Okada Yasuhiro« It is only shallow people who do not judge by appearances. The true mystery of the world is the visible, not the invisible. »Le commencement...
❖ Âge physique : 24 ans
❖ Âge réel :
Vampires uniquement❖ Date de naissance : 5 octobre 1987
❖ Ville natale : Tokyo
❖ Nationalité : Japonaise
❖ Sexe : |F {} M {√}
❖ Métier : barman au Womb
❖ Arme :
Chasseurs uniquement❖ Groupe : humain
Qui êtes-vous ?
❖ Caractère : Je tâche d'être souriant, foncièrement agréable. Après tout dans mon métier on se doit d'être sociable, et j'aime rencontrer des gens. Je n'aime juste pas qu'on se mêle de ma vie. J'ai beaucoup de connaissances, mais très peu d'amis, ma confiance je ne l'accorde pas facilement, une fois ma confiance perdue, vous ne la retrouverez jamais. Je suis comme ça, entier, je ne pardonne pas. Je me protège, sous mes abords parfois un peu froid, un peu hautain, je crains simplement d'être blessé, je crains la douleur, je crains d'être déçu, trompé, malmené. La vie ne m'a déjà que trop malmenée, j'ai l'impression que la prochaine fois que je tomberais je ne parviendrais pas à me relever. Je donne le change en souriant, en plaisantant, même si parfois je suis un peu trop ironique, un peu trop cynique. Si vous demandez à mes collègues, ils vous diront que je suis très sociable et à la fois très secret. Je ne veux laisser personne entrer dans ma vie, et c'est sans doute ce qui voue toute mes relations à l'échec. Dans mes relations je peux passer pour un salaud sans cœur, mais je ne parviens juste pas à m'ouvrir, alors je deviens vite froid et distant, je m'arrange peut être un peu pour qu'on me méprise, qu'on me déteste, parce que je ne veux pas simplement que la personne sorte de ma vie, je veux qu'elle n'ait plus envie de me voir, qu'elle ne m'approche plus. C'est ma défense, j'ai tout juste conscience de cela. Que dirait un psy, sans doute que c'est dû aux parents, ce ne serait pas tout à fait faux.
Pour les quelques personnes à qui je fais confiance, et ils sont rares, je serais toujours là. Je ne suis pas un ermite, l'être humain n'est pas fait pour la solitude, je le pense en tout cas. J'aime être entouré. Mais après tout, n'est ce pas une spécificité du peuple japonais, ce que les sociologues ont appelé le honne et le tatemae, la façade et l'intérieur. Ne jamais montrer ce que l'ont pense, intérioriser et sourire. Je ne suis pas vraiment différent du reste de la population, cette pensée me rassure, même si je sais que mes secrets, et mon passé, sont les deux choses qui me poussent à me mettre en marge, et avoir toujours cette impression d'être différent. De faire partie de l'univers de ses monstres qui me terrifient.
❖ Physique : Mon apparence est étudié, je dois avouer être légèrement maniaque à ce sujet. Ma coiffure structuré, dégradé, effilé, mes cheveux sont chatains, teinture bien entendu. Mes yeux sont d'un presque délavé, mes sourcils dessiné donne à mon regard une intensité toute particulière, me donnait l'air un peu sévère, mais cette impression disparaît sitôt que je souris. Mes lèvres sont fines, mais pas trop, de par leur forme, je parais toujours un peu boudeur. Ma peau est doré, mais une cicatrice un peu plus clair est visible au niveau de mon cou, souvenir d'une rencontre dont je me serais bien passé avec un vampire. Je suis un peu maigre je le reconnais, je ne me prive pourtant pas, depuis mon plus jeune âge j'ai appris à m'entrainer régulièrement, bien que je le fasse de façon moins intensive, je vais encore courir quelques fois par semaines, je ne suis donc pas dénué de muscles, même s'ils sont fins. Je ne suis pas vraiment un apollon, pas spécialement grand, ni spécialement musclé donc, je ne suis pas l'image même de la virilité, mais je suis pas non plus efféminé. Jean déchiré, tee shirt délavé, chemise à carreaux, j'aime être bien habillé, sans en faire trop, je laisse volontiers les chemise, les cravates et les blazer aux salaryman coincé dans les métros. Je me plais à me considérer comme n'importe quel quidam, bien que je sois conscient de mon charme, et que je sache en jouer, je me vois pas, sans fausse modestie, comme un type particulièrement canon. En outre, assez pudique, je n'aime pas particulièrement m'exhiber, ce n'est pas dans ma nature, je préfère me fondre dans la masse.
❖ Signe Distinctif :
une cicatrice dans le cou, souvenir que lui a laissé un vampire.D'où venez-vous ?
❖ Les vampires ? : Il connait leur existence, depuis qu'il est en âge de comprendre, il sait qu'ils existent. Destiné à être chasseur, il s'est détourné de cette existence. Il a peur des vampires, à dire vrai il en est terrifié, il garde la tête basse et prie simplement pour ne pas se faire remarquer par l'un d'entre eux. Il tait son passé et espère que jamais personne ne fera le lien entre son nom et celui d'une tristement célèbre famille de chasseur. Il ne veut pas de ce poids. Il a appris à les combattre, mais préfère éviter la confrontation, il est attaché à la vie, et ce qu'il veut c'est une existence parfaitement normale. En cas de nécessité il sait qu'il peut se défendre, mais rester loin des ennuis est son objectif, et jusque là, il ne s'en sort pas si mal.[/i][/size]
❖ Histoire : Mort. La nouvelle est tombée ce matin. Mon père est mort, j'aimerai pouvoir vous dire que cela me prends au dépourvu, que j'éprouve ce sentiment de colère, d'injustice et de révolte à la mort d'un proche. Que je suis triste. Mais cela me laisse froid, je dépose la lettre de ma grand mère sur la table basse. Mon regard erre un instant dehors, appuyé contre ma fenêtre, j'observe les lumières de la ville s'allumer, les quelques passants se presser sous la pluie légère, déjà une forêt de parapluie s'étend. Je n'irai pas à l'enterrement, le vieux n'a eut que ce qu'il méritait. Toute sa vie il a courut après la mort, on dirait bien que cette fois elle l'a rattrapée. Achevé par la maladie, alors qu'il aurait sans doute préféré mourir de la main d'un des monstres qu'il pourchassait. Quelle honte pour un chasseur ! Lui au moins, n'avait pas eut le temps de souffrir, un AVC. Un rictus ironique traverse fugitivement mon visage.
Mon père était un chasseur, fier, il avait tout appris de son père, qui lui même avait tout appris du sien, et à en croire les histoires ont pouvait remonter loin ainsi. Enfant j'écoutais ses histoires, les histoires de valeureux guerriers qui sauvaient les pauvres paysans de démons sanguinaires. Je rêvais de moi aussi prendre part au combat. Je ne m'en suis rendu compte que tardivement, mais tout cela était une forme d'endoctrinement, toutes ses histoires enjolivées, quasiment du stakhanovisme ! Je voulais atteindre cet idéal plus que tout. J'endurai donc les entrainements en tout genre. J'étais un gamin, j'aurai du jouer avec des robots et me faire un tas d'amis. A la place de ça j'apprenais le maniement des armes, j'apprenais à me battre. J'idolâtrais mon père, mais cette admiration s'atténua en grandissant. J'étais mis en marge, je n'avais pas d'amis et nous déménagions souvent, j'étais toujours le nouveau, et je savais que je ne resterais pas, alors je ne cherchais pas à lier connaissance.
Ma mère retomba enceinte, ce qui décida mon père à se fixer, il promis de se tenir éloigner des problèmes. J'avais douze ans, et je les entendais se disputer, continuellement, chaque soir, quand il rentrait couvert de sang, ou quand il rentrait ivre. Il lui rappelait qu'elle avait connaissance de la situation quand ils se sont mariés, qu'elle avait dit qu'elle serait toujours présente, elle rétorquait alors qu'ils n'avaient plus vingt ans, et qu'elle voulait le quitter. Il la menaçait alors de m'emmener loin d'elle, de ne jamais pouvoir me revoir. J'étais l'objet d'un chantage odieux. Je faisais semblant de dormir lorsque ma mère poussait doucement la porte de ma chambre, elle s'asseyait au bord de mon lit et passait ses doigts délicats dans mes cheveux. Sa tristesse était pratiquement tangible, et elle sombra doucement dans la dépression nerveuse. Tant et si bien, que lorsque naquit Ayako, c'est moi qui m'en occupait la plupart du temps. La maturité me vint bien trop vite, les désillusions aussi. La profession de chasseur n'apportait aucune reconnaissance, simplement le danger, mon père m'emmena avec lui, et je cru bien mourir cette nuit là. Le vampire était jeune, inexpérimentée, mon père l'avait capturé pour que je le tue. Mon premier sang disait-il avec fierté. Théoriquement je savais quoi faire, mais la peur me paralysa. Le vampire était enragé, sans doute affamé. Il jurait, nous insultait, nous promettait milles morts. Mon père me mit un couteau entre les mains, et me poussa devant le vampire. Je tremblais, à peine eus-je amorcer un mouvement, que le vampire brisa ses chaînes, il n'attendait sans doute que cela. Aujourd'hui encore je pense que mon père l'avait prévu, il voulait me tester. J'ai senti ses doigts glacés s'enfoncer dans mes épaules, et avant d'avoir pu faire le moindre geste, une douleur aigüe me transperça le cou, je hurlais. Et ne croisait que le regard déçu de mon père pour seul encouragement. C'est la rage que suscita en moi ce regard qui me sauva la vie. D'un geste vif je plantais le couteau dans la gorge de mon bourreau, plusieurs fois, jusqu'à ce que sa tête ne pende plus que par quelques tendons. J'étais couvert de sang, j'avais envie de vomir, de pleurer, de hurler. Je n'étais pas prêt pour ça.
Je réalisais le danger. Mon père me ramena à la maison, j'étais dans un état second, incapable de prononcer le moindre mot. Je pris une longue douche, avec l'envie de ne jamais en sortir. Je ne le fis qu'en entendant les pleure d'Ayako. Je la prie dans mes bras, cette fragile petite chose, bien innocente, et inconsciente de l'horreur du monde. J'entendis les pas de ma mère sur la moquette. Son regard était indéchiffrable, elle tenait entre ses mains, le linge couvert de sang que j'avais abandonné sur le sol de la salle de bain. Cette nuit là, ma mère se pendit. J'en voulu à mon père, je m'en voulus. Je rencontrais à l'enterrement mes grands parents maternelles. Des gens bons, inconscient de la véritable nature de mon père, effondré par la mort de leur fille unique, mais heureux de rencontrer leurs petits enfants. Mon père en profita pour leur demander de s'occuper d'Ayako, il ne l'aimait pas, je le savais. Pour lui, elle était simplement un poids. Je lui annonçais que je voulais moi aussi m'installer avec mes grands parents, avoir une vie loin de l'horreur qu'il me destinait. D'abord il refusa, argumentant sur la nécessité des chasseurs, leur rôle, mais ses beaux discours étaient épuisés, tout ce que je voyais c'était la tombe de ma mère, cette trace à ma gorge qui ne partirait probablement jamais tout à fait, et ma petite sœur que je ne voulais abandonner pour rien au monde.
Je le décevais, mais je m'en contre foutais. Il revenait environ une fois par mois, tenter de m'amadouer. Je pense que pour lui, mon abandon était une honte, quelque chose qu'il refusait de concevoir comme définitif. De mon côté je commençais une nouvelle vie, j'étais un élève moyen, mais je me fis rapidement quelques amis. La vie fut douce jusqu'à mes seize ans. Un soir, un inconnu se planta devant moi, ses yeux luisaient de haine. Un vampire. Mais pas n'importe lequel. Le créateur de celui que j'avais tué. Un sourire sadique déforma son visage, et alors que je me tenais prêt à riposter, il disparut dans la nuit. Pris d'un mauvais pressentiment, je couru jusque chez mes grands parents. C'est le cœur battant à tout rompre que j'ouvris à la volé la chambre de ma petite sœur. Je ne la vis pas immédiatement, mais je me souviendrais toujours de cette voix doucereuse.
« Tu m'as pris mon enfant, à moi de te prendre quelque chose. »
J'entendis le craquement sinistre d'os que l'ont brise. Je vis le corps d'Ayako tomber, poupée de chair désarticulé que la vie avait déjà quitté. Mes jambes ne me portèrent plus je n'effondrais à genoux. Des mains glacées se posèrent sur ses épaules, et je sentis un souffle froid contre mon cou, je n'avais aucunement l'intention de me défendre. La mort me paraissait plus douce que la vérité. Ses doigts enserrèrent ma gorge, je sentie ses ongles s'enfoncer dans ma chair. J'affrontais son regard. Soudain, un coup de feu, je sentie l'air pénétré mes poumons, me bruler la gorge et mon corps s'affaissa. Je distinguais la silhouette de mon père, déjà le vampire s'était enfuis. Je toussais il posa la main sur moi et ce fut comme un électrochoc, je me jetais sur mon père. Sans même m'expliquer je le rouais de coup, ma première droite lui cassa le nez, la seconde fut interrompu. Il me repoussa sans me ménager, j'irradiais de haine. Tout était de sa faute, tout était entièrement de sa faute. Mes grands parents alertés déboulèrent dans la chambre, tandis que je crachais ma haine à mon géniteur, serrant contre moi le corps de ma petite sœur.
Le lendemain matin, j'avais fuis. Je voulais recommencer une nouvelle vie, en oubliant que pour cela il me fallait de l'argent. J'avais un compte en banque, sur lequel je mettais l'argent de mes petits jobs. La somme était maigre, mais je pus prendre le train jusque Tokyo et m'offrir une chambre minable. Je ne suis pas fière de cette période de ma vie, je sortais beaucoup pour oublier, je buvais trop, lorsque l'argent vint à manquer je squattais d'abord les cybercafés. Avant de réaliser que je plaisais, alors j'utilisais mes atouts, chez les hommes ou les femmes, pour peut que j'ai un lit ou dormir et un repas à manger. J'étais au plus bas, je n'avais plus aucun respect pour moi même, ou pour le genre humain.
Je finis par remonter la pente, doucement. Je trouvais un job de barman et me fit des amis. Je leur mentais, sur ma vie, m'en inventant une nouvelle. Je ne veux plus entendre parler du passé, seule ma grand mère à de mes nouvelles, parce qu'elle a fait beaucoup pour moi. Je reprends la lettre, la relis encore une fois. Toujours aucun sentiment. Je la glisse dans la poche interne de ma veste, il est l'heure de partir au travail. L'heure de servir des alcools trop sucrés, de faire la conversation, et d'entendre une musique assourdissante. Je veux juste vivre, être normal, avoir des amis normaux, mais je sais que jamais je ne pourrais prétendre au bonheur, j'ai trop de séquelles, trop de peines et de douleurs. C'est sur cette triste constatation que je ferme la porte et m'enfonce dans la nuit, un sourire flottant pourtant sur mes lèvres.
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Dernière édition par Okada Yasuhiro le Lun 29 Oct - 16:51, édité 9 fois