Minata & Setsuko« Be yourself, no matter what they say »Le commencement...
๑ Âge physique : 24 ans
๑ Date de naissance : 19 Mars 1988
๑ Ville natale : Niigata
๑ Nationalité : Japonaise
๑ Sexe : F
๑ Métier : Chauffeur de Taxi
๑ Groupe : Humains
Qui êtes-vous ?
๑ Caractère : Blanc chapeau ou chapeau blanc, quelle différence ? La subjectivité. La façon de voir le monde dépend des yeux qui le regardent, tout comme on perçoit un individu d’une manière ou d’une autre selon ses impressions personnelles. Dans ce cas, comment vous décrire précisément ce qui me caractérise ? Pour mes clients, je peux être courtoise, renfermée, sympathique ou asociale. Pleine de bons sentiments ou au contraire fourbe et maligne. Pour mes amis ? Facile à vivre. Du moins, pas compliquée. Je ne suis pas vraiment expressive mais il me plait de passer du temps avec eux, de profiter de l’instant sans prévoir quoique ce soit. Je suis le mouvement plus que je ne le mène et cela me convient comme à eux. Passive ? Peut-être. Je ne cherche pas à être ambitieuse ni à perdre la tête dans les nuages au travers d’idéaux que je ne parviendrai jamais à atteindre. Cependant, je ne me plains pas de cette situation, je la vis au quotidien depuis trop longtemps maintenant. C’est ce qui fait que mon existence peut paraître monotone et ennuyante pour certains, alors qu’elle me sied et que la changer demanderait trop d’implication, de temps et d’énergie. Suis-je pour autant une flemmarde munie d’un immense baobab au cœur de ma paume ? Non ! Je suis quelqu’un d’organisé, bosseuse et j’ai pour habitude de ne pas faire les choses à moitié. Il est vrai qu’on est loin de l’élève modèle qui ne conçoit pas d’être autrement qu’excellente, mais je reste intéressée, motivée et c’est suffisant pour approfondir mes connaissances dans de nombreux domaines. Tiens, voilà une caractéristique qui m’est certainement favorable : la curiosité. Pas au sens où je tiens à connaître des informations privées sur Monsieur et Madame Tout Le Monde, mais plutôt par rapport à ce qui m’entoure en termes de relations à autrui, de loisirs culturels, de découvertes architecturales… Je peux être fascinée par une scène qui se déroule devant moi, une attitude envers quelqu’un, un décor anodin, un univers atypique. Tout est propice à la nouveauté, quand bien même j’en reste spectatrice. Parvenez-vous à comprendre où je voulais en venir lorsque je parlais de chapeau ? Je ne suis pas celle que je reflète et peu importe votre faculté à cerner les autres. Il y aura toujours un petit quelque chose qui subsistera incertain.
๑ Physique : Banal. Plus simple que la simplicité même, à vrai dire. Je passe le plus clair de mon temps dans un taxi alors le tailleur et les escarpins, très peu pour moi ! La tenue adéquate serait plutôt blue-jeans-t-shirt. Pull, selon la saison. La seule condition est de ne pas paraître négligée, de s’entretenir un minimum sans forcer sur les artifices. Qui ne me vont pas, d’ailleurs. Je porte rarement des accessoires, même si je les apprécie. Mes cheveux longs sont la plupart du temps attachés et le peu de bijoux que je m’accorde restent discrets. Aucune extravagance. Ni dans les formes et encore moins dans les couleurs. La sobriété est sûrement le maître-mot de ma garde-robe, sans pour autant qu’elle s’apparente à celle d’une vieille fille ! J’ai une vie sociale qui, à défaut d’être palpitante, me rapproche des gens de mon âge et me pousse à copier leur style vestimentaire au cours des soirées. Plus féminine et élégante, je ressemble davantage à une jeune femme de 24 ans qu’à un chauffeur de taxi, ce qui n’est pas pour me déplaire. J’ai une apparence commune et me fonds aisément dans la masse. Pour peu qu’une déesse aux jambes vertigineuses décide de marcher à mon côté et je suis invisible. C’est un atout plus qu’une faiblesse, selon moi. A l’heure où la vie des uns et des autres est disponible en quelques clics, ce n’est pas plus mal d’être transparente. Cela me permet, entre autres, de disparaître plus facilement ou d’échapper à des situations gênantes. Nul doute qu’au jeu du chat et de la souris, je suis le rongeur ! A vouloir me terrer dans un trou plutôt que de chasser au grand jour. Aussi, inutile de me chercher dans une foule : le temps de tourner la tête, elle m’aura déjà engloutie.
๑ Signe Distinctif : Aucun
D'où venez-vous ?
๑ Les vampires ? : Saint Thomas a dit « Je ne crois que ce que je vois ». En l’occurrence, mes yeux ont beau être à l’affût depuis plusieurs années déjà, ils n’ont jamais constaté quoique ce soit de différent, d’anormal, d’extra-ordinaire. Je ne suis pas de ceux qui doutent, espèrent ou se penchent sur leur existence, ne serait-ce qu’au travers d’un livre. Je ne me pose pas de questions et jusqu’à présent, cela m’a plutôt réussi. Vous imaginez un peu…si je devais détailler chaque client dans mon rétroviseur et assimiler un teint livide, un regard morne, une odeur de sang à ces créatures surnaturelles ? Autant dire que les tokyoïtes sont tous parents du Comte Dracula ! Quand la politique lasse et les faits divers ennuient, il faut bien trouver de quoi se rassasier et si les vampires sont à la mode, pourquoi pas ?
๑ Histoire : Les histoires ne commencent pas toutes par « il était une fois ». Seuls les contes aux fins heureuses possèdent cette entrée en matière, annonciatrice d’évènements rocambolesques, de personnages hauts en couleur et de rebondissements toujours plus improbables. Pourtant, à en croire cette description, la mienne pourrait sans aucun doute faire partie de ces livres pour enfants…
Je suis née à Niigata, Ville de l’Eau économiquement prospère qui doit notamment son salut aux rizières et autres productions d’alcools locaux. Productions qui ont eu raison de mon père, Minata Genji, tombé dans une cuve alors que je n’étais qu’un bébé. La chute fut douloureuse mais pas mortelle…ou suffisamment pour anéantir les rares facultés de ses hémisphères cérébrales ! Vous l’aurez compris, je ne le porte pas dans mon cœur. Cet homme qui a activement participé à ma conception n’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler un père. C’est un ivrogne doublé d’un imposteur et accessoirement mon géniteur. Rien de plus. Ou peut-être que si. Je n’ai jamais cherché à en savoir davantage le concernant et s’il m’arrivait de poser une question, ma mère l’éludait rapidement. Après tout, j’avais déjà un père qui, à défaut de l’être de manière biologique, se comportait d’une façon exemplaire avec moi. Il s’appelait Homura Izumi et travaillait au port en tant que docker. Sa carrure inspirait la peur ou la crainte mais sa personnalité respirait surtout la générosité et la tendresse. Il nous aimait ma mère et moi comme si nous avions toujours été sa famille, en dépit des « on dit », critiques et autres mises en garde qu’on avait bien voulu lui donner à notre sujet. Sasamine Yui, ma mère, n’était pas issue de bonne famille. Ses parents avaient des dettes de jeu, ses frères tournaient mal en raison de mauvaises fréquentations et même si elle n’y était pour rien, elle subissait ce fardeau au quotidien. Alors, quand le fils Minata s’est intéressé à elle, la jeune Yui n’a pas essayé de le fuir ni de le rejeter. Il représentait une occasion rêvée de quitter les siens et de prendre un nom plus respectable… Qui aurait cru qu’il prendrait le chemin de la débauche et ternirait ainsi son image ? C’en était trop pour elle qui décida de le quitter sans parvenir à abandonner son passé en ville. Et ce même en étant auprès d’Izumi.
Dès lors que j’étais en mesure de comprendre et certainement bien avant, ma mère me répétait sans arrêt que je ne devais pas rester ici. Qu’il n’y avait aucun avenir pour moi à Niigata. Bien sûr que j’ai fini par la croire. Je m’imaginais souvent ailleurs et elle m’entraînait volontiers vers cette direction, ailleurs. J’ai terminé ma scolarité avec les félicitations et des idées plein la tête. J’allais entrer à la fac de Tokyo et je deviendrais quelqu’un. C’était ça, le plan. Mais si tout se passait exactement comme on le prévoyait, ça se saurait ! J’ai bataillé les quatre premiers mois, maintenant difficilement ma tête hors de l’eau jusqu’à épuisement. Les étudiants étaient infectes, les professeurs pas franchement intéressés et/ou intéressants, si bien que j’ai fini par lâcher prise. Plus de fac, plus de cours, plus de passe-droit pour les multinationales et les carrières professionnelles. Sans en toucher un traitre mot à ma famille, naturellement. J’étais prisonnière de la capitale, comme enfermée entre quatre murs et condamnée à accumuler les petits boulots pour une durée indéterminée. Mais j’ai tenu bon, jusqu’à tomber sur Monsieur Tenshi et ses princesses : des taxis. Il a bien voulu me mettre à l’essai pendant quelques temps, histoire que je fasse mes preuves et cela fait maintenant un an et demi que je travaille pour lui. Il n’y a pas d’horaires et certains jours sont plus rémunérateurs…mais je me plais à conduire des inconnus, protégée par une carcasse, cinq portes, un moteur qui ronronne et des phares qui se perdent parmi tant d’autres dans la nuit tokyoïte…
Il me reste encore de nombreuses pages à écrire afin que cette histoire puisse être adaptée en conte. A vous de m’aider à les remplir chers lecteurs. A vous d’y prendre part.
Derrière l'écran
๑ Pseudo : Koko
๑ Âge : 21 ans
๑ Sexe : F
๑ Avatar : Ayaka
๑ Présence sur 7 : Variable, de 2 à 3/7 minimum
๑ Comment avez-vous connu le forum ? Bouche à oreille –d’une bouche à une oreille, pour être précise lol ^^- dans un premier temps, topsite ensuite.
๑ Et maintenant le code ? Validé par Seijûrô.
Dernière édition par Minata Setsuko le Mer 22 Aoû - 17:07, édité 6 fois