Sôzokunin Ankô« Le règne de la nuit ne connaît ni temps ni espace, le sommeil a pour lui toute l’éternité »Le commencement...
๑ Âge physique : 28 ans
๑ Âge réel : 1582
๑ Date de naissance : Avril 429
๑ Ville natale : Nara
๑ Nationalité : japonaise
๑ Sexe : F { } | M {√}
๑ Métier : Rentier
๑ Arme : //
๑ Groupe : Vampire
Qui êtes-vous ?
๑ Caractère :
Il n'existe pas de texte très précis ni très fiable qui remontent assez loin pour déterminer quel genre d'empereur fut Ankô. Néanmoins, on prétend qu'il assassinat son père pour lui succéder ce qui révélerait à l'époque un caractère non seulement ambitieux mais peut être belliqueux. On ne peut rien affirmer... Mais il est à prendre en compte la politique et le cadre de vie de l'époque.
Monarque en son temps, il régna sur le Japon pendant trois années et fut un dirigeant ouvert sur ses frontières puisque la Chine rapporte des échanges avec Ankô. Il fut paraît il un empereur avisé et au grand sens tactique.
Les archives les plus anciennes que nous possédons datent de la période qui précéda la grande guerre vampirique. A l'intérieur, les membres de l'Ordre de l'époque -seuls chasseurs qui conservaient alors réellement des écrits sur les vampires de manière assidue- parlent d'un vampire avec énormément de présence et de charisme qui avait su s'imposer comme leader auprès des vampires réclamant un "Etat vampire".
Ankô est décrit comme un fin stratège patient et attentif d'une intelligence aiguisée par les années et à l'ouverture d'esprit vaste que tous les sujets intéressaient. Bien qu'il ait quelques idées révolutionnaires de grandes envergures, il est également dépeint comme un homme au tempérament peu explosif et que la colère ne domina jamais. On dit même que c'est avec "douceur" qu'il mena son camp dans cette guerre fratricide.
Après sa défaite, l'Ordre parle d'Ankô comme abattu. Néanmoins, on le montre également comme un grand homme qui parvint à mettre son orgueil de côté pour reconnaître sa défaite et qui s'inclina devant la création des Conseils et leurs choix au Japon.
Obligé à l’exil, les archives rapportent qu’il avait lui-même disparu la nuit même où Sasara fut intronisée. On raconte qu’incapable de supporter l’échec il préféra se retirer sur d’autres terres.
Quelques annexes traitent de ses ambitions jamais aboutit mais pour lesquelles il ne sembla jamais réellement désespérer. Néanmoins, il apparaît cette fois comme pacifiste et absolument non violent. Au cours des derniers siècles, on l’a entrevu dans plusieurs pays d’Europe et d’Amérique où il se montra discret et fit preuve de beaucoup de retenu. Les chasseurs l’ayant alors croisé parlent d’un vampire élégant et faisant preuve de beaucoup de retenue. Humble et plein d’humilité, Ankô se serait racheté une conduite dans laquelle il aurait tiré un trait sur ses desiderata passé.
Depuis son arrivée récente au Japon, un membre de l’Ordre qui lui aurait parlé aurait dit de lui qu’il n’avait jamais connu vampire plus doux et candide et qu’une grande sagesse dormait dans son regard.
On dit enfin que ce serait un grand mélomane qui jouerait à la perfection du
Konghou, dont il a reçu un enseignement étant enfant qu'il poursuivit à travers les siècles. Il serait également un grand amateur et joueur de piano.
๑ Physique :
Génétique de l’époque oblige probablement, Ankô apparaît comme un japonais petit, atteignant peut être le mètre soixante. Il porterait les cheveux longs ces derniers siècles, les ayant actuellement bicolore entre blond et brun.
Son visage porte quelques vestiges d’une enfance pourtant assurément révolue depuis très longtemps grâce à quelques rondeurs adolescentes qu’il camoufle parfois sous un peu de maquillage soigné. Son regard est soigneusement allongé de part ses origines asiatiques mais également grâce à un peu de khôl et de poudre. On peut probablement lire toute l’ancienneté d’Ankô et l’expérience qu’il a traversé simplement on plongeant notre regard dans le sien.
Son nez est légèrement aplatit quoi que non proéminant et ses lèvres en cœur sont rondes et généreuse, souvent rehausser d’un rouge carmin qui tranche avec la blondeur de ses cheveux, la blancheur de sa peau et le noir de son regard.
Ses membres sont fins, sa silhouette menue et si aujourd’hui on la jugerait peut être « féminine » il n’en était rien à l’époque qui l’a vu naître.
D’un point de vu vestimentaire, Ankô s’habille souvent avec beaucoup d’élégance et parfois même avec coquetterie. Sans aller vers ce qui est « tendance » ou « dernier cri » il a su évoluer avec son temps et sa garde robe aussi…
Ses oreilles ont été percées et presque entièrement disparu, on peut apercevoir, lorsqu’il est nu, les restes de ce qui fut un tatouage sur ses reins. Bien qu’on en distingue aujourd’hui presque plus rien, il a représenté, à une époque, un dragon dont les serres emprisonnaient un serpent… On le sait grâce à un rapport anonyme qui daterait du siècle dernier mais aucun dessin ni aucune photographie n’atteste de ce fait.
๑ Signe Distinctif :
La blondeur de la moitié de sa tignasse, un tatouage presque disparu sur un rein, des oreilles percées.
D'où venez-vous ?
๑ Les vampires ? :
Ankô a probablement rencontré son premier vampire via celui qui l’a transformé quoi qu’on ne puisse être certain de rien. Etant l’un des plus anciens vampires même à travers le monde, il est probable que de toute façon, à son époque, il n’ait même pas eu conscience de leur existence ne serait-ce qu’au travers de fables et/ou de légendes.
Il a été l'un des grand leader vampirique élitiste il y a 500 ans mais semble aujourd'hui beaucoup plus réservé. Quoi que peu vu avec ses semblables ces derniers siècles, un cercle est fatalement formé autour de lui de par son ancienneté.
๑ Histoire :
Les historiens, quoi que n’ayant pas une idée très précise sur les dates de vie et de mort de celui qu’ils baptisèrent bien plus tard « Ankô-Tennô » imaginèrent qu’il était né dans le courant de l’année 401. En réalité, les Grands noms de Requiem qui se penchèrent réellement sur le cas de ce très vieux vampires estiment avec une relative exactitude qu’Ankô vit le jour dans le courant de l’année 429 et certains s’avancent même à prétendre qu’il naquit durant les premières floraisons du printemps.
Son père était l'empereur Ingyō qui régna sur le Japon quarante et un an. Sa mère était l’impératrice Oshisaka no Ōnakatsu no Hime. Il eu un frère aîné, trois cadets et quatre sœurs…
On ignore un peu quelle fut exactement son enfance mais on la suppose composée d’une éducation très complète aussi bien au niveau de l’art que de la science, de la stratégie militaire et même de la comédie et de la musique. Comme tout futur empereur, il eu droit aux meilleurs tuteurs et quoi que jeune lors du décès de son père, il sembla être un jeune homme dont on ne pouvait abuser avec simplicité.
La musique prit ainsi une part importante dans la vie du jeune empereur, en témoignent les quatre vingt musiciens coréen venu pour l’enterrement de son père et qui rapportèrent de Corée et de Chine de précieux instruments et objectifs musicaux qui furent alors introduit au Japon sous son règne.
On est incertain des circonstances de sa montée sur le trône et certains récits historiques non-approuvé par l’Agence Impériale parle de parricide. Si ce n’est pas le prince Kinashikaru (no Miko) qui monte sur le trône, on dit que c’est parce qu’il est mit en disgrâce suite à une relation incestueuse qu’il aurait eu avec l’une de ses demies-sœurs.
Ankô résistera d’ailleurs à une insurrection de son frère aîné, provoquant ainsi le suicide tristement connu de ce dernier et de sa demi-sœur. Ces derniers siècles, sur les forums de Requiem, toutes sortes d’allégations ont vu le jour et beaucoup d’encre à coulé au sujet de complot de l’époque qu’Ankô aurait mit au point afin de ravir le trône à son aîné. On a néanmoins aucune preuve de telles organisations nuisibles et il semblerait plutôt que le mythe alimente la légende…
Il régna ainsi depuis son palais : l’Anaho no Miya d'Isonokami dans le district de la province de Yamato.
Les historiens n’ont jamais réellement définit les causes exactes de la mort d’Ankô, après trois uniques années de règne. Tout ce qu’ils sont capable de reconnaître c’est que l’empereur serait mort assassiné et la date annoncée est celle du 24 septembre 456. La thèse qui fut adopté fut celle de l’assassinat d’Ankô par son propre cousin après qu’il eu lui-même fait assassiner le père de ce dernier suite à une conspiration de ce dernier contre lui.
Les membres de Requiem qui se sont longuement penché sur la question, dont un groupe qui ne consacra pour ainsi dire sa vie qu’à ce vampire en vint à formuler l’hypothèse plus probable qui dit qu’Ankô fut bien retrouver mort dans ses appartements mais que son cousin n’eut aucune part de responsabilité dans ce fait tragique. Enterré avec précipitation du fait de la guerre fraternelle qui frappa le reste des fils d’Ingyô, le groupe suppose qu’Ankô a en réalité reprit vie dans son tombeau… Ils ignorent en revanche qui fut son père vampirique et comment ainsi qu’où se déroula son éducation en tant que vampire.
Il ne reste aujourd’hui plus réellement de traces du Kofun où fut enterré Ankô… On trouve en revanche un mausolée shintoïste en sa mémoire en son lieu et place, à l’Ouest de Nara.
On sait déjà avec plus d’exactitude quels sont ses faits et geste à partir des premiers écrits relatant l’avant guerre qui frappa le monde vampirique. Déjà à l’époque Ankô semble faire partit des plus vieux vampires et son sang bleu lui procure alors une place de choix et une expérience en tant que meneur qui font de lui l’un des grands vampires qui marqua les esprits en cette période trouble.
Alors que les conflits se faisaient de plus en plus nombreux et que les avis divergeaient, il prit la tête d’un mouvement vampirique décidé à sortir de l’ombre et à créer un Etat Vampire dans lequel ils seraient souverains. Opposé à la majorité vampirique qui craignait que leur existence ainsi révélé, n’arrive la déchéance de leur peuple et une cassure dans l’équilibre de leur écosystème, il fut un vampire emblématique qui plusieurs fois sembla proche de l’emporter… Bien des vampires aujourd’hui regretté périr dans une bataille qui les opposa à Ankô ou à ses légions.
C’est à cette époque qu’on rapporte l’existence d’un calice auprès d’Ankô, comme auprès de nombreux vampires. On ignore quelle fut leur relation exacte ainsi que son nom… On sait en revanche qu’il s’agissait d’un calice « spécial » de part la qualité de son sang et que cela permit à Ankô de tenir le front plus longtemps encore.
Pourtant, au terme d’une guerre fratricide et particulièrement meurtrière du côté des vampires, Ankô perdit la dernière bataille. Affaiblit et sur le point d’être anéantit, il eu la sagesse d’abdiquer et de déposer les armes.
Il existe quelque part, perdu, un tableau qui, dit-on, représenterait Ankô et ses généraux s’inclinant au plus bas devant ceux qui mettront en place les principaux conseils. On ignore s’il existe réellement mais si c’était le cas, il est probable qu’on y retrouve des vampires tels que Sasara ou Sensui, autres grandes figures politiques de Tôkyô.
Bien que s’étant rendu et ayant accepté de se plier au nouveau régime qui se mettait en place, le Grand Conseil prit, en première décision, la résolution de chasser Ankô pour une période d’un minimum de 300 ans afin de rôder les Conseils sans qu’une ombre ne pèse sur eux. Ankô disparu avant même que l’annonce ne lui soit faite…
On retrouve l’ancien Empereur, au travers des siècles, à divers endroit du globe. En France, en Angleterre, en Chine, Egypte… Et finalement aux Etats-Unis où très récemment il aurait profité de la prohibition pour doubler une fortune personnelle déjà parmi les plus exceptionnelles qui soit… C’est également là qu’on lui retrouve un nouveau calice quoi qu’actuellement le nom de ce dernier ainsi que son identité ne soit pas encore connue.
Ankô sort de sa retraite doucement, entrant sur le sol nippon le 4 novembre pour la première fois depuis 500 ans… Il apparaît comme un vampire désireux de retrouver ses racines japonaises mais n’ayant pas le goût des armes et des débats. Tranquille, il aurait fait son nid au sommet d’un building imposant dont les dix derniers étages sont inhabités et chercherait à garder une relative tranquillité de vie ainsi qu’une paix d’esprit, las de ces années d’exil mais aussi d’existence…
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