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 Good Day [Marie]

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MessageSujet: Good Day [Marie]   Good Day [Marie] Icon_minitime1Dim 9 Déc - 20:20


30 novembre à 20 heures.

Des notes de musique remplissent l’une des immenses suites d’un hôtel de luxe à Tokyo. L’auteur de ces notes de musique n’est autre que je vous le donne dans le mille : Kisaragi Kasumi. La jeune femme n’a pas encore trouvé chaussure à son pied niveau loft alors, elle reste dans cette suite des plus agréables. Elle le serait si, d’autres membres de son conseil n’y siégeaient pas. Aujourd’hui pourtant, elle semble être de bonne humeur. En effet, elle vient de recevoir une bonne nouvelle ce qui n’est pas souvent le cas. Marie… Sa petite Marie qui si, vous n’êtes pas au courant n’est rien d’autre que la jeune vampire qu’elle aurait voulu pour fille. Elle la connait depuis sa naissance et, a suivi son développement d’un œil très avisé. Malheureusement pour elle, les choses ne se déroulent jamais comme on le voudrait et, Marie, la jeune française lui ait passé sous le nez. Façon de parler évidemment. Puisqu’elles se sont quand même vues depuis que cette dernière a rejoint le côté sombre de la nuit. Cependant, ce qu’elle ne digère toujours pas malgré les siècles passés notre princesse c’est le fait qu’une femme venue de nulle part lui a « volé ». La jeune Marie n’est pourtant pas un objet mais elle, considère qu’elle lui appartenait. Alors, le fait qu’elle ait apprit ce matin même qu’elle allait rejoindre ses rangs la fait jubiler de joie. Sa joie aurait été plus grande si, son sang se trouvait dans ses veines mais, ce n’est pas le cas. Jamais contente et c’en est désespérant mais, malheureusement elle ne se contente pas d’avoir seulement le beurre. Elle veut l’argent et ce depuis longtemps. Elles ne se sont pas vues depuis longtemps, la dernière fois qu’elles se sont vues remonte à bien une dizaine d’années pourtant, elle s’est toujours intéressée à cette dernière. Après tout, l’avoir en « suivante » puisqu’elle intègre le Conseil, son Conseil qu’elle dirige, la meilleure nouvelle de l’année après bien évidemment celle de la confirmation que son ancien seigneur est bien de retour… Oui, oui Ankô sama reste avant tout la première personne en haut de sa liste comme le lui a dit si bien cet imbécile de Fûma. Bref, pour revenir au fait que c’est une bonne nouvelle c’est parce qu’elle va pouvoir l’avoir auprès d’elle plus que sa mère vampirique. D’où son sentiment de petite victoire pour ceux qui n’avaient pas compris qu’elle soit de si bonne humeur.

Peut-être devrions-nous l’expliquer aussi aux autres membres du Conseil ? Je ne pense pas que notre princesse soit d’accord. Ce matin, ils ont pas dû comprendre pourquoi elle leur paraissait si douce et si souriante. Bien qu’elle donne toujours l’apparence d’être contente d’être parmi eux. Les pauvres, s’ils savaient qu’en réalité, elle ne les aime point. Pour elle, ils ne servent strictement à rien. Ils ont laissé mourir l’ancien Fondateur alors qu’il semblerait qu’ils aient tous attachés à ce dernier. Pour elle, quand vous êtes attaché à quelqu’un, vous faîtes tout pour le protéger alors elle… Déjà qu’ils émettent des réserves à son sujet, espérer qu’ils lèveront le petit doigt c’est peut-être demander la lune. Kasumi semble en cet instant pourtant, avoir complètement occulté tous ses sentiments négatifs pour se concentrer sur le bonheur qu’elle avait ressentit en lisant la lettre. Marie, sa petite Marie allait être à ses côtés, elle allait se sentir moins seule. Bien que dans ce Conseil pour les prochaines réunions, elle redoute le face à face. Non par pour elle, ce ne sont pas des « mômes » en couche culotte qui allaient l’effrayer même s’il fallait qu’elle joue ce jeu pour ne pas être démasquée. C’est sa cadette qui l’inquiète bien qu’elle possède un caractère fort. La fondatrice d’Hokkaido se demande toujours ce qu’a pu lui apprendre cette satanée Charlotte contre qui elle peste tous les jours depuis que sa « fille », son « élue » fut mordue par cette dernière. Bien entendu, elle garde tous ses sentiments négatifs et joue le jeu de la gentille petite vampire… Petite vampire hein ? Ouais… Si vous voulez… Parce que ce rôle qu’elle joue depuis des siècles commence sérieusement à l’énerver. Elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même d’après moi mais, pas sûre qu’elle accepte cette vérité.

Des coups résonnèrent derrière la porte. La jeune musicienne arrête de jouer de la harpe pour relever son regard et le poser sur la porte avant qu’il ne dérive sur l’horloge qui se trouve au-dessus de son lit. Enfin, les heures ont défilé trop lentement pour elle. Cette journée à passer enfermée dans cette chambre, elle a travaillé sur le discours qu’elle doit lui tenir ce soir. Bien qu’au fond, elle allait le fait à l’instinct et ne pas lui annoncer la bonne nouvelle directement. La raison de son invitation qu’elle a donné à mademoiselle Beaudoire fut qu’elle désirait la voir pour passer du temps avec elle puisqu’elles ne sont pas vues depuis une décennie. Pour un vampire ce n’est pas énorme une décennie mais, pour Kasumi c’est bien trop long et puis, en même temps elle n’a pas voulu lui mettre la puce à l’oreille sur la nouvelle qui rendrait assurément folle de joie son invitée. Du moins normalement, si cette dernière a changé d’avis entre-temps je demande à voir pour quoi elle va passer par la suite. Vraiment, à s’enflammer ainsi il faut croire que c’est une torture d’être au Conseil nous poussant ainsi à demander alors : « Mais qu’est-ce qu’elle y fiche alors » non ? Pour recevoir une réponse d’elle, cela risque d’être difficile. Cela doit être une particularité des shinobis voilà tout.

De nouveaux coups furent donnés et, cela eu le don de ramener notre princesse sur la planète Terre et de pousser légèrement sa harpe sur le côté avant de se lever de son lit. En tant que « princesse », elle tient à son image de marque et, pour cette raison qu’elle se dirige vers le miroir pour enlever les plis de sa robe et serra un peu plus les rubans qui retiennent ses cheveux épais. Une fois qu’elle se trouve parfaite pour accueillir son « enfant », elle se pressa pour abaisser la poigner et offrir un grand sourire chaleureux sans faux semblant qui, se fane un peu quand elle se rendit compte qu’il n’y avait pas que Marie. A ses côtés se tient un vampire du Conseil.

« Excusez-moi Kisuragi san de vous déranger mais, cette personne a dit que vous l’aviez invité est-ce vrai ? »

« Oui, Pygmalion elle est mon invitée et une très bonne amie. Merci de l’avoir accompagné jusqu’à ma chambre je prends le relais ne vous en faîtes pas. Il n’y a pas de danger.»

Quelle magnifique comédienne alors qu’elle n’a envie que d’une chose en cet instant, c’est de l’envoyer balader. Elle élargit même son sourire pour qu’il ne se doute à aucun moment de ce qu’elle pense vraiment. Le pauvre il prendrait probablement peur. D’ailleurs.. Elle exagère, puisque Pygmalion est loin d’être son prénom et, vu l’expression qu’il eut à l’attente de ce prénom ça ne fait aucun doute. Cependant, comme vous pouvez le constater elle en a que faire pour ne pas changer. Une fois que cet importun tourna les talons, elle se jette sur Marie pour l’enlacer fortement :

« Si tu savais comme tu m’as manqué !! Je suis ravie de te voir. Comment vas-tu depuis la dernière fois que l’on s’est vu ? Ah viens entrons dans ma suite pour que nous ne soyons pas dérangées. Je suis certaine que tu as des choses croustillantes à me mettre sous la dent !»

Un ouragan vous connaissez ? Si non, vous venez d’en rencontrer un ! Sans laisser le temps à la plus jeune de répondre, elle pousse déjà cette dernière dans sa chambre avant de fermer la porte gracieusement avec son pied derrière elle. Très gracieux en effet…

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MessageSujet: Re: Good Day [Marie]   Good Day [Marie] Icon_minitime1Mar 11 Déc - 10:30


Elle l’avait convoquée. On ne refuse pas une convocation de la Fondatrice d’un Conseil, surtout lorsque ce dit Conseil est celui dans lequel on essaie d’entrer depuis 30 ans. Et surtout lorsque cette Fondatrice est une personne qu’on aime profondément et une personne qui nous a vu grandir.. Kisaragi Kasumi. Du vivant de Marie, elle avait été le professeur de musique de cette dernière, mais bien plus que ça elle avait été dans les jeunes années mortelles de l’humaine, un solide soutien. Sa mère de substitution. Ça n’avait pas tellement changé par la suite. Si Charlotte avait été sa mère vampire, Kasumi avait été pendant des années sa mère de cœur. Elle ignorait totalement, lorsqu’elle respirait encore, que la femme qu’elle admirait tant était un vampire. Elle ignorait encore davantage – et l’ignore encore aujourd’hui – que cette femme avait décidé de faire d’elle-même un vampire. Elle était juste Kasumi. Elle était juste la personne qu’elle connaissait depuis le plus longtemps. Depuis 241 ans, pour être exact. Et il lui tardait de pouvoir la revoir. Oui, elle était terriblement impatiente de pouvoir à nouveau la serrer dans ses bras. Elle était à des années lumières de se douter de la véritable raison de cette convocation, mais qu’importe. Sa joie n’en était pas moins intense. Ça allait être de merveilleuses retrouvailles, elle en était certaine. Et elle avait hâte que l’heure arrive. Particulièrement hâte.

En attendant, elle s’était faite la plus jolie possible. Elle n’était pas sans savoir que sa mère de cœur appréciait les belles choses. Après tout, n’avait-elle pas été suivante de Marie-Antoinette ? Cela prouvait bien qu’elle n’était pas femme à tolérer une tenue inappropriée. L’espace d’une soirée, Marie redevenait la noble qu’elle avait été un jour, en passant une robe de soirée longue et élégante. Une robe rouge, en soie, parfaitement taillé pour le corps mince de la demoiselle. Elle avait été faite sur mesure, Marie s’était fait cette petite folie un jour, en fin de mois. Il lui avait resté assez d’argent pour se permettre de se faire plaisir et elle ne s’était pas gênée. Elle aimait être élégante et cette robe la mettait particulièrement en valeur. Ce soir, elle voulait éblouir Kasumi. Même si elle avait encore son visage de jeune pré-adulte de 19 ans, il y avait quelque chose en elle qui avait changé. Dans le regard, dans la démarche, dans sa façon de présenter les choses. Quelque chose qui la rendait bien plus adulte. Elle maquilla légèrement ses yeux d’un trait de crayon noir en haut et en bas et d’un coup de mascara et se regarda dans le miroir. Elle ne regrettait pas d’avoir décidé de sacrifier ses longs cheveux blonds au profit d’une coupe certes plus garçonne, mais qui la rendait bien plus mature physiquement. Marie était sur son petit nuage et rien n’aurait pu l’en faire redescendre..

Lorsque l’heure fut arrivée de partir, la demoiselle jeta un nouveau coup d’œil à l’adresse que lui avait communiqué Kasumi. Un hôtel, connu pour être plutôt luxueux. Marie sourit. Cela lui ressemblait bien. Elle accompagna sa tenue de soirée d’un manteau court, noir et sobre avant de sortir de chez elle. Elle ne mettrait pas longtemps à arriver à l’hôtel avec les transports en commun.. Tellement absorbé par l’envie de revoir le visage de sa mère de cœur, Marie ne remarqua qu’à peine les regards des travailleurs qui rentraient chez eux. Certains devaient certainement penser qu’elle devait vivre au dessus de ses moyens et se prendre pour ce qu’elle n’était pas. D’autres, sûrement, devait l’envier en pensant à tord qu’elle était riche. Elle ne l’était pas. Ce n’était pas son boulot de serveuse qui pouvait lui permettre de l’être. Comme tout le monde, elle avait des factures à payer et des achats essentiels à faire.. Elle arriva enfin à l’hôtel, se dirigeant sans la moindre hésitation vers la réceptionniste qui l’accueillit avec un sourire aimable.

« Oui, comment puis-je vous être agréable ? »
« Bonjour, j’ai rendez-vous avec Kasaragi Kasumi. Elle loge en ce moment dans votre hôtel. Je ne nomme Beaudoire Marie. »
« Un instant je vous prie. »

Elle hocha la tête en souriant, tapotant du pied. La réceptionniste passa un coup de téléphone, en souriant de temps à autre à Marie. Une certaine impatience se faisait sentir, mais elle attendit jusqu’à ce qu’un homme vienne à sa rencontre en lui tendant la main. La Parisienne lui fit une révérence – esprit de contradiction – et le suivit lorsqu’il lui fit signe de venir avec lui. Ils marchèrent en silence dans les couloirs, jusqu’à s’arrêter devant une porte. L’homme frappa une fois, sans grand succès et l’espoir de Marie commençait à diminuer. Avait-elle oublié ? Il frappa une nouvelle fois, avec plus de succès cette fois-ci. Kasumi ouvrit la porte, avec un sourire radieux qui se fana lorsque ses yeux se posèrent sur l’homme. En bon professionnel, il lui exposa les faits et se fit subtilement envoyé balader, ce qui eut le don de faire discrètement sourire Marie. Puis, lorsqu’il fut enfin parti, Kasumi se jeta sur la Française, l’enlaçant comme si elles ne s’étaient plus revues depuis des siècles.

« Si tu savais comme tu m’as manqué !! Je suis ravie de te voir. Comment vas-tu depuis la dernière fois que l’on s’est vu ? Ah viens entrons dans ma suite pour que nous ne soyons pas dérangées. Je suis certaine que tu as des choses croustillantes à me mettre sous la dent !»

Marie ouvrit la bouche, mais son ainée la poussa à l’intérieur de la suite sans lui laisser le temps d’en placer une. C’était prévisible, mais cela amusa un peu plus la demoiselle. Elle attendit que la porte de la chambre soit totalement fermée pour prendre la parole, tout allant s’installer sur un fauteuil qui se trouvait là. Elle était impatiente de lui raconter montagne de choses.. Avoir la possibilité de retrouver sa plus vieille confidente était une opportunité merveilleuse !

« Tu m’as manqué aussi, si tu savais ! J’ai pensé à toi chaque jour ! » disant cela, elle se releva pour aller prendre Kasumi dans ses bras et s’assoir près d’elle, la tête sur son épaule. « Je vais bien, même si ces derniers jours n’ont pas été des plus calmes. Et toi ? »

Elle tenta de se retenir.. Mais après 10 ans sans avoir vu son ainée, un flot de paroles pour dire tout et n’importe quoi se cognait contre ses lèvres. Elle avait montagne de choses à lui dire, à lui confier et elle cru bon de commencer par celle qui lui torturait l’esprit depuis maintenant un bon mois. Ainsi reprit-elle la parole. Elle devait le dire, elle devait partager ça avec cette femme. Au moins lui dire cette évidence, cette chose dont elle était sûre, sans forcément rentrer dans le détail.

« Je dois te le dire.. Ça me brûle les lèvres.. Je suis amoureuse, Kasumi ! Terriblement, totalement et complètement amoureuse.. »

Oh oui, elle était indéniablement amoureuse. Elle qui n'avait jamais cru que l'amour puisse être fait pour elle, elle se retrouvait avec des sentiments qu'elle ne connaissait pas, avec l'envie viscérale de passer chaque petit moment de sa vie avec une seule et même personne.. Enfin, le fin fond de l’histoire était bien plus complexe que ça.Mais elle savait néanmoins ce qu’elle ressentait pour Vivian, même si cela restait quelque peu ambigus vis-à-vis d’Izumi. Quoi qu’il en soit, en l’avouant à sa mère de cœur, Marie parlait bel et bien du vieux vampire qu’elle avait revu peu de temps auparavant.


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MessageSujet: Re: Good Day [Marie]   Good Day [Marie] Icon_minitime1Mer 12 Déc - 20:32


Enfin elles sont réunies toutes les deux. Kasumi en est heureuse mais, c’est insuffisant. Pour elle, il faudrait qu’elles soient chez elle, dans sa demeure qui est se trouve être un manoir à Hokkaido et en supplément qu’elles aient des femmes qui leur emmènent de quoi manger avec le thé vert. Vampire ou non, Kasumi a gardé cette habitude de boire du thé alors qu’elle ne ressent rien comme la nourriture humaine. Seul le sang est savoureux. Un inconvénient d’être vampire. Passé un temps, elle n’était pas gênée de ne boire que du sang humain tout en prenant du thé. Un tic que les trois shinobis restants ont pris. Se comporter comme des êtres vivants que cela soit pour se nourrir ou boire. Ils simulent qu’ils ressentent alors que non. Ils sont écœurés au fond d’eux, du moins, elle c’est certain même si elle joue parfaitement la comédie. Un rôle reste un rôle. A trop s’enfermer dans un rôle cela peut être des plus dangereux. Kisuragi en est consciente et elle se doute que les deux autres le sont aussi. Enfin bien que son descendant lui manque ce n’est pas de lui qu’elle veut profiter et dont elle pourra profiter. Personne ne doit être au courant qu’elle est liée à lui de près ou de loin. Toute sa vie, elle va jouer un rôle…

Que c’est magnifique. Peut-être qu’elle espère gagner un oscar de la meilleure actrice. De quel film ? De celui de la vie. De cette vie ! Demain, elle doit rencontrer un vieil ami qu’elle ne porte pas particulièrement dans son cœur. Kasumi regarde sa jeune invitée et profite de l’observer avec minutie maintenant, qu’elle se trouve assise. Une légère déception naquit en elle à cause de la coupe de Marie. Couper ses cheveux ! Comment a-t-elle osé alors qu’ils étaient si magnifiques et soyeux ? Elle, pour les couper faudra l’attacher et encore, mieux vaut être rapide aussi avant qu’elle ne vous égorge et boit tout votre sang. Prenant place devant elle sur le canapé délicatement, elle l’observe. Elle fait plus adulte, et c’est ce qui change de la dernière fois qu’elle l’a vu. Elle est toujours aussi jolie comme une vraie poupée. Kasumi adore les poupées et, si elle avait un fils, elle aurait désiré que ce dernier lui offre comme belle fille une magnifique femme ressemblant à une poupée. D’où le fait vous comprenez mieux maintenant pour elle adore Marie ? Elle adorait dans le temps lui coiffait ses cheveux mais, il semblerait qu’elle ne le puisse plus. Pourquoi tout apporter à l’apparence ? Il n’y a pas que l’apparence qui compte cependant, c’est vous confronter à un mur. Elle a toujours raison, les autres ont tort. Tant pis, il faut qu’elle se fasse à cette idée. Cela n’empêche pas qu’elle puisse toujours faire les magasins et l’habiller comme la maquiller. Surtout à partir de maintenant, qu’elle allait la voir tous les jours et que la jeune Marie allait devenir un peu sa suivante.

Oui, c’était une place que beaucoup lui envieraient ou non. Il ne faut pas croire, Kasumi porte beaucoup de respect à la demoiselle. Un sourire doux apparut sur ses lèvres aux mots de sa cadette. Quelle chance a notre chère fondatrice d’avoir une personne qui pense à elle tous les jours. Ces derniers la touchèrent en plein cœur mais, elle pense combien elle aimerait les entendre de « sa » bouche à « lui » ou plutôt « eux ». Que de beaux rêves et quel mauvais comportement alors que sa cadette semble être tourmentée. Elle laisse cette dernière la prendre dans ses bras et répondit à son étreinte avant de capturer une de ses mains entre les siennes doucement pour lui faire passer sa chaleur et son confort que la jeune vampire semble chercher auprès d’elle. De cette façon, elles semblent toutes les deux être mères et filles alors que malheureusement, c’est loin d’être le cas. Mais qui mieux qu’un shinobi peut cacher ses sentiments ? Une kunoichi pardi ! Réponse qui n’a ni queue ni tête. Kasumi tourne lentement sa tête en sa direction pendant que son regard couve cet enfant près d’elle.

Elle semble souffrir de l’intérieur et fatiguée. Pour sa part, ces derniers jours ont été de la folie. Non pas, qu’elle ait fait plus que d’habitude quoi que si, elle est sortie de son manoir et a du faire plusieurs réunions mais, ce ne fut pas des jours paisibles comme elle les aime tant. Le regard que ses conseillers lui porte est pénible. Elle n’est pas foncièrement touchée par leurs comportements ou sentiments horripilants qu’ils lui font ressentir puisque, de ce côté-là, elle leur rend bien la vie difficile en jouant avec sa meilleure amie qui est la harpe et sort quand elle en a envie sans prévenir personne ou alors, jouant la maladroite ou l’oisive.

« Je suis touchée de savoir que ma petite Marie ne m’a pas oublié. Tu es mon rayon de soleil. Mes journées sont calmes bien que je ne porte pas dans mon cœur ces conseillers. Ils me jugent sans chercher à me connaître et, ce nouveau statut de Fondatrice change beaucoup de choses. »

Fit-elle presque au bord des larmes. Elle exagère mais, il fallait qu’elle se plaigne un peu pour attirer la sympathie des gens. Même si cela vient des personnes à qui elle tient. Il n’y a probablement que Marie qui lui fait ressentir qu’elle est importante. Pour Hayato c’est différent. Elle « connait » ce qu’il ressent vraiment pour elle mais, malheureusement il joue celui qui la déteste et, il le joue bien ce fichu gamin comme parfois elle le surnomme. Son père lui a bien soufflé dessus. Des amis, elle n’en possède pas des masses voir que deux. Bien que parfois, elle se demande ce qu’il en est de sa relation avec son ancien seigneur. Elle sourit à nouveau pour caresser avec son pouce le dos de la main de la jeune Marie :

«Mais, passons je leur rend bien !!»

Dit-elle gaiement et joyeusement pour dire que Marie n’a pas à retenir ses plaintes. Ce n’est rien. Ce qui l’intéresse est ce que sa cadette a à lui dire et, quand elle le fit. Le sang de la fondatrice d’Hokkaido se fige pendant que sa bouche est ouverte en grand avant de la refermer aussitôt la surprise passée. Marie est atteinte de la pire maladie qui soit ! L’Amour avec un grand A. Bonté divine c’est le commencement des problèmes. L’Amour… Il n’y a rien de plus compliqué. C’est beau mais, cela fait terriblement mal aussi. Pour cette raison, que Kasumi refuse désormais de tomber amoureuse. Elle l’a été deux fois dans sa vie, elle connait la souffrance que ce sentiment peut procurer chez les victimes. L’amour n’offre qu’un bonheur bref comparé à la souffrance qui l’accompagne. Kisaragi san est profondément blessé et meurtrie de par son expérience personnelle. Cependant, Marie a besoin de ses conseils et d’une présence maternelle. Elle se demande si, elle sa mère vampirique est au courant bien que cette question lui brûle les lèvres, elle préfère se concentrer sur le problème de sa petite protégée qu’elle aime tant. L’aînée se leva doucement pour se mettre devant elle sans pour autant, abandonner la douce main qu’elle enserrer. Juste pour pouvoir la regarder dans les yeux pour parler sur un sujet aussi brûlant qu’est ce sentiment « maudit ».

«Ne me dis pas que tu es atteinte de cette terrible maladie ? Pas toi.»

Une maladie, une maladie qui pouvait tuer. Combien de femmes ou d’hommes se sont laissés mourir de chagrin d’amour ? Ce n’est pas seulement dans les films. Cela se passe en vrai et, elle n’a pas envie que sa cadette se laisse mourir à cause d’un homme. Kasumi décida de parler plus doucement et posément :

«N’écoute pas ce que je dis. Je dis des bêtises. Disons, que tu me prends par surprise. Je ne m’y attendais pas mais, après tout, tu es ravissante et belle, pas étonnant que tu en fasses tourner des têtes.»

Elle lui offrit un doux sourire pour la rassurer qu’elle n’est pas scandalisée par la nouvelle même si, elle l’est en vérité mais, elle masque si bien ses émotions et couve doucement du regard la jeune Marie qu’elle endort qui elle veut quand elle a cette expression douce et ce sourire. Elle s’assoit de nouveau à ses côtés avant de poser cette question doucement :

«Puis-je connaître qui est l’heureux élu de ton amour, celui qui est arrivé à capturer ton petit coeur ?»

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MessageSujet: Re: Good Day [Marie]   Good Day [Marie] Icon_minitime1Mar 18 Déc - 15:05


Oui, oui, oui. Marie avait coupé ses cheveux. Pour changer. Il n’est pas si facile que ça d’accepter de ne pas vieillir. C’était le rêve de bien des femmes et la Parisienne en était pleinement consciente.. Oui, mais voilà.. Avoir l’apparence d’une jeune fille de 19 ans depuis plus de 2 siècles avait le don de l’énerver.. Au moins avait-elle réussi à paraitre plus vieille avec cette coupe de cheveux. L’image que lui renvoyait le miroir lui plaisait.. Et elle était bien loin de se douter des projets que Kasumi avait pour elle. Elle aurait certainement pu les deviner, après tout.. Elle se rappelait comme la Fondatrice passait des heures à la coiffer. Elle n’était pas stupide au point de voir qu’elle avait eu pendant longtemps un rôle de petite poupée. Une petite poupée que l’on maquille, que l’on habille et que l’on coiffe à sa guise.. Marie savait bien que ce n’était en rien péjoratif et que Kasumi n’avait jamais fait ça pour la rabaisser. C’était juste dans le caractère de son aînée, rien de plus. La Française n’avait jamais eu la sensation d’être considérée comme une petite chose sans caractère.. A vrai dire, c’était ainsi que la demoiselle imaginait une relation amicale entre un jeune et un vieux vampire ; la jeune devait contenter le plus vieux, car c’était là sa place. Rien de plus. Tant que Kasumi la respectait, tout allait très bien !

Marie sourit lorsque son ainée lui prit la main. C’était un contact qui lui avait manqué. Oui, elles avaient l’air d’être mère et fille et Charlotte aurait sûrement sauté à la gorge de la Fondatrice du Conseil d’Hokkaïdo si elle avait vu ça, mais qu’importe. Au moins, la plus jeune se sentait parfaitement bien, parfaitement en sécurité. Quoi qu’on en dise, Kasumi avait toujours fait partie de la vie de Marie, il était normal qu’aujourd’hui une certaine complicité puisse s’installer entre elles. A vrai dire, il y a des choses que la demoiselle ne dirait pas à sa mère alors qu’elle pourrait sans mal les confier à son interlocutrice actuelle. Kasumi avait un libre accès à son jardin secret, un accès sans la moindre restriction. Elle avait confiance. Jamais elle n’avait été trahie en 241 années d’existence par celle qui aurait dû être sa véritable mère vampirique. La méfiance n’était pas d’actualité lorsqu’elles se retrouvaient. Du moins, du coté de Marie.

« Je suis touchée de savoir que ma petite Marie ne m’a pas oublié. Tu es mon rayon de soleil. Mes journées sont calmes bien que je ne porte pas dans mon cœur ces conseillers. Ils me jugent sans chercher à me connaître et, ce nouveau statut de Fondatrice change beaucoup de choses. »
« J’imagine.. J’espère qu’ils ne te font pas trop de misères tout de même. Ils te doivent le respect, et j’ose espérer qu’ils ne l’oublient pas.. »
«Mais, passons je leur rends bien !!»

Marie n’en doutait pas un seul instant. Elle connaissait le caractère de cette femme et elle savait qu’elle pouvait se faire aussi mielleuse que profondément agaçante. C’était un fait. Et elle se doutait bien que Kasumi ne se privait pas pour faire sa capricieuse ou pour simplement s’amuser à ennuyer ses conseillers. Les réunions devaient être assez agitées, voir presque comiques avec une pareille Fondatrice. Ce n’était en rien dénigrant pour la Japonaise. Ce n’était qu’une simple constatation de la part de la Française. Rien de plus. Mais, en attendant, il était très clair que Kasumi avait envie d’en savoir plus sur les dernières années de sa petite protégée. Il y avait beaucoup de choses à dire, même si elle avait passé 7 des dix dernières années de sa non-vie au Japon, mais la seule chose qui lui vint à l’esprit fut qu’elle était amoureuse. Maintenant qu’elle l’avait dit bien en face de Vivian, elle avait envie de le crier sur tous les toits, même si l’ombre de ses doutes planait encore au dessus de sa tête. Et la réaction de Kasumi amusa Marie qui dut se retenir de rire.

«Ne me dis pas que tu es atteinte de cette terrible maladie ? Pas toi.»

Elle s’en était levée, sans pour autant lâcher la main de sa cadette. Et si, elle. Beaudoire Marie était bel et bien amoureuse, peut-être même pour la première fois de sa vie. Elle avait eu des histoires, des petites amourettes mais jamais elle n’avait ressenti une pareille sensation. Jamais elle n’avait touché du bout des doigts un tel bonheur et un tel besoin d’être avec une personne en particulier. C’était tout à fait différent de ce qu’elle avait pu ressentir jusqu’à maintenant. Ce n’était pas un besoin vital que de voir la personne que son cœur avait choisi.. Non, c’était peut-être même plus profond que ça. En soit, elle ne savait pas comment expliquer cela. Elle était consciente que ça n’avait rien de rationnel, ni de logique. Mais c’était comme ça. Elle ne pouvait pas s’empêcher de ressentir les choses. Elle ne pouvait pas s’empêcher d’aimer profondément et sincèrement le vieux vampire. Elle aurait pu.. Oui, elle aurait pu mourir une seconde fois pour Vivian, très certainement.

Kasumi se reprit, lui disant de ne pas l’écouter. Qu’elle disait des bêtises. Elle avait le droit de ne pas être d’accord avec les choix de sa cadette, c’était un fait, mais Marie appréciait vraiment le fait qu’elle ne prenne pas mal cette nouvelle tombée de nulle part. Après tout, la dernière fois qu’elles avaient discuté, la Parisienne n’avait pas dû se priver de lui dire qu’elle ne pensait pas que l’amour puisse être fait pour des personnes comme eux. Pour des vampires. C’était tout à fait différent aujourd’hui. Elle avait dit cela car elle n’avait jamais connu l’Amour avec un grand A. Car elle n’avait jamais eu l’impression d’être si importante pour quelqu’un.. C’était indéniable, lorsque Vivian la regardait, elle se sentait importante, aimée et comprise. Ils n’avaient pas forcément besoin de mots pour se comprendre.. Le regard suffisait amplement.. Kasumi reprit place à côté de Marie, doucement, avant d’ouvrir à nouveau la bouche ;

«Puis-je connaître qui est l’heureux élu de ton amour, celui qui est arrivé à capturer ton petit coeur ?»

Silence gêné. La Parisienne avait toujours été très discrète sur sa vie privée, même si elle n’avait jamais rien caché à Kasumi. Cela lui faisait bizarre d’avoir cette conversation.. D’autant plus qu’elle n’était pas sûre encore de devoir croire à cette histoire naissante. Cependant, elle ouvrit la bouche, toute timide qu’elle était devenue tout à coup, pour prononcer doucement et de manière bien claire quelques mots ;

« Taizo Vivian. Il.. Il est plus âgé que moi. »

Plus âgé était un euphémisme. Disons qu’ils avaient quelques siècles d’écart et c’était précisément ce qui plaisait à Marie. Il pouvait lui apprendre beaucoup de choses, sur des époques qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de connaitre. C’était agréable, pour elle qui était attirée par une grande soif de connaissance. Oui, elle ne s’ennuyait jamais a écouter Vivian parlant d’une autre époque. Sachant Kasumi plutôt curieuse sur certaines choses – et elle se doutait bien que sa propre vie faisait partie des choses que son ainée avait envie de connaitre – elle ajouta quelques précisions, prise d’un certain courage. A vrai dire, maintenant que le nom du Japano-Finlandais était sorti, elle n’avait plus cette petite appréhension.. Elle était assez grande pour choisir la vie qu’elle voulait vivre, n’est-ce pas ? Même si Vivian pouvait être assez connu pour sa fâcheuse tendance à ne pas suivre les règles dictées par le Conseil Vampirique. Enfin, il n’était pas non plus un hors-la-loi. Et s’il l’était, Marie ne connaissait rien de ce côté de sa personnalité.

« Il a environ 700 ans, peut-être un peu moins ou peut-être un peu plus.. On.. On se connait depuis 7 ans, depuis que je suis arrivée au Japon. Et c’est devenu plus ou moins sérieux entre nous depuis le bal vampirique de cette année. Mais c’est.. Compliqué. Disons que je.. je n’ai pas envie de souffrir inutilement ou de me prendre un mur, tu comprends ? Prendre notre temps me semble une bonne idée.. »

Un petit sourire. Non, elle n’était pas aveugle. Elle était même consciente qu’elle risquait de souffrir dans cette histoire. C’était un fait, il ne fallait pas se mentir à soi-même. L’amour n’était pas la chose la plus simple du monde et elle le savait. Ce qui a été fait peut se défaire très rapidement, malheureusement. Et Marie avait envie de bien chose, mais pas de souffrir. Elle voulait se préserver.. Au moins un minimum.

« Et j’ai revu Charlotte ! Elle m’avait tellement manqué ! Et j’ai.. croisé un homme qui avait vraisemblablement des informations sur ma mère. Je ne l’ai pas cru, dans un premier temps, Charlotte ne m’aurait rien caché d’important.. Mais tu sais.. Plus je repense à ce qu’il m’a dit et plus je.. J’ai des doutes. Je me demande si elle a toujours été vraiment sincère avec moi.. »

Et, les yeux fixés sur le sol, redoutant une quelconque réponse, elle ajouta ;

« Sais-tu des choses sur Charlotte que je devrais savoir ? »



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Good Day [Marie]

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