Murakami Fubuki« La beauté est infiniment cruelle. »Le commencement...
◈ Âge physique : Vingt-quatre ans.
◈ Date de naissance : Le quatre avril.
◈ Ville natale : Tôkyô.
◈ Nationalité : Japonaise.
◈ Sexe : F {} | M {√}
◈ Métier : Serveur au Bloody Sunday.
◈ Groupe : Humains.
Qui êtes-vous ?
◈ Caractère :
Il n'y a dans la vie de Fubuki, qu'une chose qui le régisse véritablement ; sa beauté. Enlevez lui sa splendeur, et il ne sera plus rien. Son caractère entier n'est que ciblé sur ce point précis, et tout y reposer. Son physique régit sa vie entière, de sa plus petite enfance à l'homme qu'il est aujourd'hui. Sûrement peut-on dire que oui, le japonais est terriblement superficiel.
Narcissique et perfectionniste à souhait, ses heures passées devant un miroir au quotidien sont notables, et il est tout bonnement hors de question qu'il mette le nez dehors sans être parfaitement lavé, coiffé, maquillé et sapé. Même si selon lui, il n'a pas spécialement besoin de tous ces artifices pour être magnifique, il est tout de même coquet. Cependant, son narcissisme ne se limite pas là, non ; ajoutons qu'il est quelqu'un de horriblement dédaigneux, et direct, aussi ne sera t-il pas rare de l'entendre vanter sa beauté par rapport au physique « ingrat » des autres. Car non personne ne lui arrive à la cheville, et n'y arrivera jamais, même s'il reconnaît à certaines personnes quelques atouts de temps à autres.
Hautain, froid et méprisant, on ne peut pas dire qu'il soit d'une compagnie vraiment agréable... Enfin, en estimant que vous ayez une chance d'être dans son estime, il n'est pas quelqu'un de véritablement intéressant ; hormis son égo surdimensionné, il n'est pas particulièrement intelligent, sans pour autant être le dernier des imbéciles, ni même très cultivé. Cependant, il fait reconnaître une qualité au jeune homme, certes toujours en rapport avec son physique avantageux ; c'est quelqu'un de charmeur. Et quand il met cette qualité à profit, il peut se montrer tout à fait supportable, même s'il semble être complètement hypocrite, et trop mielleux pour être honnête... Mais malgré tout, il peut-être de charmante compagnie quand il s'en donne la peine. D'ailleurs, notez que s'il le fait, ça ne sera jamais gratuitement, il aura toujours une idée derrière la tête. Il n'est pas faussement gentil gratuitement, oh non ; manipulateur à sa guise, il sait comment se servir de ses atouts sur les autres pour les utiliser à volonté.
Enfin, les derniers défauts notables chez Fubuki sont sûrement son caractère capricieux et lunatique. Habitué à avoir ce qu'il voulait quand il vivait avec sa mère, il aime avoir ce qu'il convoite, sous peine d'être sur les nerfs et de changer radicalement d'humeur sans grande raison...
Passons maintenant aux qualités du jeune homme ; car oui, il en a quelques unes. C'est avant tout quelqu'un de persévérant et déterminé, ce qui pourrait sembler contradictoire avec son côté capricieux. Or, l'un empêche pas l'autre chez le jeune japonais ; après tout, tant qu'il a ce qu'il veut, ça lui convient, quitte à devoir faire beaucoup d'efforts et attendre pendant assez longtemps. Après tout, les ambitions sont faîtes pour être atteintes n'est ce pas ? Donc autant ne pas lâcher prise. Et de ce fait, Fubuki est quelqu'un de très loyal et obéissant, prêt à de nombreux efforts... Mais qui bien sûr, doivent aboutir à quelque chose, une fois encore.
◈ Physique :
Comme dit précédemment, Fubuki est une personne excessivement soigneuse et perfectionniste vis à vis de son physique, qu'il veut toujours parfait. Aussi, vous ne verrez jamais le jeune homme négligé, mal coiffé, ou quoi que ce soit qui puisse laisser deviner un quelconque laisser allé.
Il est tout bonnement impossible de déceler une quelconque once de grossièreté dan s les traits finement tracés et aristocratiques du jeune homme. Le visage splendidement régulier, on lui reconnaît volontiers une certaine androgénie sur laquelle il se plaît à jouer, entourant ses yeux sombres d'un consciencieux maquillage souvent très adroit, montant en certaines occasions jusqu'à ses sourcils droits et réguliers. Il est rare de voir un sourire se faufiler sur les lèvres charnues du jeune homme, ce dernier préférant en laisser échapper un soupir de mépris. Ce charmant ensemble ovale est encadré d'une chevelure parfaitement soignée, dont les teintes varient selon les humeurs du jeune homme ; après tout, ce dernier peut se permettre toutes les couleurs et autres risques capillaires, on peut être assuré que tout lui ira à merveille, du brun au blond en passant par le châtain aux reflets cuivre. Quoi qu'il en soit, il est tout bonnement hors de question pour lui de se résigner à se couper les cheveux ; il est bien trop entiché de cette longue crinière dégradée tantôt lissée, tantôt ondulée.
Pour ce qui est de sa garde robe, l'élégance et l'originalité sont toujours de mises ; de la simple chemises aux vestes à épaulettes, en passant par l'immanquable veste de cuir saillante, rien n'est délaissé par le jeune homme tant que des vêtements peuvent le mettre en valeur... Et pour trouver des accoutrements qui ne le fondent pas dans la masse, on peut lui faire confiance ; Fubuki est un véritable champion en le domaine, tout comme dans le choix de ses accessoires.
D'où venez-vous ?
◈ Les vampires ?Les vampires, c'était jusqu'aux quinze ans du jeune homme un mythe, une légende, une histoire narrée maintes et maintes fois aux enfants pour les faire rêver et les aider à développer une certaine imagination. Et potentiellement, un déguisement pour Halloween.
Jusqu'à ce soir ou sa mère fut assassinée par l'une de ces créatures nocturnes. Depuis ce soir en question, il n'a cessé de faire des recherches sur ces individus, voulant en savoir davantage sur eux, mais surtout pour savoir si l'hypothèse qu'ils avaient droit à la vie éternelle était bel et bien réelle. Réalisant que c'était une vérité, il ne cesse de rêver de faire partie des leurs, accédant ainsi à la vie et à la jeunesse éternelle. En d'autres termes, il adule le concept vampirique... Quant à savoir si ça en sera de même pour les individus, seul le temps dira...
◈ Histoire :
Bercé aux louanges de sa beauté. C'est ainsi que le jeune Fubuki grandit durant de longues années. On ne peut plus choyé et gâté par sa mère, le jeune japonais et sa magnificence androgyne étaient le centre de toutes les attentions de cette femme abandonnée par un homme après une relation qui pourtant avait duré quelques années... Mais laissée dans le désespoir et la solitude, elle s'était raccrochée à tout ce qui lui restait ; sa progéniture. Un garçon au visage d'ange, aux traits singulièrement fins et aristocrates, à la splendide chevelure et aux sombres yeux. La perfection, selon elle, et bientôt selon lui.
Traiter un enfant comme l'on traite une jolie poupée que l'on ne veut jamais briser, et dont on veut conserver la beauté, ne pouvait être sans répercutions aucunes. En effet, ce désir de conserver son fils tel qu'il était, mais aussi dans un certain sentiment d'égoïsme vis à vis de ce dernier qui devint presque maladif, la génitrice refusa d'envoyer son fils dans une école primaire ordinaire comme n'importe quel petit tokyoïte. Aussi le garda t-elle à la maison pour se charger elle même de son éducation, qui n'en fut pas pour la moins excellente.
Cependant, les conséquences ne se firent pas seulement du côté de la génitrice, bien entendu. Effectivement, à grandir dans ce huit clos, se laissant chaque jour chanter des éloges à sa splendeur, Fubuki devint au fil du temps de plus en plus narcissique, charmeur, sûr de lui et ambitieux. Bien entendu, quand vint le temps pour le jeune adolescent qu'il était devenu d'adopter un mode de vie plus semblable à celui des autres individus de son âge, certains traits jusqu'à dès lors insoupçonnés chez lui virent le jour, dont un terrible dédain pour son prochain. Personne parmi les autres n'était assez beau, intelligent, ou n'avait les qualités requises pour pouvoir se vanter de compter parmi ses proches. Le résultat en fut que malgré la classe et le charme que l'on lui reconnaissait volontiers, il était malgré tout à l'écart des autres, ce dont pourtant il ne se plaignait absolument pas.
Mais les années qui passèrent poussèrent Fubuki à reconnaître pourtant qu'il pouvait bel et bien avoir besoin des autres en certaines circonstances... Cependant, comprendre cette réalité ne le poussa pas à reconnaître des qualités aux autres, bien loin de là ; il comprit simplement qu'il pouvait user de son charme et de sa malice pour utiliser les autres selon son bon désir.
Puis vint le soir où le dédain qu'il avait pour la prétendue beauté humaine faillit s'envoler. Dans ce bruit de chaire déchiquetée à coups de crocs, dans ces râles de satisfaction, dans ce monstrueux décor d'hécatombe. Le jeune garçon restait là, debout, observant à la fois écœuré et fasciné par ce macabre spectacle, durant lequel sa mère hurla de longues minutes sous l'agonie, avant que son sang ne sois tari jusqu'à la dernière goutte par son assaillant, pour ensuite demeurer là, raide et froide sur le parquet de l'appartement. Pourtant, les yeux de Fubuki ne s’attardèrent pas ne serait ce qu'un instant sur la dépouille de sa génitrice, trop occupés à contempler ce mystérieux meurtrier, qui se releva avant d'observer furtivement le gamin, sans pour autant s'y intéresser.
Il paraissait si jeune et dégageait pourtant un vécu hors du commun. Fubuki n'était pas sous le charme. Juste intrigué, fasciné. Il s'interrogeait. Ce mythe tant de fois raconté était il réel ? Cette légende d'hommes et femmes de la nuit à la jeunesse éternelle, aux dents plus longues et aiguisées qu'à l'accoutumée ? Pour quelqu'un qui ne croyait guère aux comtes de fées, c'était une première d'être désormais assuré que les vampires existaient bel et bien. Pourtant, voulant s'en assurer, il se pencha sur le cadavre abandonné dans le séjour, cherchant la marque de crocs qu'il trouva sans peine.
Une fois encore, les années passèrent, durant lesquelles le jeune japonais n'eut que pour seule lubie d'en savoir davantage sur les êtres de la nuit... Avant d'en arriver à l'ambition de devenir l'un des leurs. Après tout, une jeunesse et une beauté telles que siennes pour l'éternité, qui n'y aspirait pas ?
Approfondissant ses recherches jusqu'à apprendre que le Bloody Sunday était un repères de vampires, c'est à l'âge de dix-huit ans que le jeune homme fit tout le nécessaire pour en connaître le propriétaire, et lui faire comprendre sa motivation... Et même si le vampire ne semble pas près d'assouvir cette ambition, il l'embaucha malgré tout comme serveur, emploi auquel Fubuki travaille d’arrache-pied pour prouver sa valeur.
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Dernière édition par Murakami Fubuki le Lun 21 Nov - 21:01, édité 6 fois 
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