Ninomiya Sora« Nous n'aurons de chance d'être nous-mêmes que si nous ne répudions aucune part de l'héritage ancestral »Le commencement...
๑ Âge physique : 24 ans
๑ Âge réel : //
๑ Date de naissance : 27 décembre 1987
๑ Ville natale : Nikkô
๑ Nationalité : Japonaise
๑ Sexe : F {√} | M { }
๑ Métier : Serveuse au salon de thé de Watanabe Madara
๑ Arme : Elle aurait aimé pouvoir manier les katars familiaux mais à dût se résoudre à l'apprentissage de l'art du sabre japonais. Katana donc.
๑ Groupe : Chasseurs
Qui êtes-vous ?
๑ Caractère :
Sora fait définitivement partit de ces femmes qu’on dit « de caractère ». Elle est forte mais ne renie pas non plus sa part de fragilité, reconnaissant qu’elle peut parfois se sentir trop sensible ou vulnérable. En revanche, c’est une femme qui ne se laisse pas facilement abattre et elle fait preuve, souvent, d’une volonté et d’un courage qu’on ne soupçonnerait pas forcément dans un si petit bout de femme.
Depuis enfant, elle a le désire de « compter » et d’aider à l’équilibre entre les vampires et les humains. Pourtant, alors qu’on lui refuse l’accès à la partie « combative » de Tenkyû, elle n’hésitera pas dès son plus jeune âge à braver les interdits pour commencer l’apprentissage du combat et le maniement du sabre… Plus tard, elle quittera même les temples, se faisant renier par ses parents alors qu’elle décide de devenir chasseuse indépendante puisque l’Ordre ne veut pas d’elle. De fait, on peut dire qu’elle place sa tâche très haut sur la liste de ses priorités et quoi qu’elle trouve injuste que l’Ordre soit si sexiste et plus particulièrement son père qui ne lui permit pas d’y évoluer elle décida de faire des préceptes de l’Ordre les siens.
C’est une jeune femme qui, de façon générale, sait ce qu’elle veut. Elle se donne également les moyens de parvenir à ses ambitions sans user d’actes répréhensibles. Bien que souvent impatiente, elle sait qu’attendre est parfois nécessaire et que la précipitation n’amène généralement rien de positif…
Positive, elle a apprit à faire contre mauvaise fortune bon cœur et si au début, ça a été difficile pour elle de vivre hors des temples, d’autant qu’elle partit fort jeune, elle a aujourd’hui réussi à équilibrer sa vie et considère son indépendance comme l’un de ses plus précieux trésor.
Comme son frère, elle a une chasse de prédilection et chercher le vampire qui a usurpé le nom de l’un de ses plus vieux ancêtres : Ninomiya Yui. Peut être que sa famille l’a renié mais le contraire n’est pas vrai en revanche et elle veut faire mordre la poussière à celui qui a volé le nom de son aïeul.
Bien qu’elle eu dans l’ombre une éducation « militaire », Sora reçu de sa mère, selon la volonté de ses parents, une éducation à but plus « médical » quoi qu’il n’eut rien à voir avec un apprentissage infirmier. Elle a néanmoins apprit les rudiments des premiers soins et à user d’une tendresse quasi maternelle, ce qui lui permet d’avoir là aussi beaucoup d’équilibre, faisant d’elle une jeune femme non seulement combative mais aussi réflexive et compréhensive, capable de beaucoup d’empathie.
Sora aime bien se poser après son service près d’une baie vitrée du salon de thé dans lequel elle travail pour siroter une infusion et manger un petit gâteau tout en observant depuis sa bulle de simplicité le monde extérieur. Elle croit sincèrement en l’humanité et juge parfois durement les vampires parce que son cœur n’est pas aussi impartial qu’elle l’aimerait. Pourtant, ça ne l’empêche pas d’accomplir les tâches qui lui incombent, d’après elle.
La jeune femme aimerait qu’un jour, ses parents l’acceptent à nouveau et la laisse éventuellement intégrer l’Ordre, chose qu’elle ne peut pas faire sans leur consentement pour l’heure. Elle a néanmoins d’excellent rapport avec son frère aîné qui bien que très fidèle aux valeurs de l’Ordre et familiale n’a jamais rompu le contact avec elle. C’est par lui qu’elle eu son premier bokken qu’elle possède même encore aujourd’hui, dans son salon. Bien que leur chemin soit différent, elle a conscience que leur destination finale est, elle, commune.
๑ Physique :
Sora n’est… Vraiment pas très grande ! Néanmoins, avec humour elle rappelle souvent que c’est un peu dans la tradition familiale que d’être court sur pattes et que de toute façon, à sa naissance, Kenzô à tout prit niveau centimètres et qu’il ne lui restait plus rien ! Pour autant, elle mesure « quand même » un mètre soixante, ce qui n’est pas « minuscule » au rang de la femme nippone !
De corpulence un peu maigrichonne, son corps n’est néanmoins pas dépourvu d’une jolie et fine musculature qu’elle doit à ses entraînements intensifs et réguliers de kendô. Elle possède une jolie silhouette féminine aux hanches bien dessinées et si sa poitrine n’est pas très volumineuse, elle a toujours su la mettre en valeur pour faire ressortir ses atouts féminins.
Car non, Sora n’est pas un garçon dans l’âme et ne l’a jamais été. Elle a au contraire toujours su cultiver une certaine coquetterie, même enfant, et ce n’est pas son désire d’être accepté en tant que chasseuse pour l’Ordre qui a nuit à ce genre de considération personnelle.
Son visage est très fin, peut être même un peu trop émacié et tout en longueur. Son regard est grand et sertit de pupilles très noirs qu’elle met régulièrement en valeur à l’heure d’un maquillage smooky bien charbonneux. Ses lèvres pleines n’ont, à contrario, qu’une petite touche de rose glossé pour en souligner les rondeurs. Son nez est fin, droit et plutôt court et ses pommettes plutôt hautes.
Sora ne possède aucun tatouage et ses seuls piercing sont ses deux oreilles percées deux fois chacune. Ses ongles sont souvent peints et si elle ne raffole pas du nail art, elle doit bien reconnaître qu’elle s’amuse parfois à quelques fantaisies tout en restant dans le discret pour ne pas embarrasser son employeur. Elle porte plusieurs bijoux, or, argent ou pacotille… Des bagues généralement fines, des bracelets en nombre et des colliers allant de très court à très longs !
Il y a quelques mois, Sora a fait couper ses cheveux et ces derniers lui tombent à présent au milieu du dos… Avant ça, elle jouissait d’une très longue chevelure que seul son frère lui égalait ! Souvent coiffés de manière simple, ils sont souvent mit de manière à ne pas la gêner lorsqu’elle doit chasser.
D’un point de vu vestimentaire, Sora aime la couture féminine et aime porter des jupes et des robes simples et confortables. Elle ne renie pas les pantalons quoi qu’elle leur préfère les pantacourts et même l’hiver elle peut sortir un joli short fantaisie ! Suffit d’avoir une bonne paire de jolis collants de laine !
Finalement, Sora possède une petite cicatrice de quelques centimètres à peine sur le flanc droit. Vestige d’une chasse qui a bien faillit tourner très mal pour elle, elle doit à la réactivité de son frère après un appel à l’aide d’être aujourd’hui toujours de ce monde…
๑ Signe Distinctif :
Une cicatrice sur le flanc, devenue blanche et finalement très discrète, à quelques centimètres à droite de son nombril, sur le flanc.
D'où venez-vous ?
๑ Les vampires ? :
Sora est née aux temples de Tenkyû. Elle n'a jamais rien ignoré de l'existence des vampires et à grandit sans comprendre, parfois, comment on pouvait ignorer leur présence ! Elle est aujourd'hui chasseuse indépendante mais c'est uniquement parce qu'elle n'a pas pu intégrer l'Ordre. Elle use donc de chasses "intelligentes".
๑ Histoire :
Sora est né en plein dans un hiver très froid mais pas neigeux. Sa mère a accouché, comme le veux la tradition ancestrale, à même l’un des temples de Tenkyû, à Nikkô. Quelques années avant elle, ses parents avaient déjà permit à un petit garçon de voir le jour et ils furent ravies de constater que cette fois, l’épouse mette au monde une jolie petite fille au crâne pourvu de beaucoup de cheveux bien sombres déjà !
Peut être par ferveur bouddhique, le couple baptisa la fillette « Sora ». Ciel. Et sa famille n’était pas « n’importe quelle » famille puisque les Ninomiya existaient depuis plusieurs générations et remontaient sur plusieurs siècles au sein de l’Ordre de Tenkyû. Un de leurs ancêtres, Ninomiya Yui, fut d’ailleurs une des nombreuses victimes d’un ennemi naturel dont il leur incombait la tâche de calmer les ardeurs.
Bien que peu à peu, l’Ordre s’ouvrit à la gent féminine, Sora fut très vite vouée à rester loin des combats et des dangers qu’il y avait à chasser. Toute petite, on lui apprit, en plus des enseignements traditionnels, à s’occuper de son père et de son frère, du foyer et on lui enseigna également les premiers soins.
Pourtant, Sora ne fut jamais une petite fille exemplaire à ce niveau… Elle était toute jeune lorsqu’elle demanda pour la première fois et selon tout un protocole scrupuleux, la permission à son père d’apprendre l’art des Katars. A cette époque, elle n’avait que sept ans et ça lui avait demandé beaucoup de préparation que de faire sa demande. Son frère quant à lui avait déjà commencé cet apprentissage depuis plusieurs années déjà et Sora avait beaucoup de convoitise à son encontre ! Néanmoins, elle n’a jamais été jusqu’à convoiter ce que Kenzô possédait, sans doute parce que le petit garçon de l’époque, tout en cherchant déjà à la protéger autant qu’il le pouvait, ne la rabaissait pas non plus et l’encourageait souvent à se sortir des situations compliquées toute seule, l’aidant ainsi à se faire indépendante.
Sa demande échoua néanmoins et son père entreprit de la décourager tout de suite de façon brutale et peu diplomate, pensant sans doute ainsi faire pour le mieux et chasser d’un seul coup toutes les idées de la fillette. Mais… Il n’en fut rien et Sora décida que ce qu’elle ne pouvait pas obtenir « normalement », elle l’obtiendrait par elle-même !
C’est ainsi que dès qu’elle trouvait un instant, Sora se sauvait de l’apprentissage « des femmes » pour grimper avec habileté entre les branches robustes d’un cerisier derrière le muret qui la séparait des garçons qui recevaient, quant à eux, un enseignement guerrier. L’enfant s’évertuait à retenir tout ce qu’elle voyait, tentant de reproduire les exercices qu’elle avait vu dans la journée.
Elle alla même jusqu’à voler un suburitô pour s’entraîner plus rapidement et bien que se fut très difficile, elle ne se découragea pas !
Elle faillit pourtant bien être stoppé net dans son élan lorsque Kenzô, son frère aîné, la surprit un jour à observer les garçons depuis son cerisier… Le tout jeune adolescent tenta d’abord de la décourager à son tour, quoi que moins brutalement que son père mais l’obstination de la petite fille et le courage qu’elle mettait dans ses convictions finir par payer car non seulement son frère ne la dénonça pas mais il l’aida également…
C’est par lui qu’elle reçu ainsi son premier bokken, un sabre en bois qu’elle possède encore aujourd’hui. Bien qu’elle aurait aimé que son frère lui enseigne l’art des katars, tradition familiale, ce dernier refusa et cette fois, son insistance fut vaine.
Ses jeunes années s’écoulèrent ainsi entre deux emplois du temps chargés et très différent dont son préféré ne faisait aucun secret pour son aîné probablement, seul témoin de son secret qui l’aidait à se perfectionner lentement, certes, mais sûrement. Ce fut très difficile parfois et Sora dût apprendre à compenser une constitution plus faible par d’autres moyens, refusant malgré tout de baisser les bras et se frustrant contre son frère quand il lui proposait de s’arrêter lorsqu’elle pleurait de s’être fait mal.
Lorsqu’elle y repense, Sora se dit parfois qu’elle était vraiment teigneuse étant enfant et qu’elle a dût causer beaucoup de tracas et de cas de conscience à son cher frère !
L’erreur fut sans doute de se présenter, à l’âge de 16 ans, à une petite compétition libre en interne… Tous les garçons de son âge jusqu’à 20 ans s’affrontait et si jusqu’à ce jour, Sora avait toujours fait partit des spectateurs, encourageant avec passion et dévouement, son aîné, elle se présenta ce jour là comme… Participante !
Cela fit relativement scandale puisque les seules femmes réellement admises étaient des filles de l’Ordre que leur famille avait accepté ainsi dès leur plus jeune âge, souvent à défaut d’avoir jamais eu un fils… Ou celles déjà accompli qui arrivaient mâtures au temple.
Sora ne put d’ailleurs finalement jamais participer à ce tournoi… Son père s’y opposa et les dirigeants du temple se plièrent à sa décision, jugeant que de toute façon, elle n’avait pas reçu l’éducation nécessaire pour être capable de s’opposer aux garçons de son âge et plus âgés… La jeune femme le vécu comme une véritable humiliation, refusant de comprendre que son père aussi se sentait humilié de son attitude. Pour cet homme qu’elle respectait malgré tout, seul Kenzô était capable d’honorer le nom de la famille au combat et seul lui laverait leur réputation en tuant ce vampire qui depuis longtemps avait usurpé leur nom.
Il y eu environs un an pendant laquelle ses parents tentèrent de mater ses ambitions combatives, usant tantôt de douceur, tantôt de cris… Jamais de violence quoi qu’elle reçu quelques gifles pour son insubordination.
Suite à cela, Sora mit en place une requête en justice afin d’obtenir son émancipation… La nouvelle eu un effet dévastateur sur son père qui, déçu, décida de la renier, signant finalement son accord pour cette émancipation précoce dont elle jouit donc à l’âge de 18 ans.
Depuis ce jour où son père signa les papiers, Sora et lui (ainsi que sa mère, par extension) ne se parlèrent plus jamais et son seul contact avec sa famille et les temples reste son frère qui lui, ne l’abandonna jamais.
Sora eu d’ailleurs bien besoin de son soutient lorsqu’elle poussa jusqu’à Tôkyô pour tenter de subvenir seule à ses besoin. Elle trouva heureusement vite à travailler pour un homme très doux et très compréhensif, presque paternel parfois, quoi accepta de l’employer alors qu’il un tout jeune gérant et elle une encore plus jeune femme !
Son premier logement fut précaire et plusieurs fois, elle pensa être découragée… Mais Kenzô l’encouragea par de nombreux appelles, lettres et visites qui lui permirent de garder le cap et de faire d’elle la femme épanouie et équilibrée qu’elle est aujourd’hui. Doucement mais sûrement, sa situation s’arrangea jusqu’à se stabiliser de manière tout à fait convenable !
Durant tout ce temps, Sora prit des cours du soir en kendô afin de se maintenir à niveau et même de s’améliorer, faisant toujours plus de progrès jusqu’à ce qu’elle se sente capable de chasser. La première fois fut difficile et elle dût plusieurs fois fuir devant les vampires avant d’adopter des stratégies efficaces qui donnèrent un réel résultat.
Depuis, c’est une chasseuse certes jeune dans le métier mais capable, qui adapte les préceptes qu’elle a reçu de l’Ordre à ses chasses et qui continu de se rendre parfois au temple près de chez elle pour prier.
Il y a deux ans, lors d’une chasse dangereuse, son arme fut retournée contre elle et elle se retrouva empalée au bout de sa propre lame, cette dernière coincée dans le mur derrière elle. Le problème… C’est que dans le même mouvement, elle avait elle-même occis le vampire… Elle était donc seule en pleine nuit, un katana de grande qualité planté dans le flanc et dans le mur derrière elle, incapable de s’en sortir seule…
Luttant avec toute la volonté du monde, Sora parvint à contacter son frère qui par chance était sur Tôkyô et à attendre qu’il la rejoigne sans tourner de l’œil, ce qui lui aurait littéralement ouvert les entrailles…
Kenzô parvint à libérer sa lame du mur avant de la conduire d’urgence chez un médecin bien connu des chasseurs… C’est lui également qui aida lorsque, ayant perdue beaucoup de sang et ayant d’urgence besoin d’une transfusion, il releva ses manches pour lui permettre de survivre.
Son frère était déjà le point névralgique de sa vie et c’est encore plus vrai depuis… A présent, Sora estime avoir une dette qu’elle n’est pas certaine de pouvoir un jour réellement payer envers lui et elle n’hésiterait jamais à lâcher tout ce qu’elle fait pour lui venir en aide. A présent, tous les deux, c’est à la vie, à la mort…
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