'il caresse, songeur. Plusieurs petites cicatrices à présent presque entièrement disparues étaient dispercées ça et là autour de ses lèvres. Il avait eu une lubie, à un moment et à chaque années, il en ressortait avec de plus en plus de piercings autour des lèvres. Mais ça lui était finalement passé. Sauf celui-là, qu'il aimait bien.

Un ongle peint de noir glisse sur l'arrête de son nez droit, vraisemblablement hérité de son père. Jillian le fronce en se penchant un peu plus vers la glace. Il n'était pas identique à celui de son paternel, mais un peu plus fin, moins prononcé... Mais ce n'était clairement pas de sa mère qu'il le tirait, celui-là. Alors que Jillian se penche, une longue mèche blonde lui tombe devant les yeux, qu'il ramène d'un mouvement las derrière une oreille percée de long en large. Celle-là, il n'avait pas décidé d'en retirer les ornements, pas plus qu'à l'autre, qui n'avait toutefois que trois trous, pour sa part. Dans un haussement d'épaule, Jillian se détourne, visiblement prêt à s'arracher de cet état semi-léthargique dans lequel il s'était plongé. Sa main se crispe un peu plus fortement sur le couteau avant de la détendre. Il le lance dans les airs, le faisant tournoyer brièvement avant de le rattraper par le manche. Un jeu d'enfant.

Alors qu'il s'éloigne, prêt à aller travailler, son long manteau officier claque sur ses talons. Ses Dr. Martens noires font résonner ses pas sur le sol dallé de l'entrée alors qu'il annonce haut, sans crier pour autant, qu'il allait être de retour bien avant que la nuit ne s'achève. Réajustant le col de son manteau, il tourne brièvement la tête vers une chaise dans l'entrée... sur laquelle est posé avec soin un joli col roulé bien noir.

« Je ne porterai pas ça, Ankô ! », gronde l'assassin tout en ouvrant rapidement la porte. Il hésite néanmoins sur le palier, observant le vêtement... et avant de refermer, il ajoute : « Enfin... on verra. »

Puis, dans un dernier bruissement de son long manteau, la porte claque derrière le grand et fin jeune homme. Il attrape un casque de moto posé sur une petite table du patio, l'enfilant tout en se dirigeant vers l'engin en question. Quelle idée... Un col roulé...


๑ Signe Distinctif :
Les multiples piercings que possède Jillian autour des lèvres sont probablement ce qui attire en premier lieu le regard, pas toujours d'une façon très positive. Néanmoins, ces derniers temps, il les a presque tous retirés, sauf celui au labret. Ce n'est probablement pas Ankô qui s'en plaindra ! Ses longs cheveux dorés cachent aussi une cicatrice, celle de son rôle de calice. Deux petits trous nettement dessinés sur sa peau légèrement hâlée après ces six années en temps que calice ornent son cou.

Lorsqu'il parle, bien qu'il ait un japonais très rural, on dénote un accent qui prouve que ses origines ont été étouffées par sa réelle nationalité. Américain dans le coeur, il ne parlait d'abord le japonais qu'avec sa mère, puis avec Ankô. Bien sûr, maintenant qu'il est de retour au pays du soleil levant, il n'utilise presque que cette langue. Toutefois, son accent continue de lui coller à la peau.


D'où venez-vous ?


Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin... Kouki--2--35ee873

๑ Les vampires ? :
Le premier contact de Jillian avec le monde vampirique fut particulièrement... frappant. Il tenta d'assassiner l'homme duquel il est présentement le calice. Non pas qu'il y ait eu quelque chose de personnel là-dedans... Mais Jill étant tueur à gage, il est normal qu'il tente d'honorer ses contrats ! Or, son employeur pour ce coup-là ne savait pas plus que lui que le monde de la nuit était peuplé de ces dangereuses créatures et l'envoya à une mort certaine. Oui, sauf que... Il est toujours en vie et est maintenant calice, donc particulièrement au courant de l'existance des vampires et de la façon dont leur monde fonctionne.

Il n'aspire pas particulièrement à en devenir un, toutefois. Et être calice ne lui pose pas de problème particuliers puisque de toute façon, ce lien avec le vieux vampire lui permet d'être logé, nourris et d'avoir de très bons contrats de façon régulière. Alors pourquoi pas ? C'est en quelques sortes un échange de bons procédés...


๑ Histoire :
Le 4 mai 1995, Chicago.
Une certaine agitation régnait dans la classe alors que le cours d'anglais était sur le point de commencer. Les enfants revenaient tout juste de la pause et les esprits étaient encore demandeurs de divertissements et d'action. Certains étaient en train de boire à la paille un berlingot de lait fournis par un programme spécial qui aidait ainsi les élèves d'écoles en milieu défavoriser à avoir le calcium nécessaire à la bonne formation de leurs os. Chicago était emplit de ce genre d'écoles... et de ce genre de programme qui servait à peine à quelque chose, notamment en voyant deux des gamins s'amuser à verser le lait sur la tête d'un de leur camarade, celui-ci assis dans le fond de la classe depuis la fin de la récréation. Un magazine de faits divers dans les mains, Jillian y était plus ou moins concentré... Ou plutôt, pas du tout, le regard fixé sur un point sur son bureau.

Peu importe à quoi le garçonnet réfléchissait, cette soudaine « blague » met définitivement fin à sa réflexion. Lentement, il relève la tête, le lait s'infiltrant entre les mèches sombres et soyeuses de sa chevelure mi-longue, glissant contre son front et trouvant refuge le long de l'arrête de son nez. Ça rit, tout autour, lui donnant un sacré mal de crâne. Un enfant ordinaire aurait probablement éclaté en sanglots et se serait sauvé le plus rapidement possible vers les toilettes pour ne échapper à la honte. Mais depuis fort longtemps, les parents de Jillian savaient qu'ils n'avaient pas eu un enfant ordinaire. Ce n'était pourtant pas de mauvais parents. Ils ne l'avaient pas eu faciles et continuaient de trimer dur pour réussir à avoir un appartement décent. Mais celui-ci ne l'était même pas. Peu importe... Jillian s'en fichait un peu de devoir dormir sur le canapé.

Il avait été diagnostiqué sociopathe léger quelques semaines plus tôt. La consultation d'un professionnel de la santé mentale avait été déclaré nécessaire alors qu'impassible, il était passé devant le tribunal juvénile. À seulement onze ans, Jillian avait souvent changé d'école. Il n'avait jamais démarré une bagarre. Enfin, pas de son point de vue. Mais, aussitôt qu'il partait au quart de tour, il sortait les poings. Et nul doute que les enfants sont cruels... et ne s'attendent jamais à ce qu'un petit nouveaux qu'ils bizutent finisse par les envoyer à l'hôpital. S'il avait souvent frappé, il n'avait néanmoins jamais fait de blessé grave, se faisant généralement suspendre, puis finalement renvoyé à la deuxième incartade. Cependant, la dernière fois, ça ne s'était pas passé exactement comme prévu. C'est un « grand » de treize ans qu'il avait mis au tapis, ce dernier ayant entendu parler de lui par un cousin et décrétant que lui n'allait pas se laisser frapper par une fillette chinoise.

La fillette chinoise avait sortit des poings de garçonnet japonais très bien portant et le grand idiot s'était retrouvé à l'hôpital, grièvement blessé. À cet âge, Jillian avait encore oublié d'être grand, mais pas de savoir se défendre. Ça lui venait naturellement. Il ne faisait pas des arts martiaux ou quoi que ce soit du genre. Il se battait comme les hommes de la rue le font. Et ça lui réussissait plutôt bien. Jusqu'à ce qu'il attrape le coupe-papier sur le bureau de son prof, quelques semaines plus tôt, et qu'il réalise malgré lui qu'il avait un don pour le planter dans le bras de ce type qui était venu le chercher jusque dans sa classe, encore une fois juste après la pause. Comme quoi, c'était vraiment un moment maudit. Donc, Jillian était passé en cours et à présent qu'il avait été déclaré non responsable à cause de son état de santé mentale, il était de retour dans une école « mieux encadrée ». C'est ça, oui...

Jillian se lève, sous les rires des deux comparses. Ben voyons...

« Vous êtes certains de ne pas vouloir vous excuser... ? », demande avec flegme le petit Japonais. « Parce que je préférerais ne pas avoir d'ennuis encore... Enfin, je pense... »

Pas sûr. D'ailleurs, alors que les garçons ouvrent la bouche pour commenter encore une fois sur sa petite taille et ses origines « chinoises », Jillian convient que ce n'était peut-être pas nécessaire, d'éviter les ennuis. Alors après un petit « hm » concluant, il se rut tout simplement sur les deux garçons. Cette fois, ça allait probablement être la fin, un truc dans le genre. On n'allait plus vouloir le faire sortir lorsqu'il allait repasser en cours. Mais il s'en fichait un peu. Darwin. Il n'allait pas être le plus faible au nom d'une société qui n'était même pas capable de marcher droit.

Le 27 octobre 2000, Chicago.
C'est ici que la colère incontrôlable de Jillian l'avait conduite : un centre de redressement pour juvéniles. Ça ne faisait pas beaucoup changement de la maison pour ce qui était du confort, ça il fallait se le dire tout de suite. Toutefois, quelques petites choses le faisaient tiquer et forcément, alors qu'il aurait dût purger une peine d'un an, Jillian était encore ici. Plus pour longtemps, néanmoins, car présentement, il était assis dans une petite salle d'attente austère, ses effets personnels dans un vieux sac moisit posé sur ses genoux. En face de lui, une femme lui expliquait, d'une voix douce, qu'ils lui faisaient confiance pour recommencer une bonne vie, bien droite et juste sans faire de mal à qui que ce soit. Un dialogue pour l'assommer... Parce que franchement, c'était vraiment chiant, hein. Jillian n'avait jamais voulu faire de mal à qui que ce soit. Mais plutôt que d'être celui qui se plaint en assurant qu'il y avait des baffes qui se perdaient... eh bien il les donnait.

C'est comme ça qu'il avait renvoyé un surveillant pas aussi droit que les autres de sa couche, un soir. Et comme ça même qu'il avait fini par envoyer le même homme à l'hôpital après que celui-ci ait essayé de le coincer dans le fond d'une des douches communes que Jill ne fréquentait que la nuit, bien que ce soit interdit. Qu'est-ce qui serait arrivé s'il n'avait pas levé le petit doigt ? L'irréparable. Et c'était dégoûtant rien que d'y penser, alors mieux valait frapper. De toute façon, cette dernière année, cet homme avait été arrêté et inculpé pour viol, pédophilie et d'autres chefs d'accusations tous reliés à ses pratiques peu communes. Plusieurs parents avaient ordonné qu'on sorte leur enfant de ce trou. Et ils avaient eu gain de cause, forcément. Voilà comment un seul connard réussissait à faire libérer à l'avance des petits dangers publics. Vraiment, la société fonctionnait mal. Et après, on rejetait le blâme sur ceux qui se défendaient en assurant qu'ils étaient inadaptés. La blague.

Jillian lève un regard ennuyé vers la dame qui, finalement, lui donne un billet de bus vers la destination qu'il avait eu le droit de choisir, ainsi que l'argent de poche qu'ils remettaient à ceux qui sortaient sans avoir eu de nouvelles de leurs parents depuis un petit moment. Par simple principe, Jillian avait essayé de contacter les siens, mais silence radio. On ne pouvait pas vraiment leur en vouloir, hein... Alors il n'avait pas insisté et avait demandé ce billet de bus pour aller à New York. Nul doute que là-bas, il s'en sortirait. C'était pas la jungle ? Carrément trop et lui en était le roi ! Ouais, Jillian avait toujours eu un petit soucis des mesures et voulait tant et si bien être le meilleur que ça lui pourrissait toute relation décente qu'il aurait pu entretenir avec les jeunes de son âge. Quoiqu'il en soit, se relevant, Jillian remercie la dame. Il était poli envers ceux qui le méritaient, aussi étonnant que ça puisse sembler ! Eh, il avait un peu de savoir-vivre !

Sa longue silhouette entièrement dépliée montre bien qu'à quinze ans, Jillian n'avait plus rien du petit Japonais de onze ans qui semblait condamné à ne jamais dépasser ses camarades. D'ailleurs, il dépasse d'une bonne tête la dame qui lui avait confié ses effets personnels. Passant devant le couloir de l'administration pour sortir, Jillian jette un coup d'oeil à une des portes ouvertes. Le directeur est en grande conversation avec... Ben voyons, Hollister, le gardien qui avait tenté de l'agresser. C'était une vraie blague. Il allait probablement essayer de revenir au soir, tiens...

Le 15 janvier 2005, New York.
Un vent frais soufflait les longs cheveux de Jillian alors que la neige se mêlaient à ses mèches pâles, en humidifiant la racine alors qu'elle fondait contre son crâne. Immobile, l'homme regardait avec intrigue le grand manoir devant lequel il se trouvait. Comment pouvait-on vivre seul dans une tête résidence ? C'était inconcevable pour lui. Les hommes qui avaient trop d'argent ne savaient définitivement pas quoi en faire... Mais voulaient à tout prix le dépenser, visiblement. Son souteneur lui avait donné un contrat intéressant, ce soir. Intéressant de par le bonus qu'il allait toucher s'il réussissait. Mais, la question ne se posait même pas. Couteau en main, Jillian était la terreur de New York. Il avait déjà tellement tué... et c'était si simple pour lui puisqu'il ne ressentait pas une once de culpabilité à l'idée de prendre une vie. Est-ce qu'il s'angoissait lorsqu'un rongeur se faisait rouler dessus ? Ou lorsqu'un moustique se coinçait dans le pot d'échappement de sa moto ? Sûrement pas... Une vie valait une vie, peu importe la créature à laquelle elle appartenait. Et tout le monde mourrait un jour ou l'autre.

Le Nippo-Américain en avait fait du chemin depuis qu'il était retourné à son ancien centre de détention pour tuer l'homme qui avait faillit l'agresser et avait réussi à le faire avec tant d'autres petits garçons. Il avait effectivement été réintégré à l'équipe. C'était une vraie blague. Et Jillian avait baissé le rideau devant cette farce abjecte. Depuis, il s'était trouvé un souteneur qui dégotait pour lui les contrats. Celui-ci lui avait appris les règles simples du métier, même si faire entrer celles-ci dans le crâne de Jillian n'avait pas été une mince tâche. D'ailleurs, Anderson lui disait souvent, au comble de l'exaspération, qu'il était chanceux d'être si doué avec une lame dans les mains, parce que sinon, il lui aurait fait éclaté la cervelle depuis longtemps. Ben voyons. Ce type était vraiment trop con et il n'y avait probablement personne sur cette Terre pour énerver davantage le jeune assassin !

Et pourtant, c'est avec lui qu'il avait, pour la première fois... Oh et puis merde. Agacé par le fil de ses pensées, Jillian renvoie une longue mèche de cheveux derrière son épaule tout en prenant le chemin du manoir, grognant entre ses lèvres.

« Qu'un pauvre con, idiot, débile... M'a même pas dit pourquoi j'devais l'buter, celui-là... », marmonne Jillian, pas très ravit. « Convaincu que j'vais échouer. J'échoue jamais, pauvre taré... Ce type m'énerve, j'vais l'buter un jour... ! En plus me prend mon fric... »

Les règles étaient simples. Ne jamais tuer si ce n'est pas pour un contrat ; on ne travaille pas gratuitement. Donner un -trop fort- pourcentage de son salaire à Anderson. Ne pas poser de question à propos des victimes et des raisons qui les ont précipité sous sa lame. Mais encore aujourd'hui, après presque cinq ans de métier dans le corps, Jillian avait un peu de mal à les appliquer. Ok, beaucoup en fait... Et à chaque nouveau contrat, il demandait à son souteneur pourquoi et comment. Ça avait le don d'énerver un peu l'homme, mais ce dernier faisait preuve de trop de retenue et de calme pour que ça amuse réellement Jill... et finalement, c'est lui qui s'emportait ! Comme quoi, peut-être qu'ils s'étaient trouvés... Mais question de le crier sous tous les toits et même de se laisser le penser sérieusement !

Jillian arrive rapidement près du manoir. Il passe de son mode grognon à un mode furtivité particulièrement poussé. Avec une grande discrétion, il se glisse dans une pièce où un feu cripitait. Ça faisait du bien, tiens. Il commençait à avoir froid, mine de rien. Saleté de neige... Un fauteuil placé dos à lui cachait entièrement le type qui s'y trouvait. Il ne voyait qu'un bras, élégamment posé sur un accoudoir. Et alors qu'il s'approche doucement...

« Bonsoir. Tu veux un peu de thé ? »

Heu... pardon ?! Jillian fronce les sourcils, un peu outré, quoi ! Ce type l'avait entendu ou bien il parlait à son ami imaginaire ?! Il fallait peut-être le buter parce qu'il était ding dong, il savait pas, lui ! Après tout, on ne lui disait JAMAIS rien ! Le jeune homme reste derrière le fauteuil un moment, surpris, mais pas assez pour ne pas répondre.

« Nah, j'faisais que passer. Je repars dans deux minutes à peine. », assure l'assassin, bien sûr de lui. « Au fait... Anderson veut jamais rien me dire, à moi. Mais vous, vous pouvez m'expliquer pouqruoi on veut vous buter, nah ? »

Et ça... oh ça ! C'était LA question à ne pas poser ! Parce que voilà que tout à coup, la douce voix plus mélodieuse que son oreille ne l'avait perçu à la première intervention de l'homme commence à l'assommer de paroles pour moitié incompréhensibles. Des guerres, des politiciens, le Japon, la Corée, l'Angleterre... Sincèrement, Jillian se demande jusqu'où il aurait pu aller s'il l'avait laissé faire. Parce que hébété, le tueur à gage fixait la jolie main baguée et soigneusement manucurée, écoutant sans vraiment comprendre un long monologue sur la politique de divers pays pendant une bonne dizaine de minutes, déjà. Et lorsqu'il s'en aperçoit, il grogne, mécontent ! C'était quoi, ce phénomène de foire !

« C'est bon, vous avez fini de parler tout seul ?! », l'interrompt le jeune homme, grognon. « J'pense qu'on veut vous zigouiller parce que vous avez ennuyé un type important à force de trop parler. Bonne nuit, m'sieur. »
« Je te conseilles de reposer cette arme, petit. », murmure la voix douce comme de la soie. Mais Jillian n'est pas homme à s'en faire raconter, hein...
« Ben voyons... et puis mon cul, c'est du poulet. Et j'suis pas petit ! »

L'homme ajoute quelque chose à propos du fait qu'il est bien mal élevé. Ben voyons ! C'est l'hôpital qui se fout de la charité !

« J'aimerais mentionner que vous m'empêchez de faire mon boulot, là ! Alors c'est qui, le mal élevé ?! », s'indigne le blond tout en franchissant finalement la distance le séparant de sa cible, contournant le fauteuil pour croiser le regard... d'un Japonais.

Voilà d'où venait l'accent. Et un joli Japonais quoi. C'était triste, ça...

« Vous par contre, z'avez oublié de grandir... », assure Jill, notant la petite taille de l'homme même assis.

Et visiblement, ça ne lui faisait pas trop plaisir. Il y a une nouvelle mise en garde. Sa cible lui assure qu'il n'allait jamais réussir à le tuer. Et là ! Oh là, ça aussi c'était la chose à ne pas dire ! Jill se rue sur sa cible, enragé ! Sous le coup de la colère, il évalue peut-être mal un angle ou... il ne sait pas. Parce que dans le temps de dire « ouf », le voilà au sol, son arme glissant au loin, près de l'âtre du foyer. L'assassin a un cri de rage tout en tentant de se défaire de la poigne inhumaine qui s'agrippe. Il insulte tout en donnant un coup de genou dans le ventre de ce type qui ne chancelle qu'à peine... et même que pendant un moment, Jill se demande si ce n'est pas pour lui faire plaisir ! Un nouveau couteau est sortit de ses vêtements, habilement manié pour blesser mortellement cette cible qui n'en était plus tant une qu'un ennemi... mais encore une fois, sans savoir comment, l'arme fini entre les doigts délicats de son agresseur. Qu'est-ce que c'était, que ce plan ?!

Des crocs lui sont montrés, un sourire un brin amusé étire les lèvres du petit Japonnais... Y a-t-il plus belle façon d'être mis en contact avec le monde vampirique ?

Le 2 novembre 2011, Tôkyô.
Son accent le laissait supposer, mais pas son physique. Jillian était étranger dans cette ville plus grande que nature. Haute en couleur, Tôkyô était un endroit qu'on se devait d'apprivoiser pour s'y sentir bien. Et ayant connu toute sa vie les grandes villes, c'est peut-être plus simple pour le tueur à gage. À maintenant 27 ans, voilà qu'il venait pour la première fois rejoindre ses origines et, par le fait même, celles de son « employeur ». Jillian soupir en penchant légèrement la tête, gardant avec précaution l'équilibre alors que sous lui s'étend une artère de Tôkyô qui, de cette hauteur, lui paraît si mince. Les nombreux étages qui le séparaient du sol lui donnaient le tournis et pourtant, il était posé là, comme une fleur et sans protection, de son plein gré. L'adrénaline... Ça lui faisait un bien fou. Il la sentait presque courir dans ses veines, inhiber ses sens... Jillian en avait besoin pour vivre.

Il ferme les yeux alors qu'une voix se fait entendre derrière lui. Ankô... Prenant une profonde inspiration, Jillian tourne lentement la tête sur le côté. Pour autant, il n'ouvre pas plus les yeux.

« Tu sens encore l'adrénaline, toi ? », demande lentement Jillian, un peu nonchalant. Glissant ses mains dans ses poches, il pose finalement son regard sur son mentor. « C'est l'heure, je crois. »

D'un petit bond souple, il saute de la rambarde pour s'approcher de l'homme, qui se tient toujours immobile devant lui. De par sa grande taille, il ne pouvait rester debout comme un piquet. Alors, l'assassin vient poser un genou devant Ankô. C'était bien les seuls moments où il se permettait ce genre de geste de soumission... et pour lui, ça n'en était pas vraiment un. Ankô en était rendu à un point où lui aussi avait besoin de ce contact, n'est-ce pas ? Alors, il s'agenouille à demi, fermant les yeux tout en repoussant d'une main ses longs cheveux. Dévoilant ainsi, sur son cou, une cicatrice déjà bien formée et qui ne disparaîtrait plus jamais, Jillian l'offre une nouvelle fois au noble vampire. Et encore une fois, les crocs d'Ankô plongent dans son épiderme hâlé.

Il n'avait jamais vu ce lien comme une chaîne. Non... c'est faux. Au début, si. Mais rapidement, Ankô lui avait montré qu'il pouvait profiter des bonnes dispositions dans lesquelles cette morsure le mettait. Et il avait vite eu droit à une certaine indépendance vis-à-vis de ce petit rituel. Ankô ne forçait jamais. Il ne le faisait pas languir non plus. C'était... un échange de bons procédés et Jillian n'avait rien à dire contre ça. Le vampire boit à grandes gorgées, le soulageant d'une raideur qui commençait à se manifester, signe du manque. C'est rapidement délectable. Les lèvres de l'assassin s'entrouvrent. Il gémit faiblement, semblant plutôt grogner avec un certain machisme. Son corps réagissait toujours autant. On ne s'habituait jamais vraiment... Une main se pose sur la cuisse d'Ankô, mais c'est tout. Il lui était déjà arrivé d'en demander plus sous l'euphorie sans jamais l'obtenir. Mais ça valait peut-être mieux...

Et finalement, le doux moment est fini. La douleur est diffuse, mais son plaisir l'irradie de toute façon complètement. Jillian reste un moment au sol, le souffle légèrement hachuré. Lorsqu'il se relève, c'est pour glisser une main contre la plaie à nouveau ouverte avant de rabattre ses cheveux dessus. Il referme son manteau officier, histoire de cacher quelques dispositions qu'il préférait garder pour lui.

« Les vampires sont de sales allumeurs, en vrai... », grogne le calice, un sourire un brin malicieux étirant néanmoins ses lèvres en coeur. « Je file. Je reviens avant que le soleil se lève. »

Et sur ce, il s'éloigne, encore haletant de ce combo adrénaline/plaisir sexuel. Y avait pas... être calice avait quand même ses avantages.


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MessageSujet: Re: Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin...   Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin... Icon_minitime1Sam 30 Juin - 23:05


    Et un de plus XD

    Ba écoute, ba .. pas bienvenue alors. (j'ai l'air méchante à dire ça XD)


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Murakami Fubuki


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MessageSujet: Re: Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin...   Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin... Icon_minitime1Dim 1 Juil - 0:35


Re-bienvenue, splendide jeune homme ! /out/


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MessageSujet: Re: Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin...   Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin... Icon_minitime1Dim 1 Juil - 0:59


Ben pas-merci, Lena è_é

Merci Bubuki. Tu vois, moi je suis un calice AU MOINS =D *PAN*

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MessageSujet: Re: Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin...   Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin... Icon_minitime1Dim 1 Juil - 1:04


:away: è_é


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MessageSujet: Re: Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin...   Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin... Icon_minitime1Dim 1 Juil - 1:26


Bienvenue beau blond ! :hulahop:

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Kuromiya Sensui


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MessageSujet: Re: Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin...   Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin... Icon_minitime1Dim 1 Juil - 5:52


Re bienvenue =P

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MessageSujet: Re: Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin...   Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin... Icon_minitime1




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Jillian Lancaster ▬ Un drôle d'assassin...

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