Duroy Orléans« Il y aura deux sortes de gens à la fin : ceux qui diront à Dieu "Ainsi soit-il" et ceux à qui Dieu dira, à la fin : "Ainsi soit-il". Tous ceux qui seront en enfer l'auront choisi. » [C.S. Lewis]Le commencement...
๑ Âge physique : 24 ans
๑ Âge réel : /
๑ Date de naissance : 01/03/1987
๑ Ville natale : Paris
๑ Nationalité : Franco-américain
๑ Sexe : F { } | M {√}
๑ Métier : Chasseur et prêtre
๑ Arme :
A la base, Orl' préfère le fusil de sniper, mais il a dû se résoudre à passer aux revolvers à plus courte portée et au couteau de combat pour la traque en ville et en solo. Il a d'excellentes bases en art martiaux mais ne se risque pas à les utiliser contre les vampires.
๑ Groupe : Chasseurs
Qui êtes-vous ?
๑ Caractère :
S'il faut commencer par la toute base... Orléans aime Dieu, nourrir les oiseaux, poutrer les méchants et le latin.
En effet, si le jeune homme n'a pas d'amour particulier pour les dogmes et leurs subtilités, Dieu est un élément central de sa psychologie, parce qu'au coeur de celle-ci réside une Foi à toute épreuve alimentée par un amour profond pour le monde et sa diversité, par une tolérance et une capacité au pardon assez rare... ainsi que par une bonne dose d'entêtement, il faut l'avouer. Une fois son objectif fixé, il est plus que compliqué de l'en détourner, encore qu'heureusement, Orl' ait un zeste de bon sens auquel l'on peut toujours faire appel - avec plus ou moins de succès. Ainsi, des notions telles que le danger ou les risques de morts ne l'atteignent pas vraiment : quel est l'intérêt de vivre si on ne fait rien de sa vie, si on vit en laissant mourir ceux que l'on pourrait sauver ? Courageux, alors, notre chasseur ? Certes, mais nous revenons encore à la Foi : Orléans estime ne pas avoir à craindre l'Au-Delà, tant qu'il marche dans la lumière divine, le courage n'est presque qu'une conséquence dont ce ladite Foi.
Et à propos de lumière divine... Orléans croit fermement en l'idée de rédemption - de seconde chance, si vous préférez. Voire de troisième, quatrième, quinzième. Autant dire qu'il en faut beaucoup pour épuiser sa patience sur la question, et s'il en vient à tuer les vampires les plus dangereux ou ceux surpris la main dans le sac – enfin, les crocs dans une gorge, plutôt -, il le fera le plus souvent sans haine, juste avec ce sentiment de devoir accompli et de justice rendue. Pour autant, ne confondez pas le jeune homme avec une sorte de bisounours ambulant. S'il est d'abord facile, il se contente de relations superficielles, de liens qu'il pourra rompre sans regrets s'il devait changer d'affectation ou tomber au combat et écarte sans vergogne quiconque viendrait mettre son nez dans sa vie privée de façade. Facilement dissimulateur, presque plus par habitude que par décision pesée, il a peu de proches, auxquels il tient comme à la pupille de ses yeux, et ses rares colères sont dangereuses. En tant que chasseur, il fait un allié efficace et facile à vivre et un ennemi acharné et mortellement méthodique.
๑ Physique :
Non, demander à Orléans s'il s'est fait mal en tombant du paradis n'est pas une technique de drague qui fonctionnera - même s'il y a matière à broder sur le sujet, le jeune homme arborant une crinière d'un blond tirant sur le châtain et des yeux d'un gris clair, facilement parés de reflets bleus. Ajoutez à cela des traits fins, plutôt harmonieux et expressifs, un sourire presque permanent, et le jeune homme pourrait donner l'impression de s'être évadé d'une de ces peintures dans les églises. Finement musclé pour son mètre soixante-treize, il tend à dissimuler tout signe particulier derrière des vêtements pratiques, bien coupés, mais souvent très sobres, comme pour brouiller les pistes, compliquer une éventuelle recherche d'indices. Pantalons sombres et chemises sont donc souvent au rendez-vous de jour, et Orl' envisage de se mettre aux kimonos, alors les soirs de chasses voient apparaître des t-shirts sombres voire de temps à autre une veste de cuir, destinée à préserver une peau lisse de toute cicatrice, sans marque particulière. Oh, et n'oublions pas la croix d'argent qui ne quitte pas son cou, lovée au creux de sa gorge.
Evidemment, quelques détails permettront toujours à un observateur plus attentif que les autres de noter des discordances dans sa façade de Mr Tout-le-monde, de repérer une spécificité, une particularité. Sa voix est sans doute la première chose que l'on remarque vraiment : un baryton agréablement modulé, ciselé par des années de cantiques, étonnamment chaleureux, et qui ne dévoile en général ses richesse que lors de rares chants entre les murs d'une église. D'autres verront peut-être d'abord la démarche de notre prêtre : souple et silencieuse, c'est plus celle d'un félin régnant en maître sur son territoire que d'un humain lambda, et le regard gris pâle, inquisiteur, y fait écho.
Enfin, certains êtres aux crocs aussi acérés que leurs sens pourront peut-être remarquer, sous l'odeur d'agrumes, de plantes et de chocolat du jeune homme, ce parfum de poudre qui lui colle à la peau et se glisse entre ses mèches blondes.
๑ Signe Distinctif : /
D'où venez-vous ?
๑ Les vampires ? :
Tout fils et neveu de chasseur qu'il soit, Orléans a tendance à considérer ces pauvres créatures damnées que sont à ses yeux les vampires dans leur ensemble : l'individu, au fond, importe peu, puisqu'il est de son devoir de les abattre pour sauver des vies innocentes. S'il pourrait respecter ceux qui font l'effort d'épargner leurs victimes, cela s'arrête là, et ces considérations ne le détourneront pas de sa mission.
๑ Histoire :
Il était une fois Orléans, sa ville, sa cathédrale, et le couple qui s'y rencontra, entre deux éclats lumineux projetés par les vitraux colorés. Lui était new yorkais, chasseur de talent entrainé ici par une proie particulièrement meurtrière, particulièrement intelligente ; elle était en visite à quelques distance de son Paris natal. Le seul dragon en vue pour mettre des bâtons dans les roues à leur idylle de conte de fée était la mère de Jade, et le pire qu'elle pouvait faire était vitupérer. Ils se fiancèrent et vécurent heureux et eurent beaucoup... Attendez, non.
Ils se fiancèrent en effet, et vécurent heureux deux courtes années. Jade était enceinte de plusieurs mois quand elle apprit que son compagnon, en mission à Londres, était mort. Elle garda l'enfant comme une sorte de dernier présent, comme une cristallisation de ces souvenirs communs, le baptisa du nom de la ville où tout avait commencé, malgré les hurlements divers et variés déclenchés par cette décision.
Gamin aussi surprotégé que remuant, Orléans s'intéressa tôt à tous les sports qu'il pouvait essayer, et, de façon tout à fait incongrue, au latin. Les sonorités lui plaisaient, ces phrases venues d'un passé lointain lui parlaient, semblaient n'attendre que son intervention pour dévoiler leurs mystères. Il n'y eut pas de révélation, en matière de foi, juste la certitude qu'une puissance supérieure veillait, quelque part au-dessus des nuages. Les dogmes, prières et cantiques vinrent plus tard, doucement. Là où les autres voulaient être pompiers, policiers ou médecins, lui voulait aider ceux qui doutaient, voire aider tout court. Ou être super-héros, sinon, mais y'avait pas d'école pour ça, c'était problématique.
Sa mère ne devait pas voir la résolution de ce dilemme, puisqu'elle fut tuée dans un accident de voiture alors que l'enfant atteignait ses onze ans. Les services sociaux, un peu paniqués et après avoir tenté sans grand succès de convaincre la mère de Jade de s'occuper du blondinet, se résolurent à appeler à la rescousse le frère du défunt père de la tête blonde.
Daniel, du haut de sa trentaine bien tassée, travaillait pour le Vatican, voyageait beaucoup, et aurait préféré ne pas s'encombrer d'un gamin, aussi charmant et vif soit-il. Il plaça l'enfant dans une école privée aux Etats Unis, paya grassement pour s'assurer qu'il aurait une excellente occupation, et continua sa vie comme si de rien n'était. Jusqu'à ce que l'un des vampires qu'il traquait ait la bonne idée de se mettre à tourner autour de la tête blonde, y voyant un potentiel outil de pression.
Se faire enlever par une créature froide, à la force impressionnante et aux crocs vachement trop longs pour être rassurants fit clairement partie des carrefours de la vie d'Orléans, encore que pas de la façon la plus agréable qui soit. Il en oublia d'être enthousiaste quand son oncle débarqua pour abattre le vampire, ce qui était pourtant ce qu'il y avait de plus proche d'une scène sortie d'un film de super-héros en ce bas monde. Sauf qu'il y avait des cris, des blessures, des os brisés, une odeur de poudre et de sang.
Puis le silence – un silence qui dura bien une semaine avant que neveu et oncle ne trouvent le courage d'aborder le sujet de ce qui s'était passé cette nuit-là. Daniel proposa de le renvoyer à sa grand-mère, avec qui il serait moins menacé, butta sur le refus de son protégé. Il ne pouvait pas rester les bras croisés et oublier ce qu'il avait vu, fermer les yeux sur les morts à venir. Il voulait apprendre, apprendre à combattre et à abattre sans haine. Vous pouvez imaginer à quel point impliquer son neveu de pas même quinze ans enthousiasmait notre chasseur...
S'ensuivirent quelques années de harcèlement et d'entêtement à faire ses preuves. S'il n'était pas assez cramé pour s'attaquer à l'une de ces créatures nocturnes, Orléans s'acharna à prouver qu'il pouvait faire un combattant honorable, ou du moins se défendre seul, multipliant les sports de combat, les séances de course et de parcours – vous savez, ce sport de déplacement acrobatique urbain ? Il mit un point d'honneur à apprendre les coutumes de différents pays et plusieurs langues, sans se désintéresser pour autant de la théologie. Ce fut finalement par son latin bien-aimé qu'il commença à se glisser dans l'univers de son oncle, donnant un coup de main ici ou là pour traduire un texte, bataillant avec des structures trop complexes pour Daniel, qui n'avait aucun amour pour cette langue, glanant au passage quelques connaissances.
Son oncle finit par céder, petit à petit, acceptant de l'emmener avec lui lors de certaines missions, lui apprenant doucement les bases tout en espérant vaguement que l'adolescent se lasserait, retournerait à quelque chose de moins dangereux. Ce ne fut pas le cas, loin de là.
Orléans devint chasseur en titre un peu avant la vingtaine, et, toujours attiré par la vocation de prêtre d'avant la révélation de l'existence des vampires, il suivit plusieurs séminaires, espérant plus ou moins cumuler les deux fonctions, la seconde pouvant servir de couverture pour dissimuler les activités de la première, l'une et l'autre se complétant pour faire de lui un outil de justice divine sur Terre. Le Vatican approuva l'initiative, et s'ensuivirent quelques missions à Londres, Paris, puis aux Etats Unis, où Daniel fut gravement blessé à la jambe. Les lésions lui laissèrent un claudiquement persistant et l'écartèrent de la traque, le reléguant à la recherche et à la traduction, ainsi qu'à la formation théorique des jeunes chasseurs.
C'est donc à regrets qu'Orléans abandonna ses geais bleus, ses pies et ses rouge-gorges pour sa prochaine affectation à Tôkyô.
Derrière l'écran
๑ Pseudo : Lily
๑ Âge : 20 ans
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๑ Avatar : DiCaprio
๑ Présence sur 7 : plus ou moins 4, disons, c'est difficile à dire vu que je ne sais pas à quel point ma formation de l'an prochain sera chronophage...
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Dim 22 Juil - 13:53
Que j'aime cet acteur ! Je l'ai adoré quand j'étais ado parce qu'avec les Backstreet Boy's c'était la tendance... Puis depuis quelques années il m'a reconquit grâce à sa merveilleuse filmographie 
*ZBAF* 
